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Ce mardi, un individu a été extrait de la maison d'arrêt de Besançon pour s'expliquer sur deux délits : un abus de confiance à Rodez et deux vols par effraction à Pontarlier.

L'individu minimise la première affaire et réfute la seconde. Les investigations se poursuivent. L'individu est âgé de 42 ans.

Vendredi 29 janvier, les policiers de la brigade motocycliste ont été requis en urgence par le SAMU pour assurer l'escorte d'une ambulance depuis le CHU Jean Minjoz de Besançon jusqu'à l'aéroport de Dole-Jura. L’ambulance a regagné très rapidement, grâce à l’assistance des policiers, le tarmac de l’aéroport avec à son bord, un bébé de 20 jours. Ce grand prématuré, de tout juste un kilogramme, a ensuite pu être héliporté jusqu’à Rouen, lieu de résidence de ses parents. 

Dans le Grand Besançon, en cette période de crise sanitaire, le réseau Ginko adapte ses horaires pour permettre aux usagers de répondre au mieux aux besoins de déplacement des usagers. De nouveaux horaires sont disponibles à compter du 8 février, et jusqu'au 21 février, concernant la période des "petites vacances scolaires".

Par ailleurs, précisons que l'offre de transport du lundi au vendredi reste inchangée depuis le début du confinement, avec 93 % des services assurés. Le samedi, 95 % des services sont assurés. Le fonctionnement du réseau reste normal le dimanche avec un allègement en soirée.

Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, le ministre de la Justice Éric Dupont-Moretti a dévoilé le nombre de féminicides recensés en 2020. 90 cas ont été recensés contre 146 en 2019. Une baisse « modeste mais porteuse d’espoir Â» selon le garde des Sceaux. Il s’agit de la première fois depuis 2006 que ce chiffre ne dépasse pas les 100 cas.

Ils sont désormais des dizaines à se jeter dans l’eau glacée chaque semaine. Stéphane Dole, maître-nageur et président de l’association « Tous à l’eau Â», ainsi que ses acolytes, se réunissent durant tout l’hiver, dès que l’occasion se présente, afin de s’immerger dans les eaux gelées du Jura.  Une pratique qui procure d’innombrables bienfaits physiques, et qui attire de plus en plus de curieux, souhaitant se jeter à l’eau. Le programme est vivifiant : trempette dans l’eau glacée, puis moment de partage et de convivialité autour d’un bol de soupe chaude. Un moment unique dans un cadre naturel somptueux.

De très nombreuses vertus

« Je ne tombe quasiment plus malade. Il arrive que pendant un jour j’ai le nez qui coule, mais dès le lendemain, tous les symptômes ont disparu Â» confie Stéphane. Lutte contre le stress, résistance à la frilosité, meilleure circulation sanguine, baisse des douleurs musculaires et articulaires, immunité améliorée, renforcement corporel : les bienfaits de cette pratique sont considérables. En 2017, aux côtés d’une amie atteinte de sclérose en plaques, Stéphane Dole et ses comparses ont monté une association pour organiser un grand bain à Clairvaux-les-Lacs le 31 décembre. La finalité était caritative, mais l’enjeu était aussi de participer à ce challenge dans une ambiance de convivialité. Ayant pris goût à cette pratique, ce sont des dizaines de baigneurs qui arpentent les terres gelées du Jura tous les hivers, en quête de lieux splendides et propices à une baignade dans une eau frôlant les négatives.

Un manque de stimulation

« Dans notre société on ne stimule plus notre corps, ce qui ébréche le développement des mécanismes adaptatifs au froid Â» souligne Stéphane Dole. Le maître-nageur explique qu’en étant quotidiennement dans ce confort, on ne sollicite plus aucune action adaptative de la part de notre organisme, et ce dernier cherchant sans cesse l’économie, se met alors en dormance. C’est par cette léthargie, que nous tombons bien plus aisément malade. « Depuis que je pratique cette activité, je ne tombe plus malade. Je ne connais plus de maladie, de rhino, de rhume. Ce genre de choses ne fait plus partie de mon quotidien Â» indique Stéphane.

Réussir sa première baignade

Pour la première baignade, il est préconisé d’être accompagné, de ne pas se lancer seul, sans connaître les bases. « Rapprochez-vous de gens qui pratiquent, qui ont l’habitude Â» conseille Stéphane. « A chacun son propre ressenti, il faut être à l’écoute de ses sensations. Il ne faut pas avoir pour objectif de battre un record, mais de rentrer en connexion avec ce froid, de l’accepter, et de le laisser faire ses Å“uvres Â», poursuit-il. Il explique que rien ne sert d’essayer de combattre le froid, que ce dernier l’emportera toujours, quoiqu’il arrive. « Le froid amène obligatoirement à une introspection Â» souligne le maître-nageur. C’est de cette façon qu’il faut aborder l’immersion, dans un état de concentration et méditation intense, pour ressentir un bien-être phénoménal a posteriori, et ce durant plusieurs jours.

« Ne plus passer pour des farfelus Â»

« C’est compliqué de comprendre cette pratique quand on ne l’a pas fait ! Â» informe Stéphane avec un sourire au coin des lèvres. Car il est vrai que les baigneurs subissent quelques regards dubitatifs lorsqu’ils se déshabillent dans la neige, avant de briser de leurs pieds nus, la couche de glace les séparant de leur bain hivernal. Mais pour les pratiquants, cette activité n’a rien d'extravagant. Au contraire, ils aimeraient ne plus passer pour « des farfelus ou des marginaux Â» aux yeux des badauds. La médecine a depuis longtemps certifié les bienfaits de cette activité, et désormais, de plus en plus de curieux viennent élargir le cercle de ces baigneurs de l’extrême, prêt à partager dans une atmosphère remarquablement chaleureuse, cette immersion frissonnante. 

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