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Dans la matinée pluvieuse de mercredi, c’est Anne Vignot, entourée de plusieurs jardiniers de la ville de Besançon, qui a participé à la plantation d’un Ginkgo Biloba, dans le Square de Fontaine Ecu. Un acte symbolique puisque cette espèce est la seule ayant survécu au bombardement nucléaire d’Hiroshima en 1945, qui fit plus de 100.000 morts. La ville de Besançon participe ainsi à la 6ème Ã©dition du festival « Un million d’arbres Â», qui invite les collectivités locales à planter des arbres en milieu urbain. Cet acte s’inscrit parmi les engagements forts de la nouvelle municipalité : participer à une végétalisation massive de la cité comtoise.       

« Planter des arbres, c’est important Â»

Selon Fabienne Brauchli, déléguée à la transition écologique, aux espaces verts et à la biodiversité, il est primordial de continuer encore et encore à planter des arbres en milieu urbain. Dans un premier temps pour contribuer à désimperméabiliser les sols, et de permettre à l’eau qui s’y infiltre, de ne pas être perdue. « En ville, l’eau de pluie va s’écouler dans les égouts, jusqu’aux stations d’épuration, et c’est de l’eau qui va être perdue, qui ne sert à rien Â», martèle l’adjointe d’Anne Vignot. « Alors qu’elle devrait pouvoir servir à alimenter les végétaux, les arbres, qui vont s’en servir pour pousser et ne pas être impactés par la sécheresse Â» poursuit l’élue. C’est aussi une façon de combattre la canicule, et la problématique des îlots de chaleur urbains. Ce qu’on appelle les îlots de chaleur urbain sont des élévations localisées des températures, particulièrement des températures maximales diurnes et nocturnes, enregistrées en milieu urbain par rapport aux zones rurales ou forestières voisines ou par rapport aux températures moyennes régionales.

Le Ginkgo Biloba, un arbre symbolique

La plantation de cet arbre n’est pas anodine. En effet, cette espèce est la seule ayant survécu au bombardement nucléaire d’Hiroshima en 1945, qui fit plus de 100.000 morts. Elle est considérée comme une espèce panchronique (qui ressemble morphologiquement à des espèces éteintes). C'est la plus ancienne famille d'arbres connue, puisqu'elle serait apparue il y a plus de 270 millions d'années, et existait déjà une quarantaine de millions d'années avant l'apparition des dinosaures. Deux associations étaient en co-partenariat mercredi avec la ville de Besançon lors de cette plantation : Un million d’arbres, ayant pris pour défi de planter 1 million d’arbres dans toute la France, ainsi qu’ADN (Agir contre la Défense Nucléaire), luttant contre l’armement nucléaire. Le ginkgo représente donc ce symbole de lutte contre le nucléaire. Mais il est aussi synonyme de résilience, de résistance, du fait qu’il soit la seule espèce vivante ayant survécu au bombardement d’Hiroshima, lors de la deuxième guerre mondiale.

 

Ce mercredi, l’ESBF accueillait Dijon en match en retard de la 4ème journée de Ligue Butagaz Énergie. Un peu plus d’une semaine après avoir perdu face aux mêmes adversaires en coupe, les bisontines avaient à coeur de se racheter. Mission accomplie pour les joueuses de Raphaëlle Tervel, qui s’imposent 34-24 avec la manière.

L’objectif était clair avant le coup d’envoi : remporter une victoire essentielle  face à un adversaire mal classé pour valider la qualification en Play-Off. Les bisontines l’ont bien compris, et rentrent tambour battant dans ce match. Besançon va dans un premier temps se reposer sur sa défense pour frustrer Dijon. Une grosse activité qui fatigue les dijonnaises et permet aux bisontines de punir en contre-attaque. Après 10 minutes de jeu, l’ESBF est devant, 7-4. Pas suffisant pour rassasier une équipe de Besançon ultra-conquérante. Pauline Robert prend les choses en main et fait très mal à la défense dijonnaise avec 4 buts en 5 minutes. Les bisontines prennent le large après 20 minutes de jeu, 13-7. Après une grosse entame, l’ESBF connaît un petit temps faible. Dijon en profite et pense revenir à -3 à la mi-temps, mais une magnifique lucarne de Mairot au buzzer permettait à Besançon de reprendre son souffle, 16-12.

Regarder vers le haut

Comme en première mi-temps, les bisontines mettent un gros rythme d’entrée de jeu de seconde période. Alizée Frécon prend le relais de Pauline Robert et Lara Gonzalez offensivement avec 3 buts dans les 10 premières minutes. Un coup de massue sur la tête des dijonnaises qui s’agacent et accumulent les fautes grossières et les exclusions temporaires. Claire Vautier, Anouk Clément, et Laura Lasm, finissent toutes à 2 exclusions. Offensivement, les dijonnaises ne sont guère plus inspirées avec 14 tirs non cadrés sur l’ensemble du match. Malgré un match moyen d’Aissatou Kouyaté, les bisontines gèrent la deuxième mi-temps, aggravant même le score en fin de match grâce à Juliette Faure et Léa Cuenot. Offensivement adroites et défensivement appliquées, les bisontines concluent un match presque parfait à +10 (34-24), et peuvent maintenant se permettre de viser haut. Avec 3 points de retard sur le podium et un match en moins, les joueuses de Raphaëlle Tervel montent en puissance à deux journées de la fin de la saison régulière. Prochain match, samedi en coupe à Chambray, avant de retrouver le championnat mercredi prochain au palais des sports Ghani Yalouz face à Fleury.

Les stats

ESBF 34-24 (16-12) JDA Dijon

                    ESBF                                                                                 JDA Dijon

Roxanne FRANCK 5/19 (26% d’arrêts)                                     Chrisitna ELM 0/7 (0% d’arrêts)

Sakura HAUGE 2/12 (16% d’arrêts)                                         Marie LACHAT 7/34 (20% d’arrêts)

 

Pauline ROBERT 8/8 (100% au tir)                                          Céline SIVERTSEN 8/16 (50% au tir)

Lara GONZALEZ 7/7 (100% au tir)                                           Ã‰lise DELORME 4/6 (66% au tir)

Alizée FRÉCON 4/5 (80% au tir)                                              Laura LASM (3/6 au tir)

Dans le cadre des interventions que notre rédaction mène auprès d'étudiants en 3è année de licence Info-Com à la faculté des lettres de Besançon, nous proposons aux jeunes de rédiger des papiers, réaliser des interviews, ... . Autrement dit, s'investir pleinement dans le domaine du journalisme. Louis Giannotta revient sur l'intervention de Philippe Alpy, le Président du syndicat Mixte du Mont d'Or, il y a quelques jours, dans le cadre d'un échange en distanciel bien entendu.


La pluie persiste ces derniers jours et le manteau neigeux en prend un coup. Encore un hiver très spécial pour la station de Métabief qui, on le sait, n'ouvrira toujours pas ses remontées mécaniques en février. La saison blanche est quasiment certaine. Est-ce que la station de Métabief tient le coup ? Peut-on toujours réfléchir à l'avenir ? Encore un hiver à s'adapter Phillipe Alpy, président du Syndicat Mixte du Mont d'Or nous donne un état des lieux.

Pas de revenus, et des saisonniers qui malgré la fermeture sont mobilisés, d'autres en chômage partiel. C'est tout un village qui tourne autour du ski qui est à l'arrêt. Restaurateurs, loueurs, bars n'ont autre choix que de se réinventer. Et comment ? En promouvant d'autres activités comme le ski de randonnée, les raquettes ou encore la luge. On le voit, les touristes et locaux continuent de venir le week-end, le parking est plein comme un jour de ski autrefois habituel. Pour les restaurateurs, plancher sur la vente à emporter. Penser sur le long terme.

Et après ? Comment la station envisage l'avenir ?

Pour faire face au dérèglement climatique, la structure entame sa transition vers un tourisme 4 saisons. Le développement des activités estivales comme la luge d'été qui fera l'objet d'un investissement pour devenir plus moderne, et utilisable en toute saison. Le VTT lui aussi est en pleine explosion, la station, qui accueillait l'année dernière une étape de la coupe de France de vélo de descente, veut continuer dans sa lancée. Et pourquoi pas ? accueillir un évènement encore plus important. La saison hivernale, freinée par la pandémie, n'empêche pas pour la station de Métabief de se projeter dans le futur. L'année prochaine, le fameux télésiège de Troupezy fera l'objet d'une réfection, au plus grand bonheur des skieurs qui, on l'espère, pourront cette fois skier !

On l'a appris cet après-midi, le préfet du Doubs autorise à nouveau l'ouverture des établissements sportifs couverts pour les activités à destination exclusive des mineurs.

« Les mesures précédentes, plus restrictives que le cadre national fixé par décret, étaient liées à une situation épidémique beaucoup plus dégradée dans le département que sur le reste du territoire, avec un taux d'incidence supérieur à 300 pour 100 000 habitants qui ne cessait de croître » explique le communiqué préfectoral.

C'est le début de la migration chez les cigognes. Celles-ci privilégiant un passage par la Franche-Comté pour leur retour d'Afrique en vue de nidifier. Ainsi, la LPO, la Ligue pour la Protection des Oiseaux de Bourgogne Franche-Comté, invite tous les francs-comtois à suivre leur migration en temps réel et à observer le ciel à la recherche de ce fabuleux oiseau qu'est la Cigogne blanche. Elle invite également les habitants à informer la LPO de leurs observations afin de permettre aux scientifiques de mieux connaître cette espèce, ses habitudes de migration, voire ses sites de nidification en Franche-Comté.

Les moyen mis à votre disposition sont multiples :

Par téléphone au 03 81 50 43 10 (laissez un message vocal) ;
Via la page Facebook ;
Via l'appli NaturaList (gratuit - pour Android) ;
Via Faune-France.org (inscription gratuite)

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