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J-3 avant la mise en place de la mesure relative à la baisse de la vitesse maximale autorisée de 90 à 80 km/h sur les routes secondaires à double sens sans séparateur central . Le 1er juillet, elle entrera en vigueur, mais les forces de l’ordre annoncent une certaine clémence, pendant les quinze prochains jours, pour les automobilistes étourdis. Néanmoins, cette tolérance ne s’appliquera bien entendu que pour les excès de vitesse compris entre 80 et 90 km/h.

Par ailleurs, la présence des forces de l’ordre sera renforcée durant toute la période estivale. Lors de certains contrôles, Policiers et gendarmes assureront la distribution de tracts pour informer et sensibiliser les automobilistes et autres usagers de la route. Pour le Colonel Eric Cluzet, chef de la division des opérations à Besançon, « cette mesure a du sens dans le département du Doubs Â». Et de poursuivre : « Les routes sont dangereuses en fonction des conditions météorologiques. Il faut vraiment adapter sa vitesse. Inciter les usagers à respecter le 80 km/h permettra de diminuer grandement l’accidentalité, notamment par sa gravité Â». Rappelons que depuis le début de l’année, 17 personnes ont perdu la vie sur les routes du Doubs.

En Juin 2014, le conseil municipal des Fins décidait de prescrire la révision générale de son Plan d’Occupation des Sols datant du début des années 80. Un document qui n’était plus en adéquation avec l’évolution du territoire. Il était donc urgent prendre en compte le changement du contexte législatif des dernières années visant notamment à lutter contre l’étalement urbain et la consommation excessive des espaces naturels, agricoles et forestiers.

La mise en place du Plan Local d’Urbanisme est stratégique pour la commune. « Il s’agit surtout de l’avenir des Fins, de ses quartiers, de ses hameaux, de son cadre de vie. La commune a beaucoup évolué ces dernières années passant de 2300 habitants au début des années 1980, lors de l’élaboration du POS, à près de 3300 aujourd’hui Â» explique le maire Bruno Todeschini qui poursuit : « La croissance n’a pas été entièrement maîtrisée et l’offre en matière d’habitat s’est surtout portée sur des maisons individuelles. Il s’agit désormais de maîtriser le développement de la commune tout en conservant son identité, que nous voulons villageoise, agricole, terreau de son attractivité et de sa qualité de vie Â». Tout au long de l’élaboration de ce document d’urbanisme, le fil rouge des élus a été la préservation des espaces agricoles.

L’enquête publique est close depuis début juin. La mairie est désormais dans l’attente du rapport définitif du commissaire enquêteur afin de prendre connaissance de ses remarques. Il interviendra au plus tard pour le 9 Juillet. « Nous avons déjà une réunion de prévue à la mi-juillet avec les partenaires associés (services de l’état, du département, de chambre d’agricultures…).

A compter du 1er juillet, la vitesse maximale autorisée passera de 90 à 80 km/h sur les routes secondaires à double sens sans séparateur central. Certaines routes du réseau secondaire ne sont pas concernées par cette nouvelle disposition car leur configuration permet de procéder à des dépassements sécurisés. Sont concernées, celles dotées d’un séparateur central ou ayant des tronçons de route comportant au moins deux voies affectées à un même sens de circulation, et uniquement dans ce sens de circulation. En revanche, si la voie opposée à cette double voie est unique, celle-ci aura une vitesse limitée à 80 km/h. Dans le département du Doubs, cela concerne environ 200 kilomètres de routes nationales et quelques 2800  kilomètres de routes départementales. Dans l'Hexagone, cette initiative sera menée pendant deux ans, avant de faire l'objet d'une évaluation.

Une mesure pertinente

Les autorités s’accordent à dire que cette mesure est pertinente. Raphaël Bartolt, le Préfet du Doubs, explique que les tests menés dans d’autres départements, comme dans l’Yonne par exemple, ont été concluants. « Cet abaissement de la vitesse a permis de sauver des vies et d’améliorer les statistiques de la sécurité routière Â». Selon des chiffres communiqués par la Préfecture du Doubs, « Ã  l’échelle du département du Doubs, sur la période 2012-2017, 67% des accidents mortels se sont produits sur les routes à double sens sans séparateur central. Toujours selon les autorités, « cette mesure pourrait permettre de sauver chaque année plus de 300 vies, alors que les voies concernées concentrent 55% de la mortalité routière Â».

120 panneaux de signalisation à modifier

La plupart des nouveaux panneaux ont été modifiés. Pour l’heure, ils sont masqués avant d’être dévoilés au grand jour. Dans le département, 120 panneaux de signalisation sont concernés. Environ une centaine se trouve sur le réseau routier départemental. En fonction de la qualité du panneau et de la quantité commandée, le prix varie entre 60 et 300 euros pour les plus simples et entre 1200 et 2500 euros pour les plus complexes. Pour l’ensemble du territoire national, le coût du changement de tous ces panneaux de signalisation est estimé entre 6 et 12 millions d’euros. L’Etat remboursera aux collectivités les travaux entrepris.

Et les radars automatiques ?

Bien évidemment, dès le 1er juillet, tous les radars situés sur les routes concernées par le changement de vitesse seront paramétrés à la nouvelle vitesse autorisée. Leur mise à jour sera effectuée à distance. Raphaël Bartolt, préfet du Doubs, rappelle que « l’éventuel surplus des amendes perçues par l’Etat liées à l’abaissement de la vitesse à 80 km/h sera affectée à un fonds d’investissement pour la modernisation des structures sanitaires et médico-sociales spécialisées dans la prise en charge des accidentés de la route.

C’est une nouvelle étape qui s’amorce pour l’écoquartier Viotte à Besançon. Après la phase de déconstruction, la construction de ce nouveau lieu de vie bisontin prend forme. Ce matin, la première pierre de ce projet urbain, réparti sur une superficie totale de 44.000 m2, a été posée par les différents acteurs et partenaires . 

Rappelons qu’il prévoit l’implantation d’un pôle tertiaire, occupé par différents services de l’état et du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, mais aussi de commerces et services de proximité et de logements ( 220 à 240). A la fin de l’année 2019, deux bâtiments conçus par l’architecte Brigitte Mettra accueilleront 850 agents des services de l’état sur 17.500 m2. Un an plus tard, fin 2020, ils seront rejoints par 250 agents de la région Bourgogne Franche-Comté qui occuperont 6.000 m2. Cet investissement, initié par la Ville de Besançon, s’inscrit dans le cadre d’un vaste projet de réhabilitation des lieux qui a débuté dès 2010 avec la transformation du site de la gare en un véritable pôle d’échanges multimodal, avant la mise en service du tramway en août 2014. Grâce au 1000 emplois prévus sur site, c’est tout un quartier qui va être redynamisé. 40 millions d’euros ont été investis par la collectivité et ses partenaires pour ce projet d’envergure.

La Ville de Besançon poursuit son développement. Présenté comme un maire « bâtisseur Â», Jean-Louis Fousseret continue d’investir pour l’avenir de la cité. Rappelons que ce projet s’inscrit dans le cadre d’autres initiatives identiques comme la construction des écoquartiers Vauban et Vaîtes et les rénovations des quartiers des 408 et Planoise.

Les sapeurs-pompiers du Jura interviennent actuellement pour un feu généralisé de l’établissement JARDIVAL à Orgelet. "Aucune notion de victime actuellement" précise le communiqué du SDIS. Les opérations sont en cours.

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