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Hier matin, Jean-Baptiste Gagnoux, le maire de Dole, et le député jurassien Jean-Marie Sermier ont été reçus par le cabinet d’Agnès Buzyn, Ministre de la santé, en présence du directeur de l’Agence Régional de Santé. Les élus assurent finalement que le centre hospitalier Louis Pasteur de Dole ne sera pas rétrogradé en 2è catégorie. Ils expliquent que « le ministère leur a indiqué le consolider Â». Selon le communiqué des élus, « le ministère abandonne le plan de redressement initialement prévu. « Néanmoins, il engagera une réorganisation des services et de l’encadrement en fonction du taux d’occupation des lits Â».

Les élus ont rappelé fermement la nécessité de maintenir la totalité du personnel sur l’établissement. Il a également été acté la rénovation des blocs opératoires pour un montant de 3,3 millions d’euros, cofinancé par l’Etat, une coopération renforcée avec le CHU Minjoz à Besançon, qui se mettra en place dès novembre 2018 avec l’arrivée d’un cardiologue. D’autres praticiens et chirurgiens ( gastro-entérologue, ORL, urologue et ophtalmologiste) sont également attendus. Des bonnes nouvelles, mais les élus jurassiens regrettent la volonté de réduire le personnel et les lits et indiquent « qu’il sera nécessaire de rester vigilant sur ce point Â».

Au conseil municipal de Besançon, les élus d’Europe Ecologie Les Verts, communistes et société civile font savoir qu’ils ont « refusé de voter pour la suppression de la délégation de Jean-Sébastien Leuba, l’ancien adjoint au maire en charge de la vie des quartiers, de la vie associative et de la jeunesse.

Pour justifier sa décision, Jean-Louis Fousseret, le maire de la cité comtoise, évoque « une rupture de confiance qui nuit à la bonne marche de l’administration communale Â».

Les conseillers municipaux écologistes et communistes précisent qu’ils ne peuvent « accepter qu'un adjoint portant une voix différente à l'intérieur du conseil municipal soit démis de ses fonctions Â».

Jeudi après-midi, c’est à une véritable « invasion du stade de foot du bas de la chaux par un groupe des gens du voyage.» qu’ont assisté élus et habitants des Fins dconfie le maire Bruno Todeschini, excédé par la situation et qui n’a d’ailleurs pas hésité à se rendre sur place pour le faire savoir aux intéressés.

« Alors qu'un autre terrain leur Ã©tait proposé, une quinzaine de véhicules ont pris possession de ce terrain communal. Comme l'année dernière, la municipalité avait fait mettre en place des blocs en béton. Avec des engins ils ont déplacé ses blocs Â» poursuit-il. En compagnie des gendarmes, il a procédé aux constatations réglementaires et fait la saisine du préfet. « J'espère qu’ils partiront très rapidement, en effet il y a encore des entraînements de foot sur ce stade ! Â».

Un véritable fléau qui se répète sur le territoire de la Communauté de Communes du Val de Morteau, collectivité en charge de la gestion de l'accueil des gens du voyage qui a pourtant mis en place une aire à Morteau avec 32 emplacements conformément au plan départemental établi en la matière. Le problème est que certains groupes respectent les règles et les équipements, annonçant leur venue et ne s’installant que là où ils sont autorisés alors que d’autres s’affranchissent de toute autorisation.

A Pontarlier, trois pavillons ont été évacués, rue Querret, cette nuit, vers 23h. Leurs occupants ont été mis en sécurité. Une voiture brûlait à proximité d’un coffret gaz, présentant une fuite importante.

Des mesures de détection ont été effectuées dans les habitations avant que les quatre occupants puissent les regagner. La circulation a été interrompue dans les deux sens durant cette intervention.