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Ce matin à Pontarlier, infirmiers, médecins, ou encore aides-soignants se sont réunis devant l’hôpital pour dénoncer la suppression de 11 lits en chirurgie dès le 1er juillet.

A l’appel du syndicat Force Ouvrière, ils se sont réunis afin d’informer la population, les premiers concernés par la baisse de moyens alloués aux services publics, et notamment aux soins.

Après la suppression de 10 lits en 2016, les personnels de santé disent stop. "L'hôpital ne peut pas être géré comme une entreprise. Nous nous occupons de la santé des gens, elle ne peut pas être rentable" explique Sophie Richard secrétaire générale FO du Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté.

La chirurgie ambulatoire, une solution ? 

Avec ces suppressions de lits en chirurgie, la solution est d'effectuer la majorité des opérations en chirurgie ambulatoire, autrement dit le patient se fait opérer le matin et le soir il est de retour chez lui.

"Nous ne sommes pas contre la chirurgie ambulatoire, mais elle a ses limites. Le patient ne peut pas rentrer chez lui seul, il est obligé d'être accompagné toute la soirée et la nuit qui suivent l'opération. Il peut être amené à revenir le lendemain pour faire ses pansements et effectuer le suivi médical. S'il y a le moindre problème post-opératoire, nous ne pouvons pas être là pour lui" confie Sophie Richard.

"La santé n'a pas de prix !"

L’agence régionale de santé du Doubs, a demandé à l'établissement de réduire les coûts de 3,8 millions d’euros d’ici 2021, ce qui implique des suppressions de lits, et des suppressions de postes.
Sur le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté ces efforts financiers concernent l'hôpital, mais aussi le service psychiatrie et les EHPAD.

"Nous effectuons des heures sans arrêt pour combler le manque de personnel. Nous allons bientôt nous retrouver à une infirmière pour 30 patients. En attendant nous nous épuisons, et quand certains d'entre nous craquent, les autres doivent être là pour faire le travail. C'est un cercle vicieux, la santé des patients passe également par la santé du personnel" explique Sophie Richard remontée contre les baisses de moyens alloués à la santé. 

L’Insee vient de dresser le portrait de la région Bourgogne Franche-Comté. Il apparaît que notre région souffre d’un déficit d’attractivité et sa population est en baisse. Région de tradition industrielle et agricole, elle est depuis les années 2000 sur un sentier de croissance économique ralentie, qui s’est dégradé lors de la crise de 2008. Les conditions y sont cependant assez favorables, le taux de chômage comme le taux de pauvreté étant inférieurs aux moyennes nationales.

Une zone frontalière dynamique

Sans aucune surprise, les opportunités d’emplois en Suisse, à des niveaux de salaires élevés, rendent ce territoire très attractif pour des jeunes actifs. Depuis l’accord sur la libre circulation des personnes au début des années 2000, le nombre de travailleurs frontaliers a doublé et dépasse les 30.000 actifs. Ce fort intérêt et un pouvoir d’achat important engendrent néanmoins des difficultés comme la pression foncière, les inégalités sociales et l’engorgement des réseaux routiers.

Une semaine placée sous le signe du développement durable et de la santé, deux thématiques importantes dans la formation de ces jeunes gens qui préparent un Bac pro SAPAT (Service aux personnes et au territoire).

De nombreuses visites ont permis d’alimenter leur réflexion, par exemple celle d’une unité de méthanisation, d’une ferme en agriculture biologique, d’une usine de traitement des déchets ou encore d’une tourbière. « Nous souhaitons avec ce type d’échanges favoriser les comportements éco-responsables en permettant aux élèves de découvrir une autre région, une autre culture et d’autres pratiques Â» expliquent les enseignants.

Durant leur séjour, les visiteurs ont aussi pu découvrir le musée des maisons comtoises à Nancray, la Citadelle et parcourir les rues de Besançon.

De bons moments sur lesquels reviennent Madame, professeur à Pezens et deux élèves.

C’est une première nationale. Durant trois jours, du 28 au 30 juin, se déroulent à Besançon les assises nationales, on peut même dire internationales, des insectes pollinisateurs en ville. L’objectif est de permettre aux collectivités participantes de connaître ces insectes, leurs relations avec les plantes et les enjeux liés à la pollinisation au cœur des cités pour mieux définir et diriger les politiques en la matière.

Il apparaît que ces insectes indispensables sont menacés. Les causes de leur surmortalité sont multifactorielles, mais l’activité humaine n’y est pas étrangère. Des scientifiques, venus de France, Belgique ou de Suisse, sont présents à Besançon. « Les pollinisateurs sont un maillon important en particulier dans la chaîne alimentaire. Ils participent à la production de nos fruits, de nos légumes… . Ils participent à toute cette biologie qui doit être foisonnante pour pouvoir renouveler le produit que la terre nous donne pour nous alimenter Â» explique Anne Vignot, l’élue bisontine écologiste en charge de l’écologie.

Les participants ont décidé de ne pas en rester là. Ces assises ont donné lieu à une prise de conscience mais aussi à une envie et un besoin de poursuivre ce travail collectif. Le contenu de ces échanges sera très prochainement mis en ligne sur le site internet de la ville de Besançon. D’autres assises sont d’ores et déjà prévues. Elles pourraient avoir lieu d’ici un ou deux ans dans la cité comtoise éventuellement. Un comité de pilotage a déjà été constitué pour organiser les prochaines.

A Besançon, le grand public sera sensibilisé tout au long de cette année à cette cause. Cela commencera dès ce samedi, de 10h à 18h, au parc des Glacis, en bas de la gare Viotte, où des animations, des démonstrations et des temps d’information sont prévus. Par ailleurs, des conférences, des animations pédagogiques, des plantations collectives, … rythmeront la vie de la cité dans les semaines et les mois à venir.

Un dramatique accident mortel s’est produit ce matin vers 11h sur l’A36 à hauteur d’Etupes dans le Doubs.

Une tôle s’est détachée d’un camion et est venue s’encastrée dans la voiture circulant en sens inverse.

Le conducteur, un homme de 35 ans est décédé. Sa femme de 31 ans, ainsi que ses deux enfants, l'un de 3 ans, et un bébé de quelques semaines seulement, présents dans la voiture, ont été transportés à l’hôpital de Trévenans en état de choc.

L’accident a provoqué d’importants ralentissements le temps de l’opération des secours.

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