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Dans le cadre de la journée nationale d'hommage aux victimes du terrorisme, instituée par Emmanuel Macron le 7 novembre 2019, une cérémonie se tiendra ce jeudi matin, à 10h30, sur l'Esplanade des Droits de l'Homme à Besançon. Elle sera présidée par Jean Richert, directeur de cabinet du Préfet du Doubs.

Le commissariat de Pontarlier a été saisi d'une plainte pour une escroquerie à la charité. Ainsi, la police appelle la population à la prudence. Un homme, âgé d'une soixantaine d'années, disant travailler pour une association d'aveugles, a été dénoncé.

Il est rappelé qu'un individu qui se présente à votre domicile doit posséder une autorisation préfectorale. Il doit également vous remettre une souche en échange de votre don.

Via un communiqué, le recteur Jean-François Chanet a annoncé le décès tragique d’un étudiant du lycée Victor Hugo, à son domicile ce mercredi. Le recteur se joint au proviseur du lycée, et à l’inspecteur académique pour présenter ses condoléances à la famille de la victime. Une cellule psychologique est d’ores et déjà mise en place pour soutenir les étudiants, élèves, et personnels, confrontés à ce drame.

Ce jeudi, au sénat, le groupe socialiste présentera, en première lecture, une proposition de loi sur le droit de mourir dans la dignité. Un sujet de société toujours présent dans le débat public , mais qui est revenu au cœur de l'actualité après la décision de l'ancienne députée du Doubs Paulette Guinchard de recourir au suicide assisté pour mettre un terme à ses souffrances. Rencontre avec le professeur Régis Aubry, Chef du pôle Autonomie – Handicap au CHRU de Besançon et Président de la plateforme nationale de recherche sur la fin de vie, membre du Comité Consultatif National d'Ethique.

Le professeur Aubry ne voit pas d'un mauvais œil que la société s'interroge sur le sujet de la fin de vie. Bien au contraire. « La mort, la fin de la vie font partie des sujets tabous. Comme tous les sujets tabous, il vaut mieux qu'ils fassent discussion, plutôt que l'on essaie de ne pas en parler » explique-t-il. Et de poursuivre : « Cela m'apparait essentiel dans une société comme la nôtre que nous débattions de ce genre de sujet ». Ne comptez pas sur le professeur Régis Aubry pour trancher cette délicate question et toutes les interrogations qu'elle suscite. « Plus j'avance en âge, mais aussi en expérience, moins j'ai de certitudes autour de toutes ces questions. L'expérience me rend modeste. Avoir un avis tranché est de moins en moins possible, tant les questions relatives à la fin de vie sont devenues singulières et complexes du fait des avancées techniques et scientifiques de la médecine » ajoute-t-il.

Le législateur doit-il aller plus loin ?

Selon le professeur Aubry, la loi ne peut pas résoudre ces questions. « Le droit doit s'adapter aux évolutions de la société et aux avancées de la science et de la médecine » explique-t-il. Selon le médecin, avant d'envisager de nouvelles mesures législatives, il convient de « faire un bilan du droit existant, des limites de l'application de ce droit, des possibilités de l'appliquer différemment et de mesurer les insuffisances en ce domaine ». « Le rapport à la mort change. Le rapport à la mort évolue. Il change souvent chez une même personne. On aimerait que cela réponde à une logique presque cartésienne – quand je veux arrêter de vivre, il faut que cela soit possible – mais dans les faits, les attitudes sont autres » ajoute le médecin. Et de conclure : « Quand on est au cœur de la finitude, l'homme est confronté à des questions métaphysiques, spirituelles, existentielles avec de fréquents revirements. L'attachement à la vie est très important à mesure que l'on sent que l'on va la perdre ».

Le 28 juin 2017, Mélina Roy, une petite fille de 2 ans avait été tuée par un bus sans chauffeur dévalant une pente douce, à Orchamps-Vennes, dans le Doubs. La petite fille, accompagnée de sa grand-mère, a été tuée sur le coup. L’aïeule avait été grièvement blessée. Aujourd’hui, le chauffeur de 65 ans qui avait stationné et quitté le véhicule, a été condamné à 2 ans de prison avec sursis par le tribunal de Besançon. Il a également été condamné à une annulation de son permis de conduire et une interdiction de le repasser pendant un an. Il devra verser 145 000 euros de dommages et intérêts à la famille de la victime. 

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