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C'est un sujet qui n'a pas fini de susciter de nombreuses réactions. Le projet de doublement de la RN57, entre Beure et Micropolis, divise. Les élus bisontins et grands-bisontins l'on déjà fait savoir. Les prochains conseils municipaux et communautaires devraient être animés. Le milieu associatif n'entend pas également rester en retrait. Rencontre avec deux militants de l'association Vélo Besançon.

Pour étayer leurs propos, Aline Vieille et Romain Pannetier, expliquent qu'il est important de s'intéresser aux études sur le sujet, qui relatent « qu'élargir une voie de circulation automobile augmente considérablement le trafic ». « Cette situation a été observée sur des centaines de projets routiers » explique Romain Pannetier. Et de poursuivre : « une note du ministère de la transition écologique et solidaire circule actuellement sur ce point. Elle fait référence à l'examen de 104 projets différents au cours des dernières années ». Selon le militant associatif, en doublant cette voie, les répercussions sur l'écologie, l'environnement sont réelles, sans oublier le délaissement des autres moyens de transport ( vélo, bus et tram). « On réduit la frustration des bouchons, les usagers n'ont plus de motivation pour réduire leurs trajets et cela génère une hausse de la demande sur le court terme » ajoute-t-il. A plus ou moins long terme, les associations mobilisés et leurs militants craignent « une transformation des communes périphériques de Besançon en zone pavillonnaire et un développement immobilier, provoquant une reconfiguration de la ville générant des transports supplémentaires ». « Je vous fais le pari que d'ici 10/15 ans, le niveau d'encombrement de la voie sera redevenu au même niveau, après un engagement financier de 120 millions d'euros » ajoute Mr Pannetier.

Un collectif d'associations

Un collectif d'associations s'est construit autour de cet enjeu. Ainsi, « Vélo Besançon » a vu « Alternatiba » et « France Nature Environnement » rejoindre son combat. Après avoir répondu à la consultation publique, les militants s'exprimeront de nouveau lorsque l'enquête publique sera lancée. D'autres manières de faire connaître leur opposition et mécontentement restent possibles, comme l'organisation de rassemblements et de manifestations. « Nous sommes très décidés à s'opposer » concluent nos deux interlocuteurs.

Nous avons très peu d'information pour le moment. Selon nos informations, l'incendie que les pompiers étaient parvenus à circonscrire lundi soir est reparti au Russey. Un violent incendie s'était déclaré vers 17h30 rue de Lattre-de-Tassigny.

Les flammes avaient percé la toiture de 600 m2 et s'étaient attaquées aux combles. L'action rapide des sapeurs-pompiers a permis de sauvegarder huit des douze appartements qu'abritait la bâtisse.

La mairie de d'Ornans recrute des emplois saisonniers pour l'été 2021. Différents postes sont à pourvoir au service administratif, Musée, Services Techniques, l'Église ou encore à la médiathèque.

Pour candidater, il faut avoir 18 ans et habiter à Ornans. Les enfants d'élus ou ayant déjà bénéficié d'un emploi d'été à la municipalité ne pourront pas candidater.

Les candidatures seront adressées pour le 30 avril 2021 au plus tard à la Mairie d'Ornans.

Les festivals contre l'article 25 de la loi de sécurité globale. Cet article prévoit le fait qu'un fonctionnaire de la police nationale ou un militaire de la gendarmerie nationale porte son arme hors service même dans les établissements recevant du public.

Si cet article est adopté, les salles de concerts, de spectacles et festivals pourront voir des forces de l'ordre hors service entrer dans ses établissements recevant du public (ERP) avec une arme de service.

Pour les organisateurs de ces évènements, la présence d'armes au sein de ces structures est un grave danger. Pour eux cet article risque d'être extrêmement dommageable et possède des vertus illusoires : « Les Françaises et les Français ne sont pas désireux de vivre dans une société armée ». Les responsables de la Radio, du Festival de la Paille ou encore du Pop Cornes Festival ont exprimé leur désaccord.

En l’honneur de la journée mondiale des droits des femmes lundi dernier, la rédaction met en lumière des femmes importantes de la région tout au long de la semaine. Après la maire de Besançon hier, la coach et légende de l’ESBF Raphaëlle Tervel s’est prêtée au jeu. La championne du monde 2003 s’est confiée sur sa carrière, mais aussi sur l’évolution du sport féminin entre ses débuts et aujourd’hui.

Il est 13h30, Raphaëlle Tervel termine la supervision de son entrainement. Les joueuses de l’ESBF sont en effet en pleine course à l’Europe et viennent d’enchainer deux grosses victoires face à Brest (1e) et Paris 92 (3e). Après un court temps d’attente, la légende du club bisontin nous fait entrer dans son bureau, pour se remémorer avec joie ses souvenirs de joueuse. Un long chemin qui débute à Maîche au début des années 90. Raphaëlle est d’abord une inconditionnelle de football. Malheureusement, le foot mixte n’est plus possible après 13 ans, et aucune équipe féminine n’existe dans le coin. Accro au sport, Raphaëlle se résout à rejoindre la deuxième classe sportive de son collège maîchois, une classe de handball. Un choix purement hasardeux, puisque l’entraineuse bisontine aurait fait le même choix si la deuxième classe avait été « une classe d’escrime ou de tir à l’arc Â», selon ses propres mots. Le hasard fait bien les choses, Raphaëlle Tervel fait ses premiers pas dans le handball et performe. En 1996, elle rejoint Besançon, où l’ailière gauche raffle tout ou presque, avec ce point d’orgue en 2003 : « C’est une année magique. On gagne tout avec le club en faisant un quadruplé. Derrière nous sommes championnes du monde avec l’Équipe de France. C’était vraiment la consécration de partout Â».

Quitter le cocon

Après 10 ans passés à Besançon à tout gagner, Raphaëlle Tervel a besoin d’un nouveau défi, et décide de sauter le pas à l’étranger : « C’était une vraie envie. j’avais fais le tour du championnat de France. J’avais envie de découvrir d’autres championnats, un autre handball, une autre culture. C’était un départ mûrement réfléchi ». Après des piges en Espagne et en Norvège, direction la Hongrie et Gyori, où Raphaëlle Tervel remplit une des seules cases vides de son palmarès, la Ligue des Champions : « C’est pour ça que je suis partie. C’était à l’époque le meilleur club du monde. Quand mon ancien entraineur à Itxako m’a demandé de venir, je n’ai pas hésité une seconde, et j’ai finalement remporté deux Ligue des Champions pour mes deux dernières saisons en tant que joueuse Â». Partir à l’étranger n’a pas seulement permis à l’ailière gauche d’étoffer son palmarès. Aujourd’hui coach, Raphaëlle Tervel mélange les ingrédients français, espagnols, norvégiens, et hongrois, pour produire le meilleur cocktail tactique possible. Malheureusement, la carrière parfaite n’existe pas. Le sport est affaire de romantisme, où joies se mêlent aux peines. Et dans la carrière quasi-parfaite de Raphaëlle Tervel, un regret revient avec insistance. En Équipe de France et malgré 4 participations (Sydney 2000, Athènes 2004, Pékin 2008, Londres 2012), les françaises ne décrochent pas de médaille olympique. Un regret qui ronge la désormais coach des Engagées : « Ã‰videmment qu’il y a des regrets parce qu’on avait largement les moyens, et l’équipe de le faire. C’est la seule chose qui me manque dans le palmarès Â».

« L’égalité homme-femme ? On va dans le bons sens Â»

Dans le monde du handball depuis 25 ans, Raphaëlle Tervel a vu le sport, et plus particulièrement le handball féminin évoluer. Dans les clubs, l’ambiance familiale a laissé place au professionnalisme : « On va dans le bon sens. Quand j’ai commencé, on n’avait pas d‘équipements. On jouait avec des maillots de mecs trois fois trop grands. Même au niveau salarial, je touchais 100 francs alors que maintenant, même les joueuses du centre de formation touchent un petit billet Â». Petit à petit, les clubs se structurent. Managers généraux, analystes vidéos, préparateurs physiques, l’évolution est notable. Le sport féminin est également de plus en plus visible, les matchs étant tous retransmis aujourd’hui : « Il y a beaucoup plus de médias, de magazines spécialisés. Les réseaux sociaux aussi ont permis cet essor du sport et du handball féminin Â». Tout n’est pas parfait pour autant. Le sport féminin fait son trou, mais peine à égaler le sport masculin. Subventions des collectivités, ou encore salaires, les hommes restent devant : « Je ne comprends pas pourquoi il y a plus d’argent pour les hommes que pour les femmes. On fait la même chose, on s’entraîne de la même façon Â».  Raphaëlle Tervel se dit tout de même optimiste sur le sujet, et espère voir les choses devenir plus égalitaires dans un futur proche. Un changement qui passera par des mesures concrètes, comme tente de la faire la Fédération Française de Handball : « La fédération a été la première à donner l’exemple en donnant dès le début des années 2000 une prime identique aux hommes et aux femmes en cas de médaille. On a la chance dans ce sport d’aller tout de même dans le bon sens Â».

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