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Une bonne nouvelle en provenance de Nove Mesto (République Tchèque), où se déroule une nouvelle manche de Coupe du Monde de biathlon.

Ce jeudi, le biathlète Quentin Fillon Maillet a décroché l'or dans le sprint. Le Jurassien signe sa deuxième victoire de la saison. Emilien Jacquelin a pris la 4e place. Antonin Guigonnat est 6e.

Une rixe a éclaté ce jeudi après-midi, vers 16h, à Besançon, dans le quartier Battant, à l'arrêt Viel Picard, dans le tramway. Quatre mineurs ont pris à partie un jeune individu, mineur également.

Ce dernier a reçu un coup de couteau à la jambe. Blessé, il a été pris en charge par les secours et transporté à l'hôpital de la Ville. Les quatre adolescents ont été interpellés et conduits au commissariat de la Gare d'Eau. Ce jeudi soir, le motif de cette violence reste flou.

Le syndicat salarié étudiant CGT et Union départementale CGT renouvellent l’initiative de distribution de colis alimentaire en direction des étudiants durement touchés par la situation sanitaire actuelle. L’opération aura lieu ce vendredi 12 mars de 10h à 16h au 11 rue Battant. La CGT regrette que les mesures annoncées soient davantage des effets de communication que des solutions concrètes. La récente opération de communication de l’Élysée avec les youtubeurs McFLY et Carlito a également du mal à passer auprès de ssyndicats.

À l’occasion de la journée internationale des forêts le 21 mars prochain, l’ONF met en place une programmation événementielle digitale du samedi 13 au dimanche 21 mars. Visites guidées, jeux de piste, ou encore activités ludiques permettront à petits et grands de comprendre le rôle des forêts et des forestiers. En Bourgogne-Franche-Comté, les forêts de Luxeuil et du Chérimont sont notamment concernées.

En l’honneur de la journée mondiale des droits des femmes lundi dernier, la rédaction met en lumière des femmes importantes de la région tout au long de la semaine. Aujourd’hui c’est un nom moins connu mais une femme tout aussi intéressante que la rédaction a souhaité interroger. Léa-Victoria, étudiante en communication, et créatrice du média 3ssor, revient sur son parcours.

En mars 2020, Léa-Victoria décide de lancer son propre média, 3ssor, sur Instagram. Une idée qui éclot après plusieurs mois de réflexion, durant lesquels l’étudiante en communication cherche un moyen d’aider les jeunes créateurs locaux à se faire connaître. En pleine période de confinement, l’étudiante a davantage de temps, et profite d’une explosion des contenus numériques. La recette est simple mais fonctionne : des portraits vidéos de jeunes créatifs locaux, qu’importe le domaine (musique, art, photographie, etc…). Un format « Ã  la Konbini Â», qui séduit. Un an après son lancement, le média compte près de 1000 abonnés, pour 10 portraits réalisés. Un événement a même pu avoir lieu en septembre à l’Éphéméride, à Besançon : « C’était la première rencontre du virtuel au réel. Des artistes que j’avais interviewé ont pu venir discuter entre eux, avec nos followers, ou encore avec les curieux qui passaient par là. C’était chouette, ça leur a permis de mettre en avant leur travail sous une autre approche, plus humaine que sur les réseaux Â».

« C’est encore dur pour certains de croire au fait qu’une femme puisse monter un projet de A à Z Â»

À 3ssor, Léa-Victoria fait tout. Interview, recherche de talent, montage vidéo, community manager. À 20 ans, la jeune femme prend sur son temps libre pour nourrir son projet. Un projet entièrement mené et géré par une femme. Une remarque qui ne devrait même pas être faite tant la normalité de la chose devrait être actée en 2021. Pourtant il n’est pas rare que ce fait étonne chez les nouveaux suiveurs du média 3ssor : « Parce que je suis une femme, certaines personnes se permettent de me dire des choses déplacées. Certains sortent du cadre professionnel, ce qu’ils ne feraient pas avec un homme, et c’est très gênant Â».  Symbole d’un sexisme toujours présent dans les inconscients, les messages parfois reçus par l’étudiante ne sont que le reflet d’une société qui tend vers le mieux, mais reste imparfaite : « Certaines choses ne sont pas encore assez ancrées dans les mÅ“urs des gens. C’est encore dur pour certains de croire au fait qu’une femme puisse monter un projet de A à Z. Là c’est un projet urbain mais ça vaut pour tout type de projet, si demain j’ouvre un garage de voiture c’est pareil !  Â».

Éviter les préjugés dès le plus jeune âge

Pour perfectionner cette société, Léa-Victoria fait le choix de l’éducation. Plus adepte de la discussion que de la punition, l’étudiante partage un constat similaire à celui dressé par la maire de Besançon lundi : le salut passera entre-autre par la transmission aux plus jeunes : « Il faut tout revoir pour éviter les préjugés. Dès le plus jeune âge, on met des poupées dans les mains des filles et des petites voitures dans celles des garçons. Il faut éviter cela pour qu’il n’y ait pas de blocage bête chez ces enfants Â». Avec 3ssor, Léa-Victoria tente à son échelle de lutter pour l’égalité des sexes. L’étudiante tente de multiplier les portraits féminins. Deux ont déjà été réalisés, et d’autres devraient suivre : « Ã‡a me tient beaucoup à coeur d’égaliser les genres dans le média, et montrer qu’une femme peut autant qu’un homme réussir dans n’importe que domaine Â».

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