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La justice a tranché. Au terme de deux heures de délibération, c’est dans la nuit de vendredi à samedi que le verdict a été rendu. Hervé Vurpillot a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises du Doubs, pour tentative de meutre à l’encontre de Abdelsem Babaaroudj. Les jurés ont donc suivi à la lettre les réquisitions qui avaient été prononcées par l’avocat général. Pour rappeler les faits, le cinquantenaire domicilié à Seloncourt est accusé d’avoir ouvert le feu sur son bailleur alors âgé de 33 ans, venant lui réclamer des loyers impayés. La victime, père de deux enfants, est désormais tétraplégique avec une incapacité à 96%. La défense a 10 jours pour faire appel.

Après trois défaites en une semaine face à Saint-Vallier, Andrézieux, et Mulhouse, le BesAC (12e) se devait de montrer un autre visage ce vendredi face à Orchies (11e). Mission réussie pour les hommes de Nicolas Faure qui s’imposent 89-88 dans une rencontre haletante où un véritable mano à mano s’est dessiné tout au long du match. Comme un symbole, c’est le capitaine Glenn Duro qui a délivré ses partenaires sur un contre déterminant au buzzer.

L'incidence de l'épidémie a continué de progresser sur la dernière période de 7 jours en Bourgogne-Franche-Comté où elle demeure supérieure à 300 pour 100 000 habitants ; toujours à près de 500 dans le Doubs. Même s'il reste stable à 7,5%, le taux de positivité des tests confirme le haut niveau de circulation du virus qui a désormais un impact accru sur les prises en charge hospitalières.

Le taux d'occupation des places de réanimation s'élève à 90%, les malades souffrant de COVID-19 représentant près de 60% des malades actuellement en réanimation dans la région. Concernant la vaccination, plus de la moitié des habitants de plus de 65 ans de la région a reçu au moins une première dose

Deux jours intenses d’audience s’achèvent aujourd’hui. Ce procès, celui d’Hervé Vurpillot, trouve son épilogue. Pour rappeler les faits, le cinquantenaire domicilié à Seloncourt est accusé d’avoir ouvert le feu sur son bailleur, Abdelsem Babaaroudj, alors âgé de 33 ans, venant lui réclamer des loyers impayés. Une altercation a eu lieu entre les deux hommes, et l’accusé aurait, selon ses dires, assené un coup de poing au visage de son bailleur, arme en main. Un coup de feu part, et la victime s’effondre. Les experts sont formels : le tir accidentel est impossible. La queue de détente a été pressée, qui plus est, à bout touchant. Aujourd’hui, Abdelsem Babaaroudj est tétraplégique. Une incapacité permanente à 96%. Un déficit total et permanent, nécessitant l’aide d’une personne pour toutes les tâches de la vie courante. Et cette personne, ce sont ses deux enfants, et son ex-compagne.

Les plaidoiries des deux parties civiles représentées par Me Pichoff et Me Dreyfus-Schmidt sont poignantes. Émouvantes. Leurs paroles resonnent dans une salle captivée. La cour est suspendue aux lèvres des deux orateurs aux longues robes noires. Les membres de la famille Babaaroudj se blottissent les uns contre les autres, sanglotent, tentent d’étouffer leurs émotions, puis craquent. Les larmes coulent, les masques tombent, les mouchoirs se défont.

Derrière son pupitre de bois, l’avocat général se lève à son tour. Il énumère, une fois de plus, une pléthore d’éléments à charge à l’égard d’Hervé Vurpillot. Le dossier est épais, douloureux, les pages n’en finissent plus. Et les incriminations non plus. Nul doute selon l’avocat général, le 17 septembre 2015, Hervé Vurpillot a eu l’intention de tuer Abdelsem Babaaroudj. La zone du corps visée, la pression sur la queue de détente, l’inaction et l’absence d’empathie au moment de prévenir les secours, la dissimulation de l’arme, le mensonge. Un triste tableau dépeignant une volonté incontestable de tuer. Cet acte n'étant que reflet accablant de la personnalité de l’accusé, selon l’avocat général. Au terme de son discours, il demandera à la cour de juger Hervé Vurpillot coupable de tentative de meurtre, en requérant la peine de 15 ans de réclusion criminelle.

 

Les policiers pontissaliens ont eu à gérer deux affaires de violences conjugales. Un homme s'est rendu au commissariat de police pour confier qu'il avait été giflé et harcelé par son ex-compagne. Cette dernière n'a pas supporté qu'il lui annonce leur séparation. La femme a été placée en garde à vue, avant d'être laissée en liberté. Elle est en attente d'une réponse pénale.

Concernant l'autre affaire, c'est une femme qui a reçu un coup de poing au visage émanant de son mari. Deux jours d'ITT lui ont été prescrites. Lui aussi n'aurait pas accepté leur séparation. Il y a deux semaines auparavant, la victime avait déjà reçu un coup. L'individu a été placé en garde à vue. Il n'a reconnu que partiellement les faits. Il a fait l'objet d'une composition pénale. Il a également interdiction de regagner le domicile conjugal.

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