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Depuis hier, Grand Besançon Métropole diffuse une large campagne de communication destinée à promouvoir le commerce de centre-ville à l’approche des fêtes de Noël et inciter les Franc-comtois à venir faire leurs achats à Besançon.

Inscrite dans le Plan national de revitalisation et d’animation des commerces, cette campagne à l’échelle régionale a pour objectif de rappeler l’importance du commerce bisontin, sa richesse et sa diversité (1000 enseignes présentes dans le centre-ville et le quartier Battant), de sensibiliser les Franc-comtois à consommer localement durant la période particulièrement propice des fêtes de fin d’année. C’est aussi l’occasion de mettre en valeur le patrimoine architectural et les singularités de la ville.

Ainsi, du 20 novembre aux 15 décembre, la campagne s’affichera donc dans les rues de Dijon, Dole, Gray, Montbéliard, Lons-le-Saunier, Pontarlier, Vesoul, dans les gares de Franche-Comté et de Dijon. Des spots seront diffusés en début de séances dans les cinémas franc-comtois et dijonnais. Une importante campagne digitale est par ailleurs lancée pour toucher également les habitants de la zone frontalière suisse

Le lundi 9 décembre, dans le cadre de la journée sur la laïcité, une classe de terminale économique et sociale du lycée Jules Haag de Besançon a prévu des animations sur cette thématique. L’objectif pour ces jeunes organisateurs est de faire réfléchir un maximum de leurs camarades sur ce sujet, devenu plus que jamais d’actualité ces dernières semaines. Ils y voient une valeur « nécessaire » pour le bien vivre ensemble. Ce sujet de société fait également partie du programme de terminale abordé durant les cours d’éducation morale et civique.

Le programme de la journée a été validé par le professeur principal de la classe et le proviseur de l’établissement. Les adolescents sont en pleine réflexion. Les travaux artistiques et d’écriture sont en cours d’élaboration. Plusieurs temps sont prévus comme la création de visuels qui seront affichés au self, des messages vocaux diffusés durant les pauses, des illustrations sur les fonds d’écran de l’établissement et une mise en scène collective, dans la cour du lycée, pour clore cette journée thématique.

Plein Air a pu avoir accès au rapport détaillé, établi par le Comité départemental de spéléologie du Jura, concernant les ossements retrouvés lors d’une excursion menée par des spéléologues dans le gouffre de Prévalot à Fontenu. Le groupe était alors composé de cinq personnes membre du Spéléo-Club San-Claudien au moment de la découvert. Dans notre précédent article sur le sujet, nous expliquions que les canines retrouvées représentait un indice quant au gabarit et à l’espèce de l’animal. Alors que Gilles Moyne, directeur du centre Athénas, nous partageait sa pensée selon laquelle il s’agirait d’un lynx, le rapport précise la trouvaille. « Un amas de poils (40 à 50 cm de long) en putréfaction très avancée d'où émergeaient les os des pattes et un crâne de chat (10 cm) » et « un squelette dont la taille s'apparente à celui d'un chien de taille moyenne dont les ossements étaient partiellement mélangés au précédent » ont attiré l’attention des spéléologues.

Les causes de la mort se dessinent

Dans ces ossement a été retrouvée « la partie frontale d’un crâne avec toute sa dentition ». Le rapport précise davantage : « la taille et la forme des canines sont celles d'un carnassier et le profil du museau correspond à celui d'un félidé », ce qui correspondrait à un chat deux fois plus gros que celui mentionné au départ. La théorie de Gilles Moyne tient donc la route, le rapport soulignant que « la liste des félins de grandes tailles implantés dans le Jura se réduit au seul lynx ». Quatre phalanges distales comportant toujours leurs griffes, retrouvées dans un même temps, s’ajoutent aux arguments appuyant cette hypothèse.

Alors que le reste du corps ne montre aucun traumatisme, le crâne quant à lui fait état de plusieurs blessures, notamment avec une canine cassée et l’arrière manquant. Des recherches ont été faites afin de retrouver le morceau de la tête, en vain. Le félin aurait pu arriver dans le gouffre dans cet état. Il a pu tomber ou bien être déposé là, une pratique qu’on retrouve dans la chasse comme le rappelle le rapport. Les cloisons osseuses internes se sont retrouvées « désaxées de la droite vers la gauche, comme sous l'effet d'un choc violent directionnel ». Une description faisant penser à un tir, comme le mentionnait le directeur du centre Athénas.

Enfin, le rapport donne une vague indication sur la date probable de la mort du félin. Il fait le parallèle avec une sortie en spéléologie menée le 6 mars 2018, pendant laquelle un corps en décomposition avait été retrouvé mais pas approché. Il pourrait s’agir du même animal. L'enquête en cours pourrait nous en apprendre davantage.

A quelques semaines des élections municipales partielles de Frasne, une réunion publique est organisée ce jeudi soir à 20h à la salle d’animation.

La liste “Unis pour agir au quotidien” portée par Jean-Pierre Vuitton propose aux fraignauds de se rencontrer afin d’échanger sur les projets proposés pour ces élections municipales.

Rappelons que les fraignauds passeront aux urnes les 8 et 15 décembre.