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C’est un moment particulier que vivront ce jeudi les élus du conseil régional de Franche-Comté. Il s’agira de la dernière séance de l’assemblée plénière telle que nous la connaissons actuellement.

En raison de la fusion des régions, la collectivité devient une nouvelle entité. La séance débutera à 10h. Cette journée historique se terminera par un moment de convivialité avec tous les anciens conseillers, élus depuis 1982.

Les surveillants de la maison d’arrêt de Besançon seront en grève ce jeudi. Ils réclament notamment de meilleures conditions de travail et plus d’effectifs.

Ils bloqueront à partir de 6 heures les extractions de détenus et les visites. Avec Mulhouse et Nancy, Besançon est le seul site à participer à cette nouvelle journée de mobilisation nationale.

Le Casino, précédemment détenu par le groupe Barrière, est depuis dimanche la propriété du groupe JOA. L'établissement bisontin affiche de nouvelles ambitions et entame un lifting jusqu'en mars prochain.

On ne présente plus le casino de Besançon. Idéalement situé au cœur de la ville de Besançon, il est le lieu incontournable des soirées festives de la région. Mais comme tous les casinos, il doit faire face à une lente érosion de l’univers du jeu depuis quelques années en France (-15% depuis 2008). A côté des ténors du secteur que sont les groupes Barrière et Partouche, le 3ème groupe Français JOA (21 casinos en France) vient de poser ses valises à Besançon, en rachetant le casino de Besançon. Ce dernier, qui dispose déjà d’un établissement à Luxeuil-les-bains, vient ainsi densifier son implantation sur le secteur, et étudie déjà des opérations de croissance externe en France pour 2016.

« Une vision d’avenir »

Le groupe JOA se démarque notamment par son approche de l’univers du jeu qu’il n’hésite pas à combiner avec le divertissement tout entier. « Plus de 50% de la surface de certains de nos casinos n’est pas dédiée au jeu » déclare Laurent Lassiaz, le Président du directoire. Mais il veut aller plus loin, changer notamment le regard que portent les joueurs sur les établissements de jeu, des établissements fermés et glauques. Une nouvelle vision d’avenir et de transparence que le groupe affiche fièrement, notamment au casino du Lac de Der (Marne) et à la Seyne-sur-Mer (Var). Ce dernier, qui ouvrira prochainement ses portes près de Toulon, dispose de larges baies vitrées et d’une vue imprenable sur la Méditerranée.

« Et à Besançon ? »

Le groupe JOA, qui prépare l’avenir du casino bisontin le sait, il ne pourra pas, cette fois-ci, pousser les murs, et compte bien retravailler son offre. Sa priorité ? miser tout l’abord sur les équipes en place, environ 80 salariés. Ces derniers mois en termes de chiffre d’affaires, le casino de Besançon a même fait un peu mieux que les années précédentes. Le groupe qui vient d’investir 50 millions d’euros, compte en garder 1,5 million pour Besançon.

D’ici mars prochain, l’établissement arborera complètement le violet « made in JOA». Coté jeu, on annonce quelques nouvelles machines, mais c’est bien le « hors-jeu » qui sera scruté à la loupe. Son offre de restauration va notamment évoluer. Pour Laurent Lassiaz, la raison de son investissement à Besançon est un potentiel à développer. « Il faut densifier la fréquentation du casino, grâce à l’innovation et ses produits annexes » martèle-il. Ses ambitions affichées : faire rentrer le casino de Besançon dans le top 50 (actuellement 62ème casino en France). Pendant les travaux, le casino de Besançon reste ouvert aux horaires habituels. Faudra t’il s’attendre à cuisiner avec un chef, ou s’y rendre pour un cours de Salsa, la réponse dans quelques mois.

Dans la nuit de dimanche à lundi, plusieurs individus ont volé une centaine de meules de comté à la fromagerie Napiot de Goux-les-Usiers. Le préjudice est important et pourrait s’élever à 40.000 euros. Une enquête a été ouverte. Elle a été confiée à la brigade de gendarmerie de Pontarlier.

Claude Vermot-Desroches, le président du comité interprofessionnel de gestion du comté se dit « révolté Â». Ses premières pensées vont tout d’abord aux professionnels de la filière « qui voient s’échapper illégalement le fruit de leur travail Â». Pour le responsable, il n’y a pas de doute, « ces productions alimentent des marchés parallèles Â». Selon lui, il est impossible que ces meules de fromage se retrouvent dans une filière conventionnelle. « Son organisation administrative est trop rigoureuse et pointue Â». « Il y a des gens qui gagnent de l’argent en fraudant et des consommateurs qui croient acheter du comté à des personnes honnêtes et qui se font berner. Je suis en colère » ajoute Mr Vermot-Desroches. Et de poursuivre : « Nous avons à faire à des bandes très bien organisées Â».

Davantage de protection ?

Selon Claude Vermot Desroches, les établissements francs-comtois sont déjà très bien protégés contre les vols. Certains ont d’ailleurs fait d’importants investissements en la matière. « Nous pourrons faire tout ce que nous pourrons, mais les personnes qui veulent voler y arriveront toujours Â» explique-t-il. Pour limiter la casse, Mr Vermot Desroches souhaiterait « une surveillance renforcée des forces de l’ordre à proximité de ces établissements et sur les marchés de distribution Â». « Il n’y aurait pas de vol si c’était impossible d’écouler les produits. Ce sont des choses que l’on ne peut plus supporter Â» ajoute-t-il. Claude Vermot Desroches espère que ces individus seront interpellés et que justice sera rendue. Mais pour l’heure, il n’en est pas sûr. Certaines affaires identiques ne sont toujours n’ont pas élucidées à ce jour.

Ce mercredi matin, vers 9h50, à Prémanon, les sapeurs-pompiers de Bois d’Amont et les Rousses ont pris en charge un homme de 42 ans qui a fait une chute d’environ 6 mètres à l’espace des mondes polaires.

La victime, blessée gravement, sans pronostic vital engagé, a été héliportée, médicalisée, sur le CHU de Besançon par héli 25.

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