L’insee Bourgogne Franche-Comté vient de publier une étude sur la pauvreté de la population sur ce territoire. Pour cette étude, une personne seule est dans une situation précaire lorsque son revenu mensuel est inférieur à 990 euros. Environ 1500 euros pour un couple sans enfant et 2000 euros pour un couple avec deux enfants.
En Bourgogne Franche-Comté, en 2012, 352.000 personnes vivent sous ce seuil de pauvreté. Avec 12,8% de la population considérée comme pauvre, contre 14,3% en moyenne métropolitain, la région présente le 5è plus faible taux de pauvreté, derrière la Bretagne, les Pays de la Loire, le Centre-Val de Loire et l’Auvergne-Rhône-Alpes. Néanmoins cette étude laisse apparaître de nombreuses disparités. Des territoires urbains, fortement peuplés et souvent industrialisés, concentrent des populations très impactées par ces difficultés. En Franche-Comté, des villes comme Belfort, Saint-Claude et Montbéliard apparaissent dans ce groupe. Cette pauvreté est majoritairement portée par les jeunes et les familles monoparentales. Les bassins de vie ruraux, peu peuplés et éloignés de l’influence des villes, ne sont pas épargnés. Dans le nord de la Haute-Saône, le taux de pauvreté est également très élevé.
Moins de pauvreté le long de la frontière suisse
Néanmoins, certains secteurs sont davantage préservés. Et ce, même si une grande disparité existe entre les habitants de ces territoires. C’est le cas par exemple sur les bassins de vie situés en périphérie des grands pôles d’emploi comme dans les secteurs proches de Besançon et de Dijon. Mais aussi le long de la frontière suisse où les populations bénéficient des opportunités d’emploi et des hauts salaires helvétiques.