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Tout au long de cette semaine, le Centre de Liaison de l'Enseignement et des Médias d'Information (Clemi), sous l’égide de l’Education nationale, organise la semaine de la presse dans les établissements scolaires de France. Dans l’académie de Besançon, 350 établissements, de la maternelle au lycée, participent à cette action d’éducation aux médias. Cette année, le thème de la liberté d’expression a été choisi. Un sujet plus que jamais d’actualité en ces périodes dramatiques que nous connaissons.

Au cours de cette semaine, en compagnie de leurs enseignants, enfants et adolescents, en fonction de leur âge, apprennent à comprendre les médias, le travail des journalistes et la manière dont ils appréhendent et traitent l’information. Un décodage qui est devenu une nécessité après l’apparition de la théorie du complot qui s’est développée depuis les attentats. Parmi les plus jeunes, beaucoup affirment sur les réseaux sociaux qu’ils ne croient pas ce qu’ils lisent dans les journaux ou voient à la télévision. « Il faut vraiment que les jeunes, les citoyens de demain, sachent apporter leur regard, une critique et avoir un certain recul par rapport à certaines informations qui peuvent circuler sur les médias sociaux. Qu’on les aide, qu’on les éduque et qu’on les guide vers cet apprentissage Â»explique Marie Adam Normand, coordinatrice académique du Clemi.

Apprendre la liberté d’expression

Cette semaine de sensibilisation s’articule autour de la liberté d’expression. « Il faut qu’ils comprennent que nous vivons dans un pays où nous avons la chance d’avoir une liberté d’expression. Il est important de leur apprendre que la liberté de la presse et des citoyens n’existent pas dans tous les pays. La liberté d’expression, ce n’est pas tout dire et n’importe comment Â» complète Mme Adam Normand. Pour mieux maîtriser ces valeurs, de nombreuses actions sont menées jusqu’au 26 mars dans les établissements scolaires francs-comtois : échanges, débats, expositions, réalisation d’un journal, webradio, ... . Les idées ne manquent pas.

A la suite des attentats survenus ce mardi 22 mars à Bruxelles (en Belgique), le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve a annoncé le renforcement des mesures de sécurité en France.

Dans ce cadre, le préfet du Jura a demandé aux forces de sécurité (police et gendarmerie nationales, douanes) du département : de renforcer les contrôles aux frontières communes avec la Confédération Helvétique ; de s'assurer du contrôle systématique des passagers et des bagages transitant par l'aéroport de Dole-Tavaux ; de renforcer la sécurité dans les trois principales gares ferroviaires jurassiennes (Mouchard, Dole et Lons-le-Saunier) et de prendre les dispositions nécessaires afin d'assurer une surveillance accrue des lieux recevant du public et en particulier des lieux de culte.

Dans le cadre du comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté, le collège Malraux de Pontarlier organisait ce mardi une journée consacrée à la sécurité routière pour toutes les classes de 5è. La direction du collège a choisi de s’adresser à cette classe d’âge car prochainement, ces adolescents seront au guidon d’un deux roues et qu’il convient dès à présent de les sensibiliser aux risques liées à la conduite de ces engins et aux dangers de la route.

Tout au long de la journée, les jeunes ont rencontré une dizaine d’intervenants, tous spécialisés dans un domaine bien particulier. Si la police et Mr Grillon, son référent dans les établissements scolaires pontissaliens, rappellent la loi et les sanctions qui s’appliquent aux usagers de la route et aux contrevenants, de nombreuses associations étaient présentes pour sensibiliser les jeunes et évoquer avec eux les drames qui s’y produisent quotidiennement. Des témoignages toujours aussi poignants. Mr et Madame  Chavigny de l’association des traumatisés crâniens ont évoqué la douleur qu’ils ressentent depuis la disparition de leur fils dans un accident de la route. Mr Marotel, qui représente l’association des traumatisés crâniens, est revenu sur les séquelles qu’il a gardées après le terrible accident de moto qu’il a connu en rencontrant sur sa route un chauffard. Les collégiens se sont également exercés à la conduite d’un deux roues sur un simulateur présenté par la sécurité routière. Les pompiers et le passage sur le stand de la voiture auto-choc ont sans doute également marqué les esprits.

Une autre action de sécurité routière sera menée la semaine prochaine. Elle concernera les élèves de 6è qui participeront à un exercice d’évacuation de car.

Dans un bref communiqué, la ville de Morteau annonce le retour du marché sur la place de l’Hôtel de la Ville. Les consommateurs peuvent de nouveau flâner au centre-ville mortuacien tout en faisant leurs emplettes. Rappelons que le marché se tient tous les mardis et samedis dans la cité du Haut-Doubs.

Durant trois jours, jusqu’à mercredi, le conseil départemental du Doubs vote son budget primitif 2016 et son nouveau projet départemental pour la période 2016/2021. Lors de son introduction Christine Bouquin, la présidente, a dressé le contexte qui a influencé les choix qui ont conduit à l’élaboration de ce budget. « La réforme territoriale, l’augmentation des dépenses sociales, la baisse des dotations de l’état et le taux d’endettement de la collectivité Â» ont obligé la nouvelle majorité à réduire les dépenses pour ne pas augmenter les impôts.

La nouvelle présidente évoque un budget 2016 « solide, volontaire et foncièrement approprié au contexte actuel Â». Son montant s’élève 569,4 millions d’euros, en légère baisse de 0,7% par rapport au document présenté en 2015 par Claude Jeannerot et son équipe. Ce budget est marqué par la baisse de l’investissement qui passe de 80 millions en 2015 à 68 millions en 2016. Les économies s'effectueront  sur la culture, le fonctionnement de la collectivité et les subventions aux associations.

Les investissements porteront notamment sur la modernisation et la maintenance des routes départementales (25 millions d’euros), le développement du Très haut débit (3 millions d’euros), le soutien aux communes et à leurs groupements (18,6 millions d’euros) et les collèges (12 millions). L’autonomie, l’insertion et l’enfance sont également au cœur des préoccupations du conseil départemental du Doubs qui leur alloue un budget global de 275 millions d’euros.

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