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J-5 avant le 2è tour des élections législatives. Dans la 2è circonscription du Doubs, le match oppose Eric Alauzet (SE), qui soutient Emmanuel Macron et son mouvement, et Ludovic Fagaut, le candidat de l’alliance les Républicains / UDI. Au soir du 1er tour, Eric Alauzet est arrivé largement en tête avec 42,43% des voix. Ludovic Fagaut a recueilli 20,98%.

Ludovic Fagaut croit en ses chances. Il explique qu’il s’agit « d’un duel gauche/droite. Avec un député sortant de la gauche qui a soutenu la politique menée par François Hollande Â». Mr Fagaut a la dent dure contre son opposant. « Le député sortant a usé d’une investiture qu’il n’a jamais obtenue. Il s’est fait passer pour le candidat d’En Marche. Alors qu’il ne l’est pas. Ce qui a mené de l’ambiguïté et du trouble chez les électeurs Â» avance-t-il.

Ludovic Fagaut, actuel vice président du Conseil Départemental du Doubs, se présente comme «  un candidat de 39 ans de la nouvelle génération de la droite et du centre Â». « Je suis très clair dans mes idées et mes convictions Â» explique-t-il. Et de poursuivre : « Je défends la libéralisation du travail, le mérite, la famille, l’autorité de l’état et la responsabilité Â» argumente-t-il. Selon lui, Eric Alauzet est « comptable de la politique des années Hollande. A savoir, le matraquage fiscal, la hausse du chômage ou la loi Taubira Â».

D’ici vendredi soir, le challenger poursuit sa campagne à la rencontre des habitants de sa circonscription qu’il invite à soutenir sa candidature.

Dans un communiqué de presse, les sections du Parti Socialiste du Haut-Doubs font savoir qu’elles appellent les électeurs de gauche à soutenir Sylvie Le Hir, la candidate de la République en Marche dans la 5è circonscription du Doubs. Rappelons que les socialistes du Haut-Doubs ont fait le choix de ne pas présenter de candidat pour ce scrutin.

« Ce soutien ne nous empêchera pas d’être vigilants aux mesures qui seront prises au niveau national et qui ne nous sembleront pas correspondre aux valeurs de justice sociale, de solidarité, et d'égalité que nous défendons et que nous continuerons à défendre car notre pays a besoin de Gauche’ Â» ajoute l’écrit.

Le projet de création d’une école alternative à la Rivière Drugeon, dans le Haut-Doubs, ne passe pas. L’association Laïque de Pontarlier monte au créneau et s’est fendue d’une lettre ouverte pour alerter la population et les élus de la République. Le collectif s’inquiète de cette démarche qui consiste à créer un autre système d’éducation, en parallèle des institutions existantes et reconnues. « Ce projet laisse sous-entendre que dans l’école publique, l’éducation ne serait pas bienveillante. Ce dénigrement nous a fait réagir. Il ne faudrait pas fragiliser l’Education Nationale en faisant sa petite école alternative Â» s’insurge Karine Grosjean, la présidente de l’association pontissalienne. Et de poursuivre : « L'école publique est laïque et gratuite ; elle est en cela un des piliers de notre République une et indivisible. Laïcité et gratuité sont deux remparts à la discrimination et au communautarisme. Aussi, l'inquiétude est légitime lorsque l'on voit fleurir sur notre territoire des lieux dits « d'éducation alternative Â» financés par les familles ». Les membres de l'Association Laïque de Pontarlier s'inquiètent « de ces offres alléchantes pour des familles en quête de réponses nouvelles faisant écho à leurs inquiétudes Â».

Une implantation polémique

La Présidente de l’association Laïque de Pontarlier regrette également le choix d’implantation de la classe qui devrait se dérouler dans des locaux municipaux. « Comment une municipalité peut-elle installer dans des locaux municipaux une école privée concurrente de l’école publique communale ? Quel message est envoyé par des élus à l'équipe pédagogique de l'école publique de cette commune et aux parents qui y mettent leurs enfants ? Â» écrit le colectif. L'Association Laïque de Pontarlier souhaite que « l'Etat se penche sérieusement sur l'installation de tels établissements en renforçant les conditions d'ouverture et le contrôle de ces lieux et des personnels qui y interviendront Â».

Si la saison des clubs sportifs bisontins s’est conclue ou devrait se terminer prochainement, nombreux sont ceux qui préparent déjà l’année prochaine. Le Handball avec l’ESBF en tête doit réitérer sa belle 4ème place en LFH. Côté football, de nouveaux projets ont été mis en place, à commencer par le Racing Besançon et le Besançon Football, tous deux évolueront en Nationale 3 la saison prochaine. Comme chaque année, la ville de Besançon a son mot à dire et surtout son rôle à jouer, notamment au niveau financier. Depuis 3 ans, les subventions aux associations sportives régressent, malgré les bons résultats. Mais pour la saison à venir, la municipalité a décidé de maintenir son enveloppe d’1,4 million d’euros. Abdel Ghezali, l’adjoint aux sports à la ville de Besançon, confirme l’ensemble de ses soutiens aux associations. Ainsi, le Racing Besançon percevra une subvention identique à la saison précédente (80.000 euros). Le Besançon Football, né de la fusion du Besançon FC et du PSB, recevra 90.000 euros. L’élu bisontin évoque également les 380.000 euros consentis au Grand Besançon Doubs Handball et les 390.000 euros à l’ESBF. Pour soutenir son parcours en Coupe d’Europe, la cité et le Grand Besançon lui accordent une subvention supplémentaire de 60.000 euros.

Pas de projet de grand pôle sportif

À cette aide financière, s’ajoute une aide matérielle. Montboucons, Orchamps, Malcombe, tous ces lieux ont ou vont bénéficier de travaux de rénovation. La ville préfère ainsi améliorer ces sites plutôt que de financer la construction d’un grand pôle sportif. « Ce serait mentir aux Bisontines et aux Bisontins que de leur dire que l’on va créer un grand pôle sportif. Nous n’en avons pas les moyens aujourd’hui. Nous disposons d’outils qu’il faut encore améliorer Â» conclut Mr Ghezali.

L’info est évoquée par l’Est Républicain. Julian Roux, le coach du PSB, quitte la formation bisontine. La fusion avec le Besançon FC a eu raison de cette collaboration qui aura duré trois saisons.

Dans l’article de presse, le technicien regrette le manque de clarté des dirigeants du PSB qui l’ont tenu à l’écart de leurs négociations avec le BFC. Rappelons que le PSB et le Besançon FC ne forment plus qu’un club : le Besançon Football.

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