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Présidentielle 2022 : La jeunesse et le Rassemblement National

Publié le 24 Mar. 2022 à 15:03
Tags: election presidentielle 2022 | Politique | Rassemblement National | jeunesse |
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Présidentielle 2022 : La jeunesse et le Rassemblement National

À l’approche de l’élection présidentielle, dont le premier tour aura lieu le dimanche 10 avril, puis le second tour le dimanche 24 avril 2022, Plein Air a rencontré des jeunes engagés politiquement. Nous leur donnons la parole ces prochaines semaines afin d’évoquer quelques thématiques, portant notamment sur la jeunesse. Chaque parti politique acceptant de répondre sera représenté. Cette semaine nous nous sommes entretenus avec Steven Fasquelle, 23 ans, étudiant en pharmacie en 4ème année à Besançon, responsable des jeunes avec Marine dans le Doubs, et conseiller municipal à Bethoncourt.

 

Depuis combien de temps êtes-vous engagé politiquement, et pourquoi avoir choisi le Rassemblement National ?

Alors ça fait un peu plus de 3 ans que j'ai pris ma carte au Rassemblement national. Ça fait longtemps que je suis la politique. Depuis très jeune, lorsque j’avais 12-13 ans, je suivais déjà les débats de l'époque. Et le Front National, puis maintenant le Rassemblement National, ont toujours porté un discours clair et ont toujours apporté des propositions judicieuses sur de nombreux aspects de la société. Comme l'immigration, la sécurité, le pouvoir d'achat, la protection animale, la santé, etc.

 

Aujourd’hui, en quoi un jeune peut-il se retrouver dans la politique du RN ?

Les propositions de Marine Le Pen et du Rassemblement National, au niveau des jeunes, sont plutôt des propositions axées sur le pouvoir d'achat. Parce que les jeunes sont malheureusement les premières victimes de la baisse du pouvoir d'achat, de l'augmentation des charges, de l'augmentation des taxes. Et étant donné que nous avons bien souvent des moyens très limités, surtout quand on fait des études, nous sommes les premiers impactés, notamment avec les seniors, à ce sujet.

 

Certains candidats se sont positionnés sur le droit de vote à 16 ans. Marine Le Pen est plutôt mitigée. Qu’en pensez-vous à titre personnel, et quel ressenti avez-vous auprès des autres jeunes du RN ?

Je ne parlerai pas au nom de Marine Le Pen, mais à titre personnel je suis plutôt contre. Parce que beaucoup de jeunes ne s'intéressent pas encore à la politique, et n'ont pas encore remarqué qu’elle joue un rôle extrêmement important pour la société. Je pense qu’à 16 ans, rares sont les jeunes qui s'y intéressent vraiment, qui pèsent le pour et le contre à chaque proposition, qui essayent d'être neutre, et d'écouter tout le monde. Je trouve qu'on est peut-être encore trop immatureo à 16 ans.

 

Est-ce que localement vous ressentez un fort engouement autour du Rassemblement National, et quels pourraient-être les atouts, les arguments, qui inciteraient les jeunes à se mobiliser aux urnes en avril prochain ?

Il y a une forte mobilisation, on est à peu près 40 jeunes, donc c'est plutôt pas mal pour un département comme le Doubs, qui est un département assez peu peuplé. Au niveau de l'accueil sur le terrain, il est extrêmement bon. Que ce soit dans les campagnes, les terrains qui nous sont favorables traditionnellement, mais également en ville. On reçoit aussi de très bons accueils quand on fait des actions, par exemple au centre-ville de Besançon, alors qu'on sait très bien que de base Besançon ne vote pas vraiment pour nous. L'accueil est très bon, et on remarque qu'il s'améliore campagne après campagne. Il y a véritablement un engouement derrière celle de Marine Le Pen, et on arrive même à toucher un électorat qui ne correspond pas forcément à notre électorat traditionnel. On a beaucoup de personnes qui disent venir de la gauche, et qui veulent s’engager à nos côtés. Des personnes qui ne votaient pas pour nous, mais qui sont totalement contre le pass sanitaire, parce qu'ils le jugent, à raison, liberticide, et restreignant les droits constitutionnels. On arrive à toucher un certain nombre d’électeurs qu'on ne touchait pas avant, et c’est une des forces de notre campagne.

 

Quelle qualité ferait de Marine Le Pen une bonne présidente de la République ?

Je pense que tout le monde peut dire que Marine Le Pen est une femme combative et courageuse. Elle a affronté, par sa situation personnelle, de nombreux événements dramatiques dans sa vie, et elle s'est toujours relevée et s'est toujours battue. À chaque fois elle en est revenue plus forte. On l'a « enterré Â» de nombreuses fois, et à chaque fois elle est également revenue. La principale qualité qu'elle pourrait avoir, c'est d'être une femme de conviction. Car ses convictions n’ont pas changé, elles sont claires. C’est également une femme qui va respecter ses promesses, respecter son programme, et surtout l'appliquer pour les Français. C'est vraiment notre objectif principal.