Ce mercredi soir, à 20h, l’ESBF affronte Fleury dans le cadre d’une nouvelle journée de championnat en D1 féminine. Après leur défaite en Coupe d’Europe en Hongrie (38-30), les Engagées n’ont pas le droit à l’erreur. Sébastien Mizoule l’exprime lui-même, « perdre ce match serait « une contreperformance ». Rappelons que les visiteuses sont actuellement lanternes rouges. Elles présentent un triste bilan comptable, avec aucune victoire sur les dix matches disputés.
Changer de braquet
A Besançon, Sébastien Mizoule n’a pas envie, mais pas envie du tout, d’offrir la première victoire de la saison aux Fleuryssoises. « Si nous perdons, ce serait une faute professionnelle » explique l’entraîneur, bien « décidé à changer de braquet » dans son coaching pour réveiller un groupe « trop gentil ». « Si je devais partir à la guerre, je ne saurais vraiment pas qui prendre, à part une Pauline Robert» lance-t-il. S’il ne remet pas en cause le jeu de ses joueuses, Sébastien Mizoule leur reproche leur engagement et leur combativité. Selon lui, les filles doivent aller puiser dans « leur amour propre ». Il leur demande de s’investir et de se plonger complètement dans l’univers qui est le leur.
Faire preuve de résilience
C’est donc dans ce contexte particulier, à quelques jours d’un deuxième match de Coupe d’Europe très important à Besançon, contre Sola, que les Bisontines vont disputer ce match de championnat. La révolte est attendue. Pour Sébastien Mizoule, les matches à venir d’ici la fin janvier doivent se transformer par des victoires, « pour avoir le sourire en février prochain » et aborder avec sérénité les rencontres de février contre les cadors du championnat.
L'interview de la rédaction