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En raison de la situation sanitaire du pays, il a été décidé d’annuler purement et simplement l’édition 2022 de la Transju’Jeunes qui devait se dérouler le mercredi 26 janvier  aux Rousses. Depuis plus de 30 ans, La Transju’Jeunes est LE rendez-vous, de tous les jeunes de 7 à 19 ans, passionnés de ski de fond. C’est la deuxième année consécutive que cet évènement est bousculé par la pandémie.

L’échéance approche à grands pas. Ce dimanche, à 14h, l’ESBF affronte les Hongroises de Monsonmagyarovari pour le compte du 1er tour des phases de poule de la Coupe d’Europe. Le départ est prévu ce samedi. Les Bisontines sont plus que jamais déterminées pour affronter cette formation, que personne n’attendait vraiment à ce niveau.  Selon Sébastien Mizoule, le coach bisontin, seule une défense imprenable permettra à son groupe de l’emporter. Avec une moyenne de 32 buts en championnat cette saison, les Hongroises sont réputées pour être solides en attaque. En revanche, elles prennent aussi des buts. Les statistiques en laissent apparaître une trentaine par confrontation.

« Être dans le combat »

Sébastien Mizoule a demandé à son équipe de montrer un autre visage que celui qu’elle a dévoilé  mercredi soir face à Dijon. « Il faudra être beaucoup plus dans le combat. Refuser de perdre ses duels » explique-t-il. Et de poursuivre : « Il faut qu’individuellement, on se secoue un petit peu plus les puces. Le mot d’ordre, c’est défendre fort. Les Hongroises n’ont rien à voir avec Dijon. C’est plus grand. C’est plus costaud. Ca tape fort ».

Départ prévu demain matin

Après une ultime séance d’entraînement demain matin à Besançon, le groupe prendra la direction de la Hongrie. Son arrivée est prévue vers 19h. Le match est programmé à 14h et le retour en Franche-Comté dans la nuit de dimanche à lundi.

L'interview de la rédaction

 

Dans le Haut-Doubs, Elodie Prévalet, maman et secrétaire de direction, et Clémence Descourvières, une amie, se préparent  à participer au trophée des Roses des Sables qui se disputera en octobre prochain dans le désert marocain. L’échéance est encore longue, mais il convient de s’y préparer dès à présent. Les aventurières souhaitent atteindre un budget de 18.000 euros pour s’assurer un périple  avec le moins d’accrocs possibles.

Ces deux femmes sont loin d’être des novices en la matière. Elodie  est une habituée du bitume. Elle a eu l’occasion de participer à des championnats de France de rallye avec son mari. Clémence est une passionnée de sports automobiles. Certains évènements, dont le Paris Dakar, n’ont plus de secrets pour elle.  En se lançant dans cette aventure, les deux copines ont envie de « sortir de leur zone de confort, se prouver des choses à elles-mêmes et à leur entourage et montrer que les femmes peuvent aussi s’imposer dans des sports et des disciplines qui seraient, en tout cas sur le papier, davantage réservés aux hommes ».

Un périple de 5.000 kilomètres

Que le défi s’annonce des plus périlleux. 5.000 kilomètres attendent les participantes, qui vont tenter de réaliser un parcours quotidien en réalisant le moins de kilomètres possibles. Une véritable course d’orientation en plein cœur du désert marocain. La compétition est un point important, mais cette belle course véhicule également des valeurs de solidarité. Au cours de cette expédition, elles apporteront un soutien aux  enfants défavorisés du Maroc et pour chaque kilomètre parcouru, un euro sera redistribué à la lutte contre le cancer du sein. Pour réaliser leur challenge, les deux aventurières sont à la recherche de partenaires. Un soutien qui sera mis en valeur médiatiquement, via leurs réseaux sociaux, leur 4X4 engagé dans la compétition et les médias locaux et nationaux qui suivront la course.

Pour obtenir de plus amples informations : 06..87.64.59.55 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Il est également possible de se rendre sur la page Facebook nouvellement créée : https://www.facebook.com/leslionnesroses Une cagnotte est également en ligne pour les particuliers qui souhaitent apporter un soutien financier : https://www.leetchi.com/c/les-lionnes-roses

L'interview de la rédaction

Hier soir, les Pontissaliens ont longtemps tenu leur cage inviolée face au leader de la poule, mais un relâchement à cinq minutes du terme est venu doucher les espoirs locaux.


Un scénario cruel  

C’est sous un froid polaire que les jeunes de Pontarlier ont reçu hier les Lyonnais. Mais les conditions n’ont pas refroidi les protégés de Romain Pogeant, qui auront fait douter les Lyonnais pendant la quasi-totalité du match. Bien en place défensivement et généreux dans les efforts, les locaux n’auront concédé que très peu d’occasions dans ce match. Ils auraient même pu, par deux fois, avec un peu plus de justesse dans le dernier geste, prendre les devants au tableau d’affichage. Finalement, c’est à la 87ème minute que les Pontissaliens vont craquer. Sur une action collective rondement menée, les Lyonnais se sont offert la victoire. Après un centre venu de la droite, Joris Manquant, étrangement seul dans la surface, plaçait un coup de tête qui allait tromper Arthur Vichet. Un scénario cruel pour Pontarlier, qui était proche d’obtenir un point face à l’ogre de la poule.


« Ça se joue sur des détails »

Romain Pogeant livrait une analyse très juste à la fin du match. « C’est rageant parce qu’on a fait ce qu’il fallait aujourd’hui, mais ça se joue sur des détails, ça fait partie de l’apprentissage ». C’est d’autant plus dommage qu’avec le point du match nul, les joueurs de Pontarlier auraient quitté la dernière place au classement. Le relâchement coupable de la fin de match aura donc coûté cher aux joueurs de Romain Pogeant. « On est en décalage sur le début de l’action, on n’est pas au marquage sur le centre et on se fait punir, c’est dommage » explique l’entraîneur. Il va désormais falloir oublier cette défaite et s’appuyer sur les bonnes choses qui ont été faites hier soir, pour aborder les matchs décisifs qui vont arriver prochainement.


Interview de la rédaction, Romain Pogeant (Coach des U19 nationaux) :

L’ESBF a remporté ce mercredi soir son derby face à Dijon dans le cadre d’une nouvelle journée de championnat en D1 féminine. Les Engagées ont vaincu les Bourguignonnes sur le score de 31 à 33. Un résultat encourageant à quelques jours de leur déplacement en Hongrie en Coupe d’Europe.

Du 4 au 20 Février, la planète aura les yeux rivés sur Pékin pour la vingt-quatrième édition des Jeux Olympiques d’hiver. La capitale chinoise deviendra à cette occasion la première ville dans l’histoire à avoir accueilli les Jeux Olympiques d’été et d’hiver.  


Des JO sous le signe du Covid

Après les Jeux Olympiques de Tokyo l’été dernier, cette édition de Pékin sera la deuxième à se dérouler en pleine pandémie de COVID-19. Un casse-tête pour les athlètes, qui ne devront pas quitter la bulle sanitaire mise en place par les autorités chinoises. Les athlètes non-vaccinés devront effectuer une quarantaine de 21 jours à leur arrivée, et les autorités recommandent grandement aux athlètes d’ores et déjà vaccinés de faire une dose de rappel avant d’arriver en Chine. Aucun contact ne sera permis avec des gens à l’extérieur de cette bulle sanitaire, et seul les résidents chinois seront autorisés à assister aux épreuves. Enfin, les 3000 athlètes attendus à Pékin devront réaliser un test de dépistage tous les jours, pour éviter toute propagation du virus au sein des villages olympiques.

Des infrastructures colossales

Pour permettre à Pékin de devenir la première ville de l’histoire à accueillir à la fois les Jeux Olympiques d’été et ceux d’hiver, les autorités chinoises ont mis les petits plats dans les grands. Quelques sites utilisés lors des JO de 2008 seront réutilisés pour l’occasion. Le fameux « Nid d’oiseau », théâtre des exploits d’Usain Bolt, sera utilisé pour les cérémonies d’ouverture et de clôture. Le « Cube d’eau », qui avait vu Michael Phelps brillé en 2008, a été transformé en « Cube de glace » et accueillera les épreuves de curling. Au cœur de la ville, un édifice flambant neuf a vu le jour. Le « Ruban de glace », pouvant accueillir jusqu’à 12 000 spectateurs, sera le théâtre des épreuves de patinage de vitesse. De nombreux autres sites ont également été créés, comme la plateforme de « Big Air », haute de 60 mètres et installée au cœur d’une ancienne aciérie, ou la piste de bobsleigh au centre national de glisse, la première à voir le jour sur le territoire chinois.


Une logistique impressionnante

Les épreuves de ces JO d’hiver auront lieu sur trois zones différentes, à savoir Pékin, Yanqing et Zhangjiakou. Toutes les zones seront équipées d’un village olympique, afin de réduire au maximum les déplacements entre les différents sites. Les cérémonies d’ouverture et de clôture auront lieu à Pékin, tout comme les épreuves de glace, à savoir le curling, le hockey sur glace, le patinage artistique et de vitesse ainsi que les épreuves de ski big-air et snowboard big-air. Le village olympique composé de 2300 lits, est installé au cœur de Pékin. La deuxième zone, celle de Yanqing, sera située à 75 kilomètres de Pékin. Elle accueillera les épreuves de glisse, à savoir le bobsleigh, la luge et le skeleton, ainsi que les épreuves de ski alpin. Un village olympique pouvant accueillir jusqu’à 1400 personnes sera également présent à Yanqing. Enfin, la dernière zone sera située à Zhangjiakou, à environ 180 kilomètres de Pékin. Cette zone accueillera la majorité des épreuves de ski et de snowboard, à savoir le ski et le snowboard acrobatique, le saut à ski, le ski de fond, le combiné nordique ainsi que le biathlon. Le village olympique de cette zone pourra accueillir jusqu’à 2600 personnes.

Les chances de médailles françaises

Après avoir obtenu 15 médailles lors des deux dernières éditions des JO d’hiver, la France peut espérer battre son record de médailles à Pékin. Le biathlon est l’épreuve dans laquelle les Français ont le plus de chance de briller. Emilien Jacquelin, leader de la coupe du monde, et Quentin Fillon Maillet, son dauphin au classement, devraient sauf catastrophe, remporter plusieurs médailles. Chez les femmes, Anaïs Bescond, Julia Simon, Anaïs Chevalier-Boucher et Justine Braisaz constituent de grandes chances de médailles également. En ski alpin, Alexis Pinturault et Clément Noël seront très attendus au vu de leurs formes actuelles. En ski acrobatique, Perrine Lafont, reine de la discipline, se rendra à Pékin avec l’objectif de conserver son titre. Enfin, Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron auront à cœur de ramener l’or en patinage artistique, après avoir ramené l’argent en 2018. Il y aura également des chances de médailles en ski cross et snowboard cross.

PleinAir a décidé de consacrer cette semaine aux grands rendez-vous de 2022 dans la région. Aujourd’hui nous avons choisi de faire un premier focus sur le monde du sport. La rédaction fait le point sur les ambitions et les échéances à venir concernant l’ESBF, le Tour de France, le Racing Besançon, et le FC Sochaux-Montbéliard.

 

L'ESBF à la conquête de l'Europe

A la sortie d’une excellente saison, l’ESBF a retrouvé l’Europe et son public. Les Engagées disputent actuellement la Ligue Européenne Féminine de Handball. Leur dernière confrontation remonte au mois de novembre où elles ont battu à deux reprises les Espagnoles de l’Atletico Guardes, leur permettant d’arriver en phase de poule. Elles devront désormais terminer à la première ou deuxième place du groupe afin d’accéder aux quarts de finale. Elles affronteront en match aller-retour les équipes de Sola HK (Norvège), HC Lokomotiva Zagreb (Croatie) et Motherson Monsonmagyarovari (Hongrie).

 

FSCM : Un départ tonitruant, un milieu de saison plus difficile

Comme très souvent, le FC Sochaux-Montbéliard avait réussi son début de saison avec 8 victoires lors des 12 premières rencontres, les propulsant rapidement en tête de Ligue 2, aux coudes à coudes avec Toulouse. Mais la formation d’Omar Daf s’est un peu essoufflée par la suite, ne gagnant qu’un seul match lors des 7 dernières journées. Les Lionceaux pointent actuellement à 5ème place, à 5 points du leader Ajaccio. Rétrogradé en Ligue 2 depuis 2014, cette année sera-t-elle la bonne pour le FSCM ? Les jaunes et bleus retrouveront-ils la prestigieuse Ligue 1 pour le plus grand bonheur des supporters qui espèrent ce retour chaque année ? Réponse le 14 mai, au soir de la 38ème et dernière journée.

 

National 3 : Carton plein pour le Racing Besançon 

10/10 pour le Racing Besançon en ce début de saison. Les bisontins ont remporté leurs dix rencontres en National 3 et se retrouvent plus que jamais en pole position pour accéder au championnat de National 2 la saison prochaine. Même s’il reste encore 16 matchs à disputer pour la formation de Jean-Marc Trinita avant d’être sacrée championne, les bisontins disposent de la meilleure attaque (25 buts marqués) et de la deuxième meilleure défense (7 buts encaissés) du championnat. Une équipe qui, pour l’heure, présente tous les atouts pour prétendre à cette montée, tant ils dominent sereinement cette première partie de saison.

 

Tour de France 2022 : Une arrivée à La Planche des Belles Filles, un départ à Dole

Après trois étapes au Danemark débutant par un contre-la-montre individuel de 13km à Copenhague en ouverture le vendredi 1er juillet 2022, le peloton retrouvera les pavés de Paris-Roubaix lors de la 5e étape. La Planche des Belles Filles, pour la 6e fois depuis 2012, s'invite sur le parcours, et pour la deuxième fois, la version « super » de l'ascension sera empruntée : une rallonge très pentue de plus d'un kilomètre sur du chemin blanc, avec un passage à 24 % juste avant la ligne. Une montée sèche risquant de créer une première hiérarchie entre grimpeurs. Le lendemain, le peloton s’élancera depuis Dole, la ville de Louis Pasteur qui fêtera en 2022 le bicentenaire de sa naissance, ayant déjà accueilli le Tour de France à trois reprises. Traversant les reliefs jurassiens, en passant par Champagnole, Morez, ou encore le Col du Mollendruz, cette étape de 183,5km s’achèvera à Lausanne et devrait ravir les puncheurs, ces derniers s’affrontant sur la côte du Stade Olympique, sur 4,8 km à 4,6 % de moyenne, avec un passage à 12 % au niveau de la flamme rouge.  

Après une longue trêve, les Engagées retrouvent la compétition ce mercredi à 20 h, avec un déplacement à Dijon pour un derby Burgo-Comtois.

Un derby pour la reprise

49 jours après leur dernier match de championnat remporté face à Toulon (33-24), les Bisontines vont se déplacer du côté de Dijon pour débuter la deuxième partie de la saison. Et c’est donc un derby face à la JDA Dijon qui attend les Engagées. Sixièmes au classement avec 19 points, les joueuses de Sébastien Mizoule pointent à une petite longueur des Dijonnaises qui occupent la cinquième place, avec 20 points au compteur. Ce match constitue donc une opportunité parfaite pour chiper la cinquième place aux Dijonnaises, et s’adjuger la suprématie régionale.

« L’objectif est de réaliser un 4 sur 4 en championnat au mois de janvier » Sébastien Mizoule.


Un groupe quasiment au complet

Pour ce déplacement à Dijon, Sébastien Mizoule pourra compter sur un groupe quasiment au complet. Une aubaine pour le coach de l’ESBF à l’approche d’une période très intense avec des matchs tous les trois jours. « J’ai encore quelques incertitudes pour le groupe de demain, mais j’ai du choix, et quasiment toutes les joueuses sont opérationnelles » déclare l’entraîneur. En effet, seul Clarisse Mairot, encore en convalescence par rapport à ses fractures au visage, et Sakura Hauge, touchée à la cheville lors du mondial en Espagne, seront absentes du côté de l’ESBF.


Interview de la rédaction, Sébastien Mizoule (Coach de l'ESBF) : 

 

Pour la première fois, une manche de coupe du monde de ski de fond se déroulera dans la région. Cet événement majeur, qui se déroulera au Stade Nordique des Tuffes, verra les cadors de la discipline s’affronter juste avant de s’envoler pour les Jeux olympiques.

Une belle fête du ski de fond

Ce sera donc une grande première pour la station des Rousses, qui aura la lourde tâche d’organiser une épreuve de la coupe du monde de ski de fond. Une organisation titanesque certes, mais qui permettra aux amateurs de ski de fond de voir les meilleurs athlètes de la discipline s’affronter sur le Stade Nordique des Tuffes. Seulement quinze jours avant le début des Jeux olympiques d’hiver de Pékin, l’épreuve de coupe du monde des Rousses aura des allures de répétition générale pour les athlètes. Avec 121 hommes et 101 femmes inscrites, ce sont plus de 220 athlètes au total qui seront présents lors de ce week-end de compétition. Tous les spécialistes seront présents, et les favoris comptent bien profiter de cette occasion pour montrer toutes leurs qualités au public jurassien.

Un programme chargé

Trois jours de courses sont au programme, et les hostilités débuteront dès le vendredi avec les courses sprints sur 1 et 3 kilomètres. Le samedi sera dédié aux courses skate. Une course de 10 kilomètres pour les dames et 15 kilomètres pour les hommes, sur une piste de 5 kilomètres. Enfin, la poursuite en classique aura lieu le dimanche, avec une nouvelle fois, 10 kilomètres pour les dames et 15 kilomètres pour les hommes, mais cette fois-ci autour d’une boucle de 3,7 kilomètres. Un tracé qui s’annonce compliqué pour les skieurs, avec notamment une section très pentue mesurée à 20 %, le record pour cette coupe du monde. Un véritable cauchemar donc pour les athlètes, mais une aubaine pour les spectateurs qui pourront sans nul doute assister à des courses spectaculaires.

 

Plus que quelques heures à attendre pour les footballeurs de Jura Sud. Ce dimanche, à 18h30, les Jurassiens affrontent l’AS Saint-Etienne pour le compte des 16ès de finale de la Coupe de France. Cette génération, coachée par Valentin Guichard, peut entrer dans l’histoire. Jamais le club du président Edmond Perrier n’a atteint ce niveau.  Dans le Jura, on espère revivre les mêmes sensations qu’en 1998. Cette année-là, les Jurasudistes avaient battu les Verts en 64ès de finale de l’épreuve. Un exploit que personne n’a oublié.