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Selon des chiffres rapportés par l’Insee, le nombre de naissances en France a atteint en 2022 son niveau le plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. 726.000 bébés sont nés dans le pays l’an dernier. Ce qui correspond à une baisse de 2%  par rapport à 2021.  L’étude précise que l’âge moyen des mères ayant accouché en 2022 s’établit à 31 ans, soit un an de plus qu’une décennie plus tôt. Il était de 26 ans en 1970.


Gabriel Attal, en compagnie notamment d’Elisabeth Borne, a décliné ce mercredi après-midi le plan anti-harcèlement. Le ministre de l’Éducation a présenté les mesures qui seront mis en place lorsque des cas apparaissent. La saisie du procureur en cas de signalement, des cours d’empathie dès la maternelle à la rentrée prochaine, des moments d’autoévaluation du CE2 à la 3è pour repérer le harcèlement, la mise en place d’un numéro unique le 30.18 et des cellules dédiées au harcèlement dans les rectorats sont évoqués. La mobilisation est générale dans tous les ministères.

Les pensions de retraite vont être revalorisées de 5,2% au 1er janvier 2024. L’annonce a été faire hier par Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, lors d’un entretien accordé au Parisien. Dans le même temps, le ministre a ajouté que les minima sociaux connaîtront une revalorisation "de 4,6 % environ", soit "28 euros par mois pour le RSA".

A l’issue d’une réunion à Matignon, ce mardi, avec les principaux distributeurs, le gouvernement a annoncé « près de 120.000 opérations Â» de vente de carburant à prix coûtant « dans 4.000 stations Â». Les enseignes Carrefour et Leclerc devraient réaliser de telles opérations tous les jours. Casino, Cora et Intermarché se mobiliseront deux week-ends par mois. Enfin, Système U et Auchan ont prévu des actions au moins un week-end par mois.

Dans le cadre de la journée internationale pour le droit à l’avortement, un rassemblement se tiendra ce jeudi 28 septembre, à 17h30, place Pasteur, à Besançon. L’intersyndicale CGT, CFDT, FSU, Solidaires et UNSA appelle les manifestants à venir avec un cintre, symbole des douleurs et du calvaire que doivent subir des millions de femmes lorsqu’elles n’ont pas accès à une IVG médicalisée et souhaitent, à tout prix, avorter.

Hier, le Conseil d’Etat, saisi par trois associations, la Voix lycéenne, le Poing levé et Le syndicat Sud Education, a, une nouvelle fois encore, validé l’interdiction de l’abaya, mise en place par le ministre de l’Education nationale pour cette rentrée scolaire. Selon la plus haute juridiction, « il n’existe pas de doute sérieux sur la légalité de l’interdiction Â». Le 7 septembre dernier, l’association « Action droits des musulmans Â» avait déjà été retoquée. Le Conseil d’Etat avait alors estimé que le port de cette robe traditionnelle répondait « d’une logique d’affirmation religieuse Â».

Selon le bilan de l'Observatoire des vols Coyote, dévoilé ce lundi 25 septembre par RTL, les vols de voitures ont bondi de près de 50 % en France ces derniers mois. Un pic de 100% a été atteint pour le seul mois d’août par rapport à l’année 2022. Les vols s’effectuent à plus de 80% via des systèmes électroniques. Les SUV, qui représentent 65% des vols, et les voitures hybrides, dont le risque de vol a été multiplié par 3 en un an, sont particulièrement convoités.

Le rapport de la Fondation des femmes dénonce le peu de moyens consacrés à la lutte contre  les violences faits aux femmes. En 2023, l’Etat a dépensé 184,4 millions d’euros pour cette cause. Selon la fondation, il faudrait entre 2,6 et 5,4 milliards d’euros pour mener à bien ce combat. Il est expliqué que de nombreuses associations ne parviennent pas à répondre aux besoins et qu’elles connaissent des difficultés financières.

Dans un communiqué de presse, Jean-François Colombet, préfet du Doubs, dénonce avec la plus grande fermeté, la pancarte appelant au meurtre de policiers, brandie cet après-midi lors de la manifestation bisontine, dénonçant les violences policières et le racisme, où près de 500 personnes ont été comptées.

Le représentant de l’état a tenu de faire part « de son indignation et condamne fermement cet agissement scandaleux et inqualifiable à l’encontre des forces de l’ordre Â». Et de continuer : « scandaleux et inqualifiable, cet agissement l’est d’autant plus qu’il intervient moins de 48 heures après une tentative d’homicide d’une extrême et rare violence contre un policier lors d’un contrôle de la brigade anticriminalité à Sochaux Â».

Le préfet du Doubs rappelle que « les forces de l’ordre sont mobilisées jour après jour sur notre territoire afin d’assurer la sécurité et la tranquillité de tous nos concitoyens. Il leur apporte son soutien infaillible face à ces actes odieux Â».

C’est une décision qui ne passe pas inaperçue. Elle diviserait même les chasseurs jurassiens. Le nouveau plan de chasse pour la période 2023-2024 prévoit de tuer 556 cerfs en forêt de chaux. La rédaction a rencontré Christian Lagalice, le président de la fédération des chasseurs du Jura qui s’exprime sur ce choix.

Il  rappelle que « le plan de chasse a été établi d’après des injonctions de l’état Â». Autrement dit, Christian Lagalice a dû tenir compte du contexte présenté par l’état pour définir les prélèvements d’animaux à effectuer. « Lorsque le président établit le plan de chasse, il est obligé de le faire à l’intérieur d’une fourchette, en instaurant un minima et un maxima Â» explique-t-il. Un minimum de 400 cerfs a été fixé par le préfet pour la forêt domaniale. A cela s’ajoutent les quantités définies sur les autres forêts communales environnantes.

Protéger la végétation forestière

Si ce chiffre paraît important, il fait écho aux inquiétudes exprimées par l’Office National des Forêts. Ce dernier a alerté la préfecture sur l’indispensable nécessité de protéger un certain nombre d’essences arbres, notamment le chêne. « La forêt de Chaux a un sol pauvre et les jeunes pousses de chêne constituent un met appétant pour le cerf Â» complète Christian Lagalice.

Un plan de chasse démesuré ?

Pas forcément semble-t-il. S’il reconnaît que « cette augmentation est forte Â», le président des chasseurs rappelle qu’au printemps dernier, malgré le plan de chasse en vigueur, « la population de cerfs n’avait pas diminué Â». « Il faut voir ce que cela va donner cette année. Si les chasseurs ont des difficultés à répondre aux objectifs fixés par le plan de chasse, il faudra que les services de l’état en tiennent compte et que l’on revienne à d’autres chiffres la saison prochaine Â».

L'interview de la rédaction : Christian Lagalice