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La police de Besançon invite la population à prendre ses précautions demain, samedi. La manifestation prévue à 14h, au départ de la zone commerciale de Chateaufarine, risque de particulièrement perturber le secteur. Dans ces conditions, il est demandé aux visiteurs  de privilégier les transports en commun et les parkings à proximité.

4 mètres de haut, plus de 3 mètres de large et 400 kilos, telles sont les mensurations de la sculpture de l’écrivaine Colette qui a été installée par la ville de Besançon sur le parvis de la gare Viotte. A travers cette action symbolique, les élus de la majorité municipale ont voulu célébrer le 150è anniversaire de la naissance de Colette et mettre en lumière « sa modernité, son indépendance et son émancipation Â». Cette réalisation est l’œuvre de l’artiste Nathalie Talec. Son coût est estimé à 60.000 euros.

L’intersyndicale annonce deux prochaines mobilisations pour dénoncer la reforme des retraites. Rendez-vous, ce samedi 11 mars, à 14h, à Chateaufarine et le mercredi 15 mars, à 14h, également, sur le parking Battant.

Ce vendredi, à 18h, la CGT du Doubs, organise une soirée-débat gratuite sur le thème de la réforme des retraites. Le rendez-vous est fixé à la salle David, 11 rue Battant, à Besançon. Des intervenants de différents secteurs d’activité prendront la parole à l’issue de la projection de courts métrages. S’en suivra ensuite un temps de discussion sur des sujets d’actualité : l’âge de départ à 64 ans,  l’espérance de vie ou encore les 1200 euros de pension promis par le gouvernement aux retraités ayant une carrière complète.

Dans le cadre du mouvement contre la réforme des retraites, la circulation des trains restera encore fortement perturbée ce jeudi et ce vendredi. Prévoyez un train sur 3 pour les TER. SNCF transports annonce une reprise des circulations ferroviaires entre Besançon et La chaux de Fonds, avec 2 trains sur 5 prévus.  Précisons qu’une quarantaine de bus de substitution sera également mis en circulation pour pallier l’offre de transport ferroviaire sur certaines lignes pas ou peu desservies. Toutes les infos sont à retrouver sur les outils de communication de la société de transports.

A Pontarlier, après la manifestation qui s’est tenue ce mardi, avec plus de 1000 participants, l’intersyndicale s’est fixée un nouveau rendez-vous pour organiser et prévoir la suite du mouvement. Il se tiendra ce jeudi matin. Il est d’ores et déjà annoncé deux rendez-vous : le samedi 11 mars, à 11h et le mercredi 15 mars.

Serge Dornier, représentant du syndicat CFE-CGC, fait savoir que la lutte se poursuit. Il dénonce « une reforme injuste Â» et pointe l’ensemble des professionnels, exerçant dans des secteurs d’activité difficiles,  qui ne pourront pas physiquement continuer à exercer  leur mission jusqu’à 64 ans. Les personnes mobilisées veulent partir à la retraite « en bonne santé Â» et pas cassé par le travail. « Les gens veulent vivre, passer du temps avec leurs familles et leurs petits-enfants et s’engager aussi dans les associations. Celles-ci ont besoin de nous, les bénévoles de demain Â» ajoute M. Dornier.

Par la voix de Serge Dornier, l’intersyndicale  maintient l’idée que cette réforme est « injustifiée Â». Elle appelle le gouvernement à revenir sur sa décision et aux parlementaires à s’y opposer.  Â« Il y a trop d’argent gaspillé par nos têtes pensantes et qui part dans les paradis fiscaux Â». Pour l’intersyndicale, d’autres moyens d’action et de financement sont possibles. Dans ces conditions, « non à la retraite à 64 ans et à l’allongement des années de cotisation Â».

L'interview de la rédaction / Serge Dornier

 

Ce mercredi, c’est la journée internationale des droits des femmes. Cette année, elle se déroule sur le thème de l’innovation et des technologies pour l’égalité des sexes. Un sujet qui fait débat en pleine polémique sur la réforme des retraites, et de ses mesures, jugées sexistes et inégalitaires.

A Besançon, face à « l’inaction gouvernementale Â», qu’il dénonce, le milieu associatif se prend en main. A travers des collectifs comme « Nous Toutes Â», la nouvelle génération se mobilise pour faire changer les mentalités et démontrer que  les femmes veulent prendre toute la place qui est la leur dans la société. A l’image de Marine, étudiante bisontine, certaines d’entre elles montent au créneau pour imposer une juste équité entre les sexes, se battre contre toutes les violences et les préjugés et en finir avec l’insécurité.

« Lorsque nous faisons des collages sauvages la nuit, nous ne sommes pas en confiance. Nous nous méfions. À tout moment, on peut se faire casser la gueule par des personnes opposées à nos actions Â» explique l’étudiante. « Nous luttons tous les jours pour faire bouger les choses. Nous utilisons tous les moyens qui sont à notre disposition pour le faire Â». Et de conclure : « l’insécurité dans la rue, c’est de pire en pire. J’ai vraiment envie de me révolter par rapport à cela. Je n’ai pas du tout envie d’avoir un homme à mes côtés pour m’accompagner ». Marine pense à toutes ses amies qui ont déjà fait de mauvaises rencontres dans la rue.

L'interview de la rédaction : Marine, jeune étudiante bisontine

Plus de 1000 personnes ont répondu à la sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites à Pontarlier ce mardi.  Le rendez-vous était fixé à midi sur la place d'Arçon. Pour l’occasion, un  mur des revendications, composé de boîtes à chaussures, a été réalisé. Chacun était invité à y déposer un message.

 

pontarlier blocage retraite 2

De nouvelles actions sont programmées ce mercredi par les syndicats pour exprimer leur opposition à la réforme des retraites. Un blocage de la nationale 57, à hauteur de la rue de Vesoul, à Besançon, est prévu ce matin. Les étudiants devraient également se mobiliser devant la faculté des lettres. Un comité d’accueil est également réservé à la rectrice de l’académie de Besançon, en déplacement au lycée Jules Haag de Besançon pour visiter l’exposition « Femmes en responsabilité Â», mise en place par les élèves élus au Conseil de la vie lycéenne.

La mobilisation contre la réforme des retraites s’invite, demain, lors de la journée internationale des droits des femmes. Chacun espère que les cortèges feront le plein. Les opposants pointent « une réforme sexiste Â». « Ce sont les femmes qui ont les travails les plus précaires et qui gagnent le moins. Elles devront cotiser plus longtemps si elles veulent partir en retraite à taux pleins » explique Marine, une étudiante bisontine. Et de poursuivre : « on lutte tous les jours. Ce n’est pas une journée qui va faire bouger les choses. Mais elle va permettre d’avoir de la visibilité Â» explique-t-elle.

Anne Vignot rappelle l’importance « du combat qui s’annonce Â». « C’est celui de la place des femmes dans la société Â» explique la maire de Besançon. L’édile Bisontine rappelle que « les femmes ont toujours joué un rôle important dans les crises Â». Mme la Maire demande «  que tout le monde soit mis sur le même pied d’égalité Â». Elle appuie sur l’importance du « travailler ensemble Â».

Rappelons que des rendez-vous sont annoncés ce mercredi : à 14h, sur le parking Battant, à Besançon, à 13h, sur la place de la Liberté, à Lons-le-Saunier et à 15h30, à Dole, devant la Sous-Préfecture.

L'interview de la rédaction / Marine, étudiante bisontine. Anne Vignot