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Les chiffres sont inquiétants. Selon des données du ministère de l’Intérieur, les agressions à l’encontre des élus ont progressé de 15% entre 2022 et 2023. Il a été enregistré, au 12 novembre 2023, plus de 2.300 atteintes aux élus. C’est d’ores et déjà beaucoup plus que pour la seule et totale année 2022 (2.265 faits recensés), qui accusait déjà une hausse de 32% par rapport à 2021. Les réseaux sociaux sont à l’origine de la progression notoire de ce fléau. Une projection prévoit 2.600 atteintes d’ici la fin de cette année.

Ce dimanche 19 novembre, la commune de Thise accueille la seconde édition de la fête du réemploi et de la réparation. Le rendez-vous est fixé de 10h à 17h à la salle des fêtes. Au programme, des échanges et conseils avec des acteurs locaux du réemploi et de la réparation, des rencontres avec des associations locales engagées dans la transition écologique et des animations pour toute la famille, le tout dans une ambiance festive et ludique ! 

Tout au long de cette journée, le public pourra visiter la gratiferia ( ou marché gratuit)  pour permettre à chacun de donner ou de récupérer des objets ou textiles, en bon état, gratuitement. A cette occasion, jouets, jeux, livres, vaisselle, décoration, bijoux, petits électroménagers et appareils électroniques, petits meubles, vêtements, tissus, sacs, outils, vélos, … sont acceptés.  

Pour tout savoir sur cet évènement : www.sybert.fr

La Ville de Besançon annonce le lancement d’une nouvelle campagne de dératisation entre le 20 et le 30 novembre. La cité rappelle que « ces animaux représentent une menace permanente d’épidémies ». Des techniciens et des égoutiers municipaux procéderont à la dératisation de la totalité du réseau visitable d’égouts, soit environ 65 kilomètres.

Depuis le printemps dernier, une nouvelle unité a vu le jour au sein du centre hospitalier Jean Minjoz à Besançon. Une unité d’accueil pédiatrique enfants en danger est né. Elle s’inscrit dans le cadre du Plan de lutte contre les violences faites aux enfants qui, en 2022, avait statué sur le déploiement d’un tel dispositif dans chaque département.  A Besançon, cette entité est rattachée aux urgences pédiatriques. Elle est composée d’une équipe pluridisciplinaire, avec des pédiatres, des infirmières puéricultrices et une assistante-administrative. Elle sera prochainement renforcée par un psychologue et une assistante sociale.

Ce service a pour mission d’accueillir des enfants suspects ou victimes de maltraitance. Les causes sont multiples : négligences, maltraitances physiques et psychologiques, agressions sexuelles ou harcèlement scolaire. Depuis avril dernier, l’unité a déjà mené 70 consultations. Les petits patients sont dirigés sur ce service par voie judiciaire, par un professionnel hospitalier ou extrahospitalier, des travailleurs sociaux  ou l’Education nationale.

Savoir accueillir et rassurer

Ces professionnels sont formés à l’accueil et l’écoute des enfants et des adolescents. Ils doivent les rassurer et tenter d’obtenir des informations pour mieux comprendre les difficultés et le contexte dans lequel ils évoluent. L’objectif étant de pouvoir réaliser un examen médico-psychologique, au sein d’un parcours médico-judiciaire, pour apporter l’aide et la protection nécessaires à cet être en danger. « Le premier contact est très important. Il faut toujours se mettre à hauteur de l’enfant, discuter avec lui, l’accueillir dans un endroit calme et chaleureux. On utilise le jeu le plus souvent possible. Il faut vraiment que l’enfant soit dans un environnement rassurant. Cela permet de recueillir plus facilement sa parole » explique Rachelle Roy, infirmière puéricultrice.

Un suivi au long cours

La prise en charge est longue et sinueuse. Les équipes se mobilisent pour trouver la meilleure prise en charge possible. Un accompagnement qui doit s’effectuer sur la durée. « Le suivi doit être réalisé au long cours. Avant de faire le relais avec d’autres structures, nous revoyons l’enfant  une ou deux fois au sein de l’unité » conclut Adèle Schiby, pédiatre.

L'interview de la rédaction / Rachelle Roy ( infirmière puéricultrice). Adèle Schiby (pédiatre)

Ce vendredi, la commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles a présenté son rapport après trois ans d’enquête. Elle a fait 82 préconisations pour protéger les enfants contre les pédocriminels. Elle recommande notamment de rendre imprescriptible les violences sexuelles sur mineurs, au même titre que les crimes contre l’humanité. 160.000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année. Selon ce même rapport, 5,4 millions de femmes et d’hommes adultes en ont été victimes durant leur enfance.


Ce jeudi, la commission européenne a décidé de prolonger l’usage du glyphosate pour une période de dix ans, jusqu’en 2033. Faute d’accord entre ses 27 membres, elle a dû trancher. L’instance a déclaré avoir pris sa décision « sur la base d’évaluations approfondies et en collaboration avec les Etats membres ». Sept pays, dont la France, se sont abstenus. Dix-sept autres ont voté pour et trois s’y sont opposés.

En juillet dernier, l’Autorité européenne de sécurité des aliments avait indiqué qu’elle n’avait pas identifié « de domaine de préoccupation critique » susceptible d’empêcher son autorisation. Elle avait néanmoins reconnu un manque de données.

Dans le cadre des conférences qu’ils organisent, les Amis du Musée de Pontarlier proposent une soirée sur le thème « Qu’allons-nous manger demain ? » ce lundi 20 novembre, à 18h30, à la salle Morand. L’entrée est libre. Elle sera animée par Gilles Fumey, enseignant-chercheur en géographie de l’alimentation au CNRS et à la Sorbonne, né à Déservillers, le berceau du Comté.

L’utilisation des tickets-restaurant pour l’achat de produits alimentaires, non directement consommables, sera finalement prolongée en 2024. Les restrictions, dans un premier temps envisagées, ont été suspendues hier pour une année au moins. Elles devaient intervenir le 1er janvier prochain. Pour l’heure, la solution législative, qui permet de poursuivre le dispositif mis en place,  n’a pas encore été trouvée, mais la décision a été validée, après une levée de boucliers des consommateurs et de certains parlementaires.

Ce dimanche après-midi, à l’appel, de la Licra, la ligue contre le racisme et l’antisémitisme, environ 300 personnes se sont rassemblées, sur l’esplanade des Droits de l’Homme à Besançon, pour dénoncer l’antisémitisme. De nombreux élus francs-comtois ont alerté sur ces faits,  que connaît actuellement le pays, depuis les attaques du Hamas contre les civils israéliens de la Bande de Gaza. Franck Defrasne, le président de la LICRA de Besançon, a appelé « à faire bloc pour faire cesser la haine, qui se propage dans le pays ». Anne Vignot, la Maire de Besançon, dont la cité n’a pas été épargnée par les actes antisémites ces dernières semaines, a rappelé les valeurs de la République : « liberté, égalité, fraternité ». Les piliers « pour faire rempart » à la propagation de la haine.

ANTISEMITISME ELUS

Réactions de personnalités

Franck Defrasne, président de la LICRA de Besançon rappelle que son mouvement, né entre les deux guerres, « porte des valeurs universalistes et lutte contre toutes les formes de racisme et d’antisémitisme ». Le responsable pointe que « depuis 1945, l’antisémitisme ne s’est jamais arrêté ». Personne ne semble avoir appris du passé. Pour Stéphane Defrasne, il est important que « le peuple silencieux » fasse entendre sa voix et dénonce, à son tour, « ces abjections que sont l’antisémitisme et la barbarie ».

 

Annie Genevard, la député LR du Doubs, explique qu’il est important de se mobiliser pour dénoncer ces faits , « que l’on croyait d’un autre temps ». « Je suis là en solidarité avec nos compatriotes de confession juive » explique la parlementaire. Et de poursuivre : « nous devons lutter. L’antisémitisme est une forme de racisme tout à fait particulière, qui renvoie à des évènements historiques de tentative d’extermination d’un peuple. Nous n’avons pas le droit de laisser passer de tels agissements dans notre pays ».

Macha Woronoff, la présidente de l’université de Franche-Comté, était présente également. Mme Woronoff , qui était,  « tout d’abord »,  présente en tant que citoyenne, rappelle que le rôle de l’institution qu’elle préside est de « lutter contre toutes les formes de haine et de discrimination ». Et de continuer : « Je trouve que c’est un moment extrêmement lourd, dangereux, sur lequel, il faut être extrêmement claire dans les positions que l’on prend ».

 

 

Le Bisontin Franck Monneur, professeur d’histoire géographie, rappelle que Besançon est l’une des villes françaises qui enregistre le triste record du nombre de tags  antisémites recensés durant cette période. Soit une trentaine. « A chaque fois qu’un tag antisémite fleurit sur les murs de notre ville, c’est la République qui est attaquée. Il faut être présent aux côtés de nos compatriotes français de confession juive et dire non à l’antisémitisme » lance-t-il. L’enseignant rappelle l’importance de l’éducation pour la transmission « des valeurs de la république et pour le partage de la tolérance ». Et de conclure : « le respect de chaque confession est indispensable dans la République ».

 

antisemitisme 2

Mobilisation à gauche

En marge de la manifestation, un mouvement juif, qui se présente « de gauche et d’extrême gauche », a pris la parole. Ces personnes ne veulent pas laisser « à la droite et à l’extrême droite » ce combat. Les militants expliquent que «  ce sont historiquement ces gens qui ont mis leurs parents et leurs grands parents dans les trains de la mort ». Et de poursuivre : « Il est hors de question de laisser le gouvernement récupérer la question de l’antisémitisme et de laisser le Front National, qui était fondé par d’anciens SS, et les partisans de Zemmour, qui sont des négationnistes de la Shoa, défiler contre l’antisémitisme ». Selon eux, « la lutte contre l’antisémitisme ne pourra se faire qu’en lien contre tous les autres racismes ».

Face à un manque de candidats, l’Education nationale repousse d’un mois la clôture pour l’inscription aux concours de recrutement des professeurs. Initialement prévue le 9 novembre, l’échéance a été prolongée jusqu’au 7 décembre. Cette décision concerne les professeurs, mais également les Conseillers principaux d’éducation et les psychologues scolaires.