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Le traditionnel concours de la race montbéliarde se déroulera ce samedi 2 mars au Salon de l’agriculture à Paris. Ce mardi, en début d’après-midi, les agriculteurs partiront de Vercel-Villedieu-le-Camp pour rejoindre la capitale. 47 animaux participeront à cet évènement de 9h à 13h en fin de semaine. Six titres sont en jeu, dont les championnes jeune et adulte.

La décision est tombée, en début de soirée ce vendredi, Emmanuel Macron annule le grand débat prévu ce samedi au salon de l’agriculture. L’organisation de ce débat, par l’Elysée, avait suscité une vive polémique lorsque la présence du collectif des Soulèvements de la Terre avait été connue.

Le Président de la République a annoncé dans la foulée qu’il rencontrera, ce samedi, les syndicats agricoles, avant de procéder à l’inauguration du Salon parisien. Nicolas Bonguet, le président de la Coordination Rurale du Doubs, évoque « une pièce de théâtre grossière Â».

L'interview de la rédaction : Nicolas Bonguet

 

 

Dans une ambiance, qui s’annonce d’ores et déjà tendue, le monde agricole se donne rendez-vous à Paris, à compter de ce samedi, et jusqu’au 3 mars. Pour la cinquième fois, et la troisième année consécutive,  l’agriculteur jurassien Mickaël Millet, installé à La Marre, sera présent. Il fera le voyage avec sa vache Pamela (4 ans et 8 mois).   Cette Montbéliarde connait bien l’ambiance parisienne. Durant les deux dernières années, elle a participé au concours, dans la catégorie jeunes. Cette année, elle figure dans la catégorie adulte.

« Nous préparons cette animale depuis un moment pour cet évènement. On espère obtenir un bon résultat Â» explique l’éleveur. M. Millet fait partie de ces professionnels passionnés, qui s’investissent sans compter. « Je me suis installé hors-cadre familial il y a 20 ans. J’ai fait de ma passion, mon métier. Quand j’étais petit, je jouais au petit tracteur. Maintenant, je dis que je joue avec les vrais Â» explique-t-il.

L’amour de son métier

« Pour réussir dans ce métier, il faut vraiment aimer ce que l’on fait Â» commente M. Millet. Malgré les difficultés, le paysan jurassien continue d’exercer cette profession avec passion. « Il est vrai, néanmoins,  que l’on a l’impression d’avoir une grosse charge sur les épaules et d’être regardés de partout Â» analyse-t-il.  Et de poursuivre : « Tant que l’envie et la passion sont au rendez-vous, je continuerai. Dès lors qu’elles cesseront, il faudra arrêter. C’est comme cela que je vois les choses Â».

Quid du prochain Salon de l’Agriculture ?

Mickaël Millet s’attend à un Salon de l’Agriculture différent cette année. La crise agricole n’y est pas étrangère. « Cette édition 2024 sera un tournant. Beaucoup d’agriculteurs attendent des annonces du gouvernement. Je crains que si elles ne sont pas au rendez-vous, l’après-salon sera très compliqué Â» commente-t-il. Quoiqu’il en soit, c’est toujours avec le même enthousiasme que l’éleveur s’y rendra. Le déplacement s’effectuera avec les autres sélectionnés jurassiens mardi prochain. « Le Salon reste un moment très fort. On a toujours envie d’y aller Â» conclut-il.

L'interview de la rédaction / Mickaël Millet

Le grand rendez-vous approche à grand pas. Ce samedi sera donné le coup d’envoi  du salon de l’agriculture. L’évènement se tiendra jusqu’au 5 mars à Paris, Porte de Versailles. Dans les exploitations du Doubs, les agriculteurs sélectionnés et leurs animaux feront le voyage ensemble cette année encore. Le départ est prévu ce jeudi, à 14h, de Vercel.

Obade du GAEC Gagelin à Montperreux et ses propriétaires se préparent pour ce long déplacement. Ce séjour à la capitale est le troisième pour cette exploitation agricole du Haut-Doubs. Une récompense ne serait pas la première. En 2019, Michel Gagelin avait remporté le challenge racial.  Personne ne prend cette participation à la légère. A 48 heures du départ, l’objectif, en plus des autres travaux de la ferme,  est porté sur le bien-être de l’animal, qui devra supporter ces six jours en terre parisienne.

Un véritable savoir faire

Une nouvelle fois encore, cette participation est la récompense de tout un travail. Certes un focus médiatique est donné chaque année, à pareille époque, à l’agriculture française, mais il ne doit pas occulter l’investissement et la passion qui se cachent derrière une sélection à Paris. Ces animaux ont été repérés et primés pour leur morphologie lors d’autres concours. Dans le Haut-Doubs, « les valises sont prêtes Â».  C’est une véritable fierté que de pouvoir diffusés les valeurs, les compétences, l’ambiance et le folklore du monde rural à Paris.

L'interview de la rédaction / Michel Gagelin