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Voilà désormais plus de 20 ans que le Musée relais du Cheval de trait comtois et de la forêt  fait revivre le patrimoine local à Levier.  Créé durant l’année 2000, cet établissement propose une exposition riche qui plonge les visiteurs dans trois domaines qui ont un véritable lien entre eux : le cheval de traits comtois, la forêt et ses métiers et l’histoire des fruitières à comté. Pour s’immerger encore plus facilement, différents supports ont été déclinés.

Le parcours est ainsi jalonné d’une riche collection d’objets en tout genre, savamment présentés, mais également de panneaux d’information et de films instructifs et très éducatifs d’hier et d’aujourd’hui, montés et réalisés par Jean-Pierre Gurtner. Cet élu, ancien conseiller général du canton de Levier et enseignant au lycée agricole de la commune, est un fin connaisseur du monde agricole et de ses acteurs. C’est sans doute d’ailleurs la raison pour laquelle la responsabilité de la gestion du musée lui a été confiée.

En attendant la grande période estivale et notamment le retour des très appréciées balades en calèche, accessibles aux groupes et personnes à mobilité réduite, le musée levitien accueille le public du lundi au vendredi, les après-midis. Emilie Saillard, adjointe chargée du patrimoine, salariée de la communauté de communes CCA 800, est à la disposition du public.

L'interview de la rédaction

Les travaux de restauration de l’escalier du puits à Grey de la Grande Saline de Salins-les-Bains, un des deux seuls points d’accès à la galerie souterraine médiévale du site,  sont désormais achevés. Le coût de cette opération s’élève à près de 450.000 euros, financée par l’Etat, la Région Bourgogne Franche-Comté, le Département du Jura, la commune de Salins-les-Bains et la fondation du Crédit Agricole. Six mois de travaux ont été nécessaires pour mener à bien cette réalisation. L’escalier pourra à nouveau être emprunté par les visiteurs de la saline d’ici la mi-mars.

Depuis le 15 septembre, et jusqu’au 15 mars, la Grande Saline de Salins-les-Bains présente l’exposition temporaire « Frontières de sel Â». Un nouveau rendez-vous conçu et réfléchi par l’équipe du site jurassien, qui l’a voulu le plus ludique et pédagogique possible.

salines salines les bains expo

Au cours de cette exposition, sont abordées les techniques du séchage et du conditionnement du sel, après la récolte dans les cuves d’évaporation. La partie commerce et la contrebande sont également d’autres thématiques abordées. Sur place, pour aider le visiteur à comprendre le sujet et s’immerger dans ce contexte, des reconstitutions d’objets, des contenus numériques, des archives inédites et de nombreux visuels sont proposés.

salines salins les bains expo 2

Rappelons que l’exploitation du sel a marqué l’histoire de Salins-les-Bains. Pendant 1200 ans, la Grande Saline  a exploité cet or blanc, à partir de sources naturellement salées.  Cette activité a cessé en 1962. Le site salinois contient encore les outils de production de l’époque qui ont permis à cette activité d’exister. Comme le présente Perrine Lefebvre Girardot, « un vrai livre d’histoire sur 1200 ans d’histoire Â». Tout un patrimoine précieusement conservé, qui a, cet été encore, suscité l’intérêt de nombreux touristes.

 

L'interview de la rédaction / Perrine Lefebvre-Girardot ( chargée de communication et des partenariats)

La Saline royale propose de venir s’amuser en famille à l’occasion d’après-midis d’initiation aux arts du Cirque animés par le Centre des Arts du Cirque de Besançon, Passe-Muraille. Cet atelier a pour objectif de faire découvrir les différentes disciplines circassiennes : acrobatie, jonglerie, portés et équilibre sur mains et sur objet. La Saline royale accueil aussi des centres de loisirs dans le cadre du dispositif « C’est mon patrimoine Â». Ce mercredi, des élèves de l’école Donzelot, en provenance de Valentigney, ont pu découvrir et participer à ce dispositif.

 

La thématique du cirque

 

« C’est mon patrimoine Â» propose un parcours structuré autour d’une thématique ancrée dans l’histoire des sites, pour une rencontre entre les jeunes et le patrimoine. Sur chacun des sites participants, il s’agit de créer une offre attractive, artistique et culturel, articulant découverte du patrimoine et pratique artistique. « Ce dispositif permet d’accueillir des enfants de tout territoire et de tout milieu social à la Saline Royale, en pouvant leur proposer des activités en liens avec les thématiques culturelles Â», souligne Adeline Dody, responsable médiation culturelle à la Saline Royale. Et cette année, une des thématiques de la Saline est le cirque.

 

Firdaws, élève de l'école Donzelot : 



 

L’opération « C’est mon patrimoine Â»

 

Piloté par le ministère de la Culture et l'Agence nationale pour la Cohésion des Territoires (ANCT), le dispositif « C’est mon patrimoine Â» permet à la Saline Royale d’Arc-et-Senans d’accueillir actuellement des centres de loisirs. Il participe à l’éducation artistique et culturelle des enfants et des adolescents pendant les vacances scolaires. Accueillis dans les lieux de patrimoine sur l’ensemble du territoire, les jeunes ont accès à différents programmes d’activités pluridisciplinaires. Ateliers, visites théâtralisées, jeux de piste, lectures, danse, performances ou pratique des arts numériques permettent de s’approprier de façon inédite le patrimoine. En s’adressant à des jeunes issus des territoires prioritaires, urbains mais aussi ruraux, Â« C’est mon patrimoine Â» a pour ambition de les sensibiliser aux patrimoines et à l’histoire.

 

Ryan, élève de l'école Donzelot :



 Cette année, la Citadelle de Besançon propose aux visiteurs de venir découvrir son histoire à l’époque du Roi Soleil. De sa construction par Vauban au quotidien des soldats au sein de la forteresse au XVIIe siècle, le site se livre au public lors d’un Week-end Grand Siècle qui se tiendra les 26 et 27 juin. 

Après les costumes, les plantes ou les sciences, ce sont « L’art et la matière » qui mettent cette année le monument en chantier ! Les visiteurs revivent la construction de la forteresse et découvrent les matériaux utilisés aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ils seront invités à mettre la main à la pâte en participant à divers ateliers : poterie, taille de pierre, assemblage de charpente, datation du bois grâce à la dendrochronologie et même constructions en Lego ! Les artisans sont à l’honneur avec des démonstrations de souffleurs de verre, de forgerons, de potiers, de tailleurs de pierre.

s’improviser artisan ouvrier au temps du Roi Soleil

Chacun pourra parfaire sa connaissance de l’histoire du site en venant écouter les explications d’une archéologue spécialiste du verre, découvrir le moulin à grains en compagnie d’un archéologue spécialiste de la meunerie, suivre la visite « Fortifications dans tous les sens » ou encore à s’improviser artisan ouvrier au temps du Roi Soleil et construire la Citadelle à travers le jeu numérique « Le défi de Vauban ». L’ensemble des animations du Week-end Grand Siècle sont gratuites pour les détenteurs d’un billet d’entrée ou d’un abonnement Citadelle.

Il est rappelé que le port du masque est obligatoire à l’extérieur comme à l’intérieur du site.

 

Vaillant défenseur des langues régionales et minoritaires et fondateur de l'Institut de Promotion des Langues Régionales de Franche-Comté, l'auteur-compositeur-interprète Billy Fumey sort une version traduite en franc-comtois du « Petit Prince ». Deuxième livre le plus traduit au monde après la Bible et symbolique de la promotion et la préservation des langues régionales et minoritaires, le choix du roman d'Antoine de Saint-Exupéry était alors une évidence pour les 75 ans de sa parution en France.

« Au départ j'ai dit non... finalement la pandémie s'est invitée et je suis revenu sur ma décision »

Alors que l'idée proposée par un collectionneur breton n'était pas dans les projets pour 2020, année des 10 ans de scène de Billy Fumey, l'arrivée de la pandémie du coronavirus a modifié ses plans et la traduction a débuté au mois d'octobre 2020. Le livre est édité par les éditions Cêtre à Besançon, un choix logique dans la capitale de la Franche-Comté, ancien centre littéraire de littérature franc-comtoise et comtophone et symbole de la langue franc-comtoise par exemple par le quartier Battant ou la revue Barbizier.

« Bien sûr, je continue également la musique »

Il ne compte pas s'arrêter là puisque la traduction de « Lucky Luke » est déjà terminée et le travail de traduction sur « Tintin » ou encore « Les Simpson » est en cours. En attendant, « Le petit Prince » ou « Lou Péquignot Prince », en franc-comtois, est d'ores et déjà disponible sur le site internet des éditions Cêtre, en librairie ou maison de presse pour la somme de 20 euros. Billy Fumey vise notamment les adeptes du franc-comtois à Besançon et la Suisse, premier pays comtophone du monde.