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Après sept mois de travaux, le musée du Temps a rouvert ses portes au public le 18 juin dernier  pour célébrer ses 20 ans. Une inauguration hautement attendue pour faire valoir l’identité de la ville de Besançon et de son territoire. A cette occasion, le parcours d’exposition a été revisité autour de deux éléments phares : la Leroy 01 et le célèbre pendule de Foucault.

 Durant toutes ces années, le musée a trouvé sa place dans le paysage bisontin en représentant les compétences et la culture horlogère de la région au niveau national et international. L’objectif est de créer de nouvelles perspectives pour le public afin que chacun puisse s’identifier et s’émerveiller devant la richesse de ce lieu. Cette année, toute forme d’art sera au rendez-vous avec la mise en lumière de l’exposition « ivre de l’ombre » de l’artiste peintre Charles Belle, présent également au Musée des Beaux-arts et d’archéologie de Besançon.

 

Les 20 « Temps » ça se fête !

Ouvert pour la première fois le 22 juin 2002, cet endroit singulier s’inscrit dans la continuité de la reconnaissance par l’UNESCO. Après sept mois de fermeture pour réhabilitation, c’est l’occasion de retrouver un musée rajeuni et optimiser pour l’accueil des visiteurs. Le savoir-faire horloger franc-comtois et plus particulièrement bisontin est mis à l’honneur avec une toute nouvelle scénographie des horloges comtoises. De juin à décembre 2022, une riche programmation est attendue avec des animations, des spectacles et des conférences pour célébrer ces 20 ans en beauté. 

musée du temps 2 DD

 Un musée accessible à tous

 Le musée du Temps offre à son public une visite renouvelée avec 3 parcours différents afin de le rendre accessible au plus grand nombre. On y retrouve des installations mises en place à l’attention des personnes en situation de handicap avec des portes d’entrée et de sortie adaptées, un éclairage économique ou encore un fléchage au sol. Des dispositifs numériques viennent enrichir les visites du musée avec une version numérisée pour une autonomie totale.

L'interview de la rédaction

 

Les talents de l’abbé Garneret n’ont pas fini de nous surprendre. Grâce à un nouveau don, né de la collaboration entre l’association Folklore Comtois et le Musée comtois (ville de Besançon), ce dernier, basé à la Citadelle, vient d’obtenir de nouveaux dessins et photographies qui viennent enrichir la collection de l’établissement bisontin. Ils apportent de précieuses informations sur le patrimoine franc-comtois. Toute une histoire…

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Jean Garneret est un prêtre originaire du Doubs, né à Clerval en 1907,  qui avait un amour fou pour la Franche-Comté et ses habitants. C’est grâce à lui qu’ont été créés quatre musées entièrement consacrés au territoire, il est le fondateur des musée comtois à Besançon et de plein air des maisons comtoises à Nancray. Fervent conservateur du patrimoine régional, au cours de sa vie, armé de son stylo, de sa planche à dessin et de son appareil photographique, il sillonne la Franche-Comté et se forme à l’ethnologie de terrain. Cette collection est constituée de dessins de divers formats sur feuillets libres, réalisés par Jean Garneret entre 1923 et 1998, et concernant la Franche-Comté en grande partie. L'estimation quantitative du fonds est de 4 500 à 5 000 feuillets. Cet ensemble de dessins est un témoignage historique et artistique précieux pour l'histoire de la Franche-Comté au XXème siècle.

CITADELLE MUSEE COMTOIS 2

Un don inestimable

L'acquisition de cet ensemble par le Musée comtois permet d'enrichir de manière exceptionnelle ses fonds, en cohérence étroite avec les axes de son projet scientifique et culturel. Ces dessins viennent ainsi compléter le fonds photographique produit par Jean Garneret et les membres de Folklore comtois, déjà donnés par l’association au musée en septembre 2007.  Au total, l’établissement dispose d’un fond de près de 60.000 clichés et un ensemble de près de 69.500 clichés. Un vrai trésor patrimonial.

L'interview de la rédaction / Bruno Chaton ( président de l'association Folklore comtois)

Jacques Faivre, président de l’association « Salins Pays du Livre » et ancien maire de la commune de Marnoz,  a décidé d’écrire un livre sur Louis Pasteur. Son objectif est de regrouper tous les temps du célèbre scientifique au pays de Salins.

Cela fait deux ans que Jacques Faivre s’attèle quotidiennement sur cet ouvrage. C’est durant la période où il était maire de Marnoz, qu’il a eu connaissance du passage de Louis Pasteur dans sa commune. Ses recherches ont été longues et nombreuses : « J’ai dépouillé quelques 1500 documents » raconte le président de l’association. Dans le livre, on retrouve trois parties : les origines, Pasteur à Marnoz et la construction de l’enfant, ses relations avec sa famille et avec les érudits salinois, qui étaient le sculpteur Max Claudet et son ami d’enfance Jules Marcou. Pour l’ancien maire, il était important d’écrire ce livre : « Il fallait reconstituer l’histoire ». Pour lui, il ne faut pas résumer Pasteur aux villes d’Arbois et de Dole : « Pas de Salins,  pas de Pasteur ! », renchérit-t-il.

Pasteur et Marnoz : une histoire d’enfance

Jacques Faivre relate dans ses écrits que Louis Pasteur a vécu cinq ans à Marnoz, il est arrivé dans le village à trois ans, il en avait huit quand il en est reparti. Il est allé à l’école municipale. « C’est un temps important dans la construction de l’enfant » affirme-t-il. Le livre est quasiment prêt, il reste à placer la trentaine d’aquarelles qui va illustrer ce dernier. Ces aquarelles sont réalisées par Christian Lafay. Son livre s’intitulera « La vendange qui boue dans le tonneau » car Pasteur durant son enfance à Marnoz était ancré au cœur des vendanges. Cela fait sept mois que le président s’est réellement mis à l’écriture de son livre qui sortira soit le 10 juillet, soit le week-end du 5-6 novembre à l’occasion du Salon du livre en région.

L'interview de la rédaction

C’est en 1272 que la fruitière a été attestée, et c’est depuis cette date que l’on produit un fromage de garde, grâce aux huit exploitations présentes sur Levier. Samedi 30 avril,  le village fête cet anniversaire.

Ce sont 3 générations qui se sont succédées à la fruitière depuis 1905 : la famille Khüni de 1905 à 1919 puis la famille Gurtner de 1919 à 1985 et depuis 1985 la famille Badoz. L’appellation de Comté n’est apparue qu’au milieu du XXème siècle, aux origines de la fruitière on parlait de Vachelins, de Gruyères et d’Emmental. Aujourd’hui à la fruitière de Levier, du 15 février au 15 août, est produit du Comté et le reste de l’année est produit du Mont d’Or. « On ne peut pas avoir deux transformations dans un même atelier il faut que ce soit séparé car nous avons deux AOP » raconte Dominique Gabry président de la coopérative laitière, avant d’ajouter : « Cette fruitière a la particularité de ne pas avoir la gestion de l’aspect transformation, on confie ça à la fromagerie Badoz à Pontarlier ». La fruitière leur confie le lait et c’est elle qui s’occupe ensuite de la transformation.

L'interview de la rédaction / Dominique Gabry

« Le Comté de Levier se conserve très bien. Il est de très bonne qualité »

En 1865, trois chalets sont construits à Levier à la suite d’un incendie. En 1905 est décidé de construire un seul chalet dit « chalet modèle » pour privilégier le lieu, il a l’avantage d’être central. C’est en 1949 qu’un magasin spécifique ouvre ses portes. Un nouvel incendie a lieu 9 ans plus tard, qui donne lieu à une reconstruction avec six caves. Malgré les changements en ce qui concerne le lieu de la fruitière, Jean-Pierre Gurtner, élu et passionné du monde agricole,  l’assure : « Le Comté de Levier se conserve très bien et est de très bonne qualité ». Aujourd’hui, cette fruitière  représente le patrimoine de la commune, agricole et fromager : « Je pense qu’un élément patrimonial,  on le converse. On fait en sorte qu’il puisse résister au temps et que cela perdure ».

L'interview de la rédaction / Jean-Pierre Gurtner

Place aux festivités

Ce samedi 30 avril, Levier célèbre les 750 ans de sa fruitière avec au programme, la fabrication à l’ancienne d’un Comté, la présence d’une mini-ferme, la visite de l’atelier de transformation et des animations et structures gonflables pour les enfants. De plus le magasin sera ouvert de 9h à 19h non-stop. « On a eu l’idée il y un an d’immortaliser cet évènement important à nos yeux » relate le président. Pour le repas du midi, quelques 600 personnes sont attendues pour partager une fondue.

Voilà désormais plus de 20 ans que le Musée relais du Cheval de trait comtois et de la forêt  fait revivre le patrimoine local à Levier.  Créé durant l’année 2000, cet établissement propose une exposition riche qui plonge les visiteurs dans trois domaines qui ont un véritable lien entre eux : le cheval de traits comtois, la forêt et ses métiers et l’histoire des fruitières à comté. Pour s’immerger encore plus facilement, différents supports ont été déclinés.

Le parcours est ainsi jalonné d’une riche collection d’objets en tout genre, savamment présentés, mais également de panneaux d’information et de films instructifs et très éducatifs d’hier et d’aujourd’hui, montés et réalisés par Jean-Pierre Gurtner. Cet élu, ancien conseiller général du canton de Levier et enseignant au lycée agricole de la commune, est un fin connaisseur du monde agricole et de ses acteurs. C’est sans doute d’ailleurs la raison pour laquelle la responsabilité de la gestion du musée lui a été confiée.

En attendant la grande période estivale et notamment le retour des très appréciées balades en calèche, accessibles aux groupes et personnes à mobilité réduite, le musée levitien accueille le public du lundi au vendredi, les après-midis. Emilie Saillard, adjointe chargée du patrimoine, salariée de la communauté de communes CCA 800, est à la disposition du public.

L'interview de la rédaction

Les travaux de restauration de l’escalier du puits à Grey de la Grande Saline de Salins-les-Bains, un des deux seuls points d’accès à la galerie souterraine médiévale du site,  sont désormais achevés. Le coût de cette opération s’élève à près de 450.000 euros, financée par l’Etat, la Région Bourgogne Franche-Comté, le Département du Jura, la commune de Salins-les-Bains et la fondation du Crédit Agricole. Six mois de travaux ont été nécessaires pour mener à bien cette réalisation. L’escalier pourra à nouveau être emprunté par les visiteurs de la saline d’ici la mi-mars.

Depuis le 15 septembre, et jusqu’au 15 mars, la Grande Saline de Salins-les-Bains présente l’exposition temporaire « Frontières de sel ». Un nouveau rendez-vous conçu et réfléchi par l’équipe du site jurassien, qui l’a voulu le plus ludique et pédagogique possible.

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Au cours de cette exposition, sont abordées les techniques du séchage et du conditionnement du sel, après la récolte dans les cuves d’évaporation. La partie commerce et la contrebande sont également d’autres thématiques abordées. Sur place, pour aider le visiteur à comprendre le sujet et s’immerger dans ce contexte, des reconstitutions d’objets, des contenus numériques, des archives inédites et de nombreux visuels sont proposés.

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Rappelons que l’exploitation du sel a marqué l’histoire de Salins-les-Bains. Pendant 1200 ans, la Grande Saline  a exploité cet or blanc, à partir de sources naturellement salées.  Cette activité a cessé en 1962. Le site salinois contient encore les outils de production de l’époque qui ont permis à cette activité d’exister. Comme le présente Perrine Lefebvre Girardot, « un vrai livre d’histoire sur 1200 ans d’histoire ». Tout un patrimoine précieusement conservé, qui a, cet été encore, suscité l’intérêt de nombreux touristes.

 

L'interview de la rédaction / Perrine Lefebvre-Girardot ( chargée de communication et des partenariats)

La Saline royale propose de venir s’amuser en famille à l’occasion d’après-midis d’initiation aux arts du Cirque animés par le Centre des Arts du Cirque de Besançon, Passe-Muraille. Cet atelier a pour objectif de faire découvrir les différentes disciplines circassiennes : acrobatie, jonglerie, portés et équilibre sur mains et sur objet. La Saline royale accueil aussi des centres de loisirs dans le cadre du dispositif « C’est mon patrimoine ». Ce mercredi, des élèves de l’école Donzelot, en provenance de Valentigney, ont pu découvrir et participer à ce dispositif.

 

La thématique du cirque

 

« C’est mon patrimoine » propose un parcours structuré autour d’une thématique ancrée dans l’histoire des sites, pour une rencontre entre les jeunes et le patrimoine. Sur chacun des sites participants, il s’agit de créer une offre attractive, artistique et culturel, articulant découverte du patrimoine et pratique artistique. « Ce dispositif permet d’accueillir des enfants de tout territoire et de tout milieu social à la Saline Royale, en pouvant leur proposer des activités en liens avec les thématiques culturelles », souligne Adeline Dody, responsable médiation culturelle à la Saline Royale. Et cette année, une des thématiques de la Saline est le cirque.

 

Firdaws, élève de l'école Donzelot : 



 

L’opération « C’est mon patrimoine »

 

Piloté par le ministère de la Culture et l'Agence nationale pour la Cohésion des Territoires (ANCT), le dispositif « C’est mon patrimoine » permet à la Saline Royale d’Arc-et-Senans d’accueillir actuellement des centres de loisirs. Il participe à l’éducation artistique et culturelle des enfants et des adolescents pendant les vacances scolaires. Accueillis dans les lieux de patrimoine sur l’ensemble du territoire, les jeunes ont accès à différents programmes d’activités pluridisciplinaires. Ateliers, visites théâtralisées, jeux de piste, lectures, danse, performances ou pratique des arts numériques permettent de s’approprier de façon inédite le patrimoine. En s’adressant à des jeunes issus des territoires prioritaires, urbains mais aussi ruraux, « C’est mon patrimoine » a pour ambition de les sensibiliser aux patrimoines et à l’histoire.

 

Ryan, élève de l'école Donzelot :



 Cette année, la Citadelle de Besançon propose aux visiteurs de venir découvrir son histoire à l’époque du Roi Soleil. De sa construction par Vauban au quotidien des soldats au sein de la forteresse au XVIIe siècle, le site se livre au public lors d’un Week-end Grand Siècle qui se tiendra les 26 et 27 juin. 

Après les costumes, les plantes ou les sciences, ce sont « L’art et la matière » qui mettent cette année le monument en chantier ! Les visiteurs revivent la construction de la forteresse et découvrent les matériaux utilisés aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ils seront invités à mettre la main à la pâte en participant à divers ateliers : poterie, taille de pierre, assemblage de charpente, datation du bois grâce à la dendrochronologie et même constructions en Lego ! Les artisans sont à l’honneur avec des démonstrations de souffleurs de verre, de forgerons, de potiers, de tailleurs de pierre.

s’improviser artisan ouvrier au temps du Roi Soleil

Chacun pourra parfaire sa connaissance de l’histoire du site en venant écouter les explications d’une archéologue spécialiste du verre, découvrir le moulin à grains en compagnie d’un archéologue spécialiste de la meunerie, suivre la visite « Fortifications dans tous les sens » ou encore à s’improviser artisan ouvrier au temps du Roi Soleil et construire la Citadelle à travers le jeu numérique « Le défi de Vauban ». L’ensemble des animations du Week-end Grand Siècle sont gratuites pour les détenteurs d’un billet d’entrée ou d’un abonnement Citadelle.

Il est rappelé que le port du masque est obligatoire à l’extérieur comme à l’intérieur du site.

 

Vaillant défenseur des langues régionales et minoritaires et fondateur de l'Institut de Promotion des Langues Régionales de Franche-Comté, l'auteur-compositeur-interprète Billy Fumey sort une version traduite en franc-comtois du « Petit Prince ». Deuxième livre le plus traduit au monde après la Bible et symbolique de la promotion et la préservation des langues régionales et minoritaires, le choix du roman d'Antoine de Saint-Exupéry était alors une évidence pour les 75 ans de sa parution en France.

« Au départ j'ai dit non... finalement la pandémie s'est invitée et je suis revenu sur ma décision »

Alors que l'idée proposée par un collectionneur breton n'était pas dans les projets pour 2020, année des 10 ans de scène de Billy Fumey, l'arrivée de la pandémie du coronavirus a modifié ses plans et la traduction a débuté au mois d'octobre 2020. Le livre est édité par les éditions Cêtre à Besançon, un choix logique dans la capitale de la Franche-Comté, ancien centre littéraire de littérature franc-comtoise et comtophone et symbole de la langue franc-comtoise par exemple par le quartier Battant ou la revue Barbizier.

« Bien sûr, je continue également la musique »

Il ne compte pas s'arrêter là puisque la traduction de « Lucky Luke » est déjà terminée et le travail de traduction sur « Tintin » ou encore « Les Simpson » est en cours. En attendant, « Le petit Prince » ou « Lou Péquignot Prince », en franc-comtois, est d'ores et déjà disponible sur le site internet des éditions Cêtre, en librairie ou maison de presse pour la somme de 20 euros. Billy Fumey vise notamment les adeptes du franc-comtois à Besançon et la Suisse, premier pays comtophone du monde.