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Ce samedi et ce dimanche, Pontarlier, capitale de l’Absinthe, accueille la 21è édition des Absinthiades. Cet évènement culturel, organisé par les Amis du Musée de Pontarlier, est devenu l’évènement incontournable de la rentrée. Des milliers de personnes, venues du monde entier, sont attendues dans le Haut-Doubs.  Rencontre avec Fabrice Hérard, chargé de mission aux Amis du Musée, pour faire le petit tour d’horizon que mérite cette belle fête, qui concourt à la mise en valeur de notre patrimoine local.

L’Absinthe militaire

Cette année, l’organisateur propose au public de découvrir ou redécouvrir, la période de l’Absinthe militaire. Rappelons que ce sont les soldats partis à la conquête de l’Algérie en 1830,  dans le but de reconstruire un « empire colonial »,  qui ont été sans le vouloir les meilleurs VRP de l’Absinthe. Ils l’utilisaient pour purifier l’eau dans un but purement médical. Puis les colons envieux de ce breuvage se sont mis eux aussi à le consommer avant qu’il ne devienne la boisson favorite servie en masse dans les cafés parisiens.

Un riche programme

Comme chaque année, de nombreux rendez-vous rythmeront ces deux jours pontissaliens, entièrement consacrés à la Fée Verte. Pour cette nouvelle édition, la réalisation du visuel de l’évènement a été confié au graffeur pontissalien Benjamin Locatelli, qui s’est inspiré de la fresque réalisée en hommage aux Bourbaki pour concevoir l’outil de communication. Un lien tout trouvé entre la France et la Suisse, les deux berceaux de l’Absinthe. Au cours de leur pérégrination, les visiteurs pourront rencontrer des écrivains, des artistes, des distillateurs, … Il sera également possible de découvrir toutes sortes de délices culinaires, de se rendre sur le salon des collectionneurs, de voir des expositions, d’assister aux concours de dégustation, … . Les rendez-vous ne manquent pas.

Pour tout savoir sur cet évènement : www.admp.com

L'interview de la rédaction / Fabrice Hérard

Hier, en déplacement en Côte d’Or, Emmanuel Macron a annoncé le lancement d’une collecte pour le patrimoine religieux, notamment pour les petites églises anciennes en péril.  L’objectif est d’atteindre 200 millions d’euros sur quatre ans. La campagne a débuté ce vendredi. Les dons peuvent être faits en ligne sur le site de la Fondation du patrimoine. Une déduction fiscale à hauteur de 66 à 75 % du montant du don pour les particuliers dans la limite de 1 000 euros est annoncée.

Comme chaque année, les Jurassiens ont célébré le biou, cette énorme grappe de raisin pesant jusqu’à 100 kilos. Cette tradition ancestrale veut que les vignerons offrent à Dieu les prémices des vendanges. Le biou traverse la commune d’Arbois pour rejoindre l’église Saint-Just, où elle est bénie. Puis, une commémoration se déroule devant le monument aux morts de la commune. Cette année encore, cette fête populaire, d’origine religieuse, a fait le plein, en rassemblant un public nombreux.

Ce vendredi 18 août, la commune de Morbier fêtera le fromage éponyme. L’an dernier, 3000 personnes avaient fait le déplacement dans le Jura pour célébrer la célèbre fabrication à la raie cendrée. Pour cette nouvelle édition, sera inauguré le rond-point de l’entrée du village. Cette réalisation, qui avait besoin d’être rénovée, a été confiée à l’artisan Loïc Delval, l’un des derniers artisans taillandiers de France.

Cette sculpture représente une fromagère brassant du lait, une vache laitière Montbéliarde emblématique du Jura,  une tranche de Morbier et le logo de l’AOP. Cofinancé par la municipalité et le Syndicat Interprofessionnel du Morbier, le rond-point sera inauguré à 11h30 par Philippe Huguenet, Maire de la commune et Joël Alpy, Président de l’AOP Morbier.

En parallèle, ce jour-là, tout le quartier des Marais sera également animé. Au programme : marché artisanal, spectacle de musique country, dégustation de Morbier et pour finir, l’incontournable “Morbiflette dansante” servie le soir. A ne pas manquer également, le concours AOP Morbier, avec la présence de 37 fromages en lice pour décrocher le titre de meilleur Morbier de l’année 2023.

Ce dimanche, le Saugeais sera en fête. Ses habitants, très attachés à leur Abbaye, se rassembleront à Montbenoît pour apprécier les derniers importants travaux de rénovation qui ont été menés pendant au moins deux ans pour préserver ce monument chargé d’histoire. Quatre années d’études et une très forte mobilisation des acteurs locaux ( Syndicat du pays de Montbenoît, Communauté de communes de Montbenoît et Association des Amis de l’Abbaye)  ont été nécessaires avant de lancer cet important chantier. Il faut remonter dans les années 70 pour enregistrer une telle intervention.

Ces ambitieux travaux, d’un montant de 1,5 millions d’euros, co-financés par différents partenaires, tels que l’Etat, la Région Bourgogne Franche-Comté, le Département du Doubs, la Fondation du Patrimoine, AG2R la Mondiale et le Crédit Agricole, ont permis de sécuriser le clocher et la nef. Au programme : remplacement de pierres sur les façades du clocher, réfection des joints, nettoyage des pierres existantes , reprise des ornements architecturaux, changement de la toiture du clocher en ardoise et reprise de pièces de charpente avec remplacement de la couverture en petites tuiles sur la nef.

Un riche programme d’animations

Cette journée festive est tout d’abord dédiée à la population locale. « C’est autour de cette abbaye que se sont construits notre folklore, notre histoire et notre identité du Saugeais, auxquels nous sommes encore très attachés » explique Gilles Magnin-Feysot, 1er adjoint à la commune de Montbenoît. Et de poursuivre : « cette Abbaye, c’est le trait-d’union entre les différentes communes du Saugeais. C’est ce qui nous rassemble dans cette vie un peu mouvementée. Elle nous permet de garder nos repères et d’être bien ancrés dans le Saugeais ». Les festivités débuteront à 10h30. Elle se termineront à 18h30. Parmi les rendez-vous à ne pas manquer, la présentation de saynètes en costumes d’époque dans l’Abbaye, toutes les ½ heures, de 14h à 17h.

Pour obtenir de plus amples renseignements, n’hésitez pas à contacter l’’Office de de tourisme au   03.81.38.10.32

L'interview de la rédaction : Gilles Magnin-Feysot

 

Le Château de Joux a été retenu pour participer au 1er tour des votes de l'émission de France Télévisions, le "Monument préféré des Français" présenté par Stéphane Bern. Cette année, un vote régional déterminera le monument qui représentera chaque région et concourra au titre de Monument préféré des Français 2023. 

Depuis ce mardi 9 mai, et jusqu'au 26 mai prochain à minuit, vous pouvez voter sur le site de France Télévisions pour élire le Château de Joux comme le monument préféré des Français. https://www.francetelevisions.fr/et-vous/participer-a-une-emission/le-monument-prefere-des-francais-2915

Tout au long de cette période hivernale, l’écomusée Maison Michaud de Chapelle des Bois, une ferme à tuyé datant du 17è Siècle, implanté dans la combe des Cives, propose de replonger ses visiteurs dans la vie d’autrefois. A l’époque où les hivers étaient rudes dans le Haut-Doubs et ses habitants obligés de s’adapter aux aléas climatiques, en vivant en autarcie durant près de sept mois de l’année. Des cumuls de neige,  jusqu’à 3 mètres de hauteur, et des températures proches des -40°,  étaient monnaie courante.

Maison Michaud Cave

Dans ces conditions, il fallait aménager et organiser l’espace et anticiper la rigueur de l’hiver. Pouvoir produire et mettre en réserve le nécessaire pour vivre et subvenir à tous les besoins : fabriquer  son pain et ses fromages, prévoir sa nourriture, produire des vêtements chauds à base de laine, … . C’est tout cet univers, cette façon de vivre en moyenne montagne,  que l’écomusée du Haut-Doubs propose.  Une immersion dans les us et coutumes d’autrefois. Un voyage dans le temps, en plein cœur du patrimoine préservé du Haut-Doubs.

Maison Michaud Pièce à feu

Tout au long de cette période de vacances, des visites guidées sont organisées les mardis et jeudis à 14h30. L’enfournement des pains et des brioches est organisé tous les vendredis à 14h. L’écomusée propose également des ateliers  laine  et pain les 15 et 22 février prochains à, respectivement, 10h et 13h30.

Maison Michaud Salle du poele

Plus de amples informations : www.ecomusee-jura.fr

L'interview de la rédaction : Kristine de l'écomusée Maison Michaud

 

La 25è du nom. Cette année, le public et les vignerons jurassiens mettront à l’honneur l’Or jaune et plus particulièrement son millésime 2016. Cette année, Laurence Semonin, alias la Madeleine Proust, bien connue des Francs-Comtois, est la marraine de l’évènement, qui se déroulera à Voiteur. Parmi les rensez-vous forts et à ne pas manquer : la vente aux enchères des vieux millésimes des vins du Jura, la cérémonie de mise en perce ou encore le concours de cuisine.

Durant les prochaines vacances de Noël, l’Ecomusée Maison Michaud de Chapelle des Bois accueillera les vacanciers et touristes de passage dans le Massif du Jura. Des visites guidées sont assurées les mardis et jeudis à 14h30. Elles permettront de retracer la vie des paysans du Jura du 19è siècle. Pensez à réserver. Par ailleurs, le 21 décembre, le public pourra fabriquer son pain et le cuire dans le four. Tous les vendredis, à partir de 14h, le public pourra assister à une démonstration d’un geste ancestral sur l’enfournement des pains et des brioches.


La bonne nouvelle est tombée en milieu de semaine. Elle a sans doute apporté un bol d’oxygène à ces professionnels. La baguette française est désormais inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité. Damien Vauthier, le président de l’union patronale de la boulangerie du Doubs, y voit une reconnaissance du savoir-faire artisanal français.

En accordant cette distinction, l’UNESCO reconnaît les caractéristiques si particulières de ce produit hexagonal. Son croustillant, sa mie aérée, alvéolée et son aspect brunâtre lui confèrent une qualité comme nulle autre pareille. Les boulangers de France espèrent séduire une nouvelle clientèle.

Malgré cet enthousiasme, personne n’oublie que les boulangers de France souffrent actuellement. Les coûts des matières premières et de l’énergie ont un impact direct sur la santé de leur entreprise. Délicate situation entre des tarifs majorés et le souci de préserver le pouvoir d'achat  de la clientèle.

L'interview de la rédaction / Damien Vauthier