Une nouvelle saison se prépare au Château de Joux. Son lancement est prévu le 29 mars prochain. A compter de cette date, le public sera accueilli de 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h30, avec des visites guidées uniquement. Sept départs sont prévus en semaine (10h - 10h30 - 11h30 - 14h -14h30 - 15h30 - 16h15) et neuf départs le week-end (10h - 10h30 - 11h - 11h30 - 14h -14h30 - 15h - 15h30 - 16h15).
Il sera également possible de découvrir l’exposition sur Toussaint Louverture. Enfin, pendant les vacances scolaires, les visiteurs pourront découvrir un nouvel atelier, baptisé « éclaire ma lanterne ». Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à joindre le site du Haut-Doubs au 03.81.69.47.95 ou www.chateaudejoux.com
Toujours très attaché à préserver son patrimoine, le territoire mortuacien est « candidat à l’inscription au Patrimoine Culturel Immatériel en France de la fête des conscrits de Morteau, au titre des pratiques sociales, rituels et évènements festifs ». Cette fête est très ancrée dans le Val de Morteau. Néanmoins, il a été constaté, depuis plusieurs années, un manque d’intérêt des nouvelles générations. D’où la motivation de se lancer dans l’obtention de ce label, qui donnera un écho, une dimension et une prise de conscience autre à cette tradition locale. Une Interclasse va être créée pour l’occasion. « On n’a pas envie que cela disparaisse On n’a pas envie non plus de le sanctuariser. On a envie de le sauvegarder » explique Martiel Bournel Bosson, cheville ouvrière de cette action.
Les instigateurs de ce projet ont pris attache auprès du ministère de la Culture pour lancer, administrativement, leur candidature. C’est un long travail de récolte et de mise en forme d’informations qui débute. Il faut avouer qu’avec les deux ouvrages qui ont été rédigés de précieuses informations sont déjà en leur possession. « Il va falloir écrire un mémoire qui regroupe tout ce qui se fait dans cette tradition. Il faudra aller chercher des témoignages audio, vidéo et écrits. Il nous faudra aussi le consentement de l’ensemble des présidents de classe des dernières années, pour montrer qu’il s’agit d’une volonté collective » explique Martial Bournel Bosson. Pour les Mortuaciens, l’objectif sera d’obtenir le fameux label d’ici 2 à 3 ans. Les locaux « veulent prendre leur temps et bien faire les choses ». Il en va de l’inscription de cette belle fête dans l’éternité.
Rendez-vous le 17 février
L’édition 2024 de la fête des conscrits battra son plein ce samedi 17 février, avec la découverte de la mascotte de l’année, qui s’élancera du Mont Vouillot, pour ensuite déambuler en ville tout au long de la journée. Le bonhomme sera enfin mis au feu en place publique dans la soirée, suivi du traditionnel bal monté. La nouvelle génération se prépare depuis de nombreux mois pour faire de cet évènement un temps fort de l’hiver dans le Val de Morteau.
L'interview de la rédaction : Martial Bournel Bosson
Le patrimoine horloger fait l’objet de toutes les attentions de part et d’autre de la frontière. La documentation, qui était réservée à quelques spécialistes et experts, est désormais accessible au plus grand nombre. L’heure est à la mise à disposition des archives sur Internet. Trois projets permettent de mettre à la disposition de tous cette richesse.
« Arc Horloger » offre une vue sur 33 lieux conservant des archives horlogères et en mécanique d’art. « The Watch Library » invite, depuis le 1er septembre 2023, à explorer l’histoire de la montre de 1650 à nos jours. Elle rassemble actuellement plus de 330'000 documents et pages d’archives issues en particulier de musées, bibliothèques, magazines et fonds particuliers en Suisse, en France et à l’international. Enfin, « Chronospedia » développe une base de données numériques en accès libre grâce à sa collaboration avec une quarantaine de structures, franco-suisses pour l’instant. Elle réunira les savoirs liés aux pendules, horloges et horloges d’édifice conçues en Europe entre 1300 et 1900. Les premiers éléments sont déjà en ligne et son incrémentation progressive est programmée jusqu’en 2028.
Adresses de consultation des plateformes
ARC HORLOGER : https://www.arc-horloger.org/fr/L-Arc-jurassien.html
The Watch Library : https://watchlibrary.org/fr
CHRONOSPEDIA : https://chronospedia.com
3.252. C’est le nombre de scolaires qui se sont rendus au Château de Joux, à la Cluse-et-Mijoux, durant l’année 2023. Ces jeunes gens ont pu découvrir l’histoire du Fort de Joux et participé aux différents ateliers et visites pédagogiques, adaptés au niveau de chaque élève. Au total, durant l’année 2023, ce sont près de 60.000 personnes qui ont franchi le pont levis du Château. Soit une augmentation de plus de 13% par rapport à 2022.
Le 1er février prochain se tiendra un temps de mémoire au Monument aux Morts de la Cluse-et-Mijoux, en souvenir aux combats qui ont été menés le 1er février 1871, en pleine guerre franco-prussienne, au pied du Château de Joux. Ce jour-là , l’armée française du général Bourbaki, en plein déroute, est obligé de se réfugier en Suisse pour échapper à ses assaillants. 87.000 hommes et 12.000 chevaux la composaient.
Pour Fabrice Hérard, chargé de mission à l’association des Amis du Musée de Pontarlier, « il est important de se souvenir » de cette page de l’Histoire de France, même si l’épilogue n’a pas été heureux pour le Pays. « Cette guerre est la cause de deux suivantes, celle de 14-18 et de 39-45 ». C’est ainsi qu’a vu le jour cette journée de commémoration, que ses organisateurs français et suisses souhaitent démocratiser et inscrire dans le temps. D’autant plus, que l’on pense déjà au 155è anniversaire qui se tiendra dans deux ans. « Nous souhaitons que cela devienne un réflexe comme le 11 novembre et le 8 mai » termine Fabrice Hérard.
Au programme de cette journée
Pour cette nouvelle formule, un premier programme a été établi. Il prendra d’autres formes dans les années à venir. Dans un premier temps, une cérémonie se tiendra, à 10h30, au Monument aux Morts de la Cluse et Mijoux. Une initiative identique se tiendra, à 16h, au Temps des Verrières, en Suisse voisine. A 14h30, une conférence de presse est prévue à la salle des fêtes des Verrières de Joux. Elle sera animée par Jean Maillard, Colonel honoraire et historien indépendant et Jacques de Chambrier, Colonel de l’armée suisse. Elle aura pour thème : « les forces en présence lors du conflit en France et en Suisse ». L’entrée est gratuite. Enfin, à compter du 31 janvier, et jusqu’au 4 février, une exposition sur la guerre de 1870 et les Bourbaki sera proposée à la salle des fêtes des Verrières de Joux.
L'interview de la rédaction / Fabrice Hérard, chargé de mission aux Amis du Musée de Pontarlier
En cette fin d’année, le Musée comtois de la Citadelle de Besançon accueille petits et grands pour une visite-atelier ludique et magique. Le public est tout d’abord invité à découvrir les histoires de la crèche comtoise et des marionnettes bisontines. Puis, ils fabriqueront leur propre marionnette, avant de lui donner vie, derrière un castelet. Rendez-vous, les mercredis, samedis et dimanches, du 13 au 27 décembre, de 14h30 à 16h. Les inscriptions s’effectuent sur citadelle.com
La commune de Sombacour et la fondation du patrimoine se mobilisent pour la restauration du site du Mont Calvaire, qui domine le village. L’enjeu se porte sur les murets de soutènement en pierres sèches du site emblématique du Val d’Usiers. Il est observé des éboulements et des mouvements de déversement et basculement, laissant apparaître un vide entre le chemin et le mur. Le risque d’effondrement sur la départementale, située en contrebas, est réel. Un étayage a été installé en urgence. Des travaux vont être menés. D’où cet appel à la mobilisation pour la préservation de cet endroit, inscrit à l’inventaire des monuments historiques, et qui fait la fierté des locaux.
Ce samedi et ce dimanche, Pontarlier, capitale de l’Absinthe, accueille la 21è édition des Absinthiades. Cet évènement culturel, organisé par les Amis du Musée de Pontarlier, est devenu l’évènement incontournable de la rentrée. Des milliers de personnes, venues du monde entier, sont attendues dans le Haut-Doubs. Rencontre avec Fabrice Hérard, chargé de mission aux Amis du Musée, pour faire le petit tour d’horizon que mérite cette belle fête, qui concourt à la mise en valeur de notre patrimoine local.
L’Absinthe militaire
Cette année, l’organisateur propose au public de découvrir ou redécouvrir, la période de l’Absinthe militaire. Rappelons que ce sont les soldats partis à la conquête de l’Algérie en 1830, dans le but de reconstruire un « empire colonial », qui ont été sans le vouloir les meilleurs VRP de l’Absinthe. Ils l’utilisaient pour purifier l’eau dans un but purement médical. Puis les colons envieux de ce breuvage se sont mis eux aussi à le consommer avant qu’il ne devienne la boisson favorite servie en masse dans les cafés parisiens.
Un riche programme
Comme chaque année, de nombreux rendez-vous rythmeront ces deux jours pontissaliens, entièrement consacrés à la Fée Verte. Pour cette nouvelle édition, la réalisation du visuel de l’évènement a été confié au graffeur pontissalien Benjamin Locatelli, qui s’est inspiré de la fresque réalisée en hommage aux Bourbaki pour concevoir l’outil de communication. Un lien tout trouvé entre la France et la Suisse, les deux berceaux de l’Absinthe. Au cours de leur pérégrination, les visiteurs pourront rencontrer des écrivains, des artistes, des distillateurs, … Il sera également possible de découvrir toutes sortes de délices culinaires, de se rendre sur le salon des collectionneurs, de voir des expositions, d’assister aux concours de dégustation, … . Les rendez-vous ne manquent pas.
Pour tout savoir sur cet évènement : www.admp.com
L'interview de la rédaction / Fabrice Hérard
Hier, en déplacement en Côte d’Or, Emmanuel Macron a annoncé le lancement d’une collecte pour le patrimoine religieux, notamment pour les petites églises anciennes en péril. L’objectif est d’atteindre 200 millions d’euros sur quatre ans. La campagne a débuté ce vendredi. Les dons peuvent être faits en ligne sur le site de la Fondation du patrimoine. Une déduction fiscale à hauteur de 66 à 75 % du montant du don pour les particuliers dans la limite de 1 000 euros est annoncée.
Comme chaque année, les Jurassiens ont célébré le biou, cette énorme grappe de raisin pesant jusqu’à 100 kilos. Cette tradition ancestrale veut que les vignerons offrent à Dieu les prémices des vendanges. Le biou traverse la commune d’Arbois pour rejoindre l’église Saint-Just, où elle est bénie. Puis, une commémoration se déroule devant le monument aux morts de la commune. Cette année encore, cette fête populaire, d’origine religieuse, a fait le plein, en rassemblant un public nombreux.