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Depuis le 10 juillet, une vingtaine de jeunes venus des quatre coins de la France entière participent à la restauration et à la sauvegarde de la Citadelle de Besançon. L’occasion d’apprendre à vivre en groupe, de rencontrer des gens différents, et de veiller à la préservation et à la sauvegarde du patrimoine français.

 

Des jeunes qui œuvrent pour le patrimoine

« Restaurer un monument est un prétexte pour faire de l’éducation populaire et apprendre à vivre ensemble » souligne Paloma Defert, directrice du camp chantier au Club du Vieux Manoir. Cette association d’utilité publique créée en 1952 et basée dans l’Oise, à Pontpoint, est un mouvement de jeunes qui œuvre pour la restauration du patrimoine. Elle organise des activités pour ces jeunes à la recherche de vacances originales et valorisantes. Le Club du Vieux Manoir intervient cet été sur une quinzaine de monuments, comme sur du patrimoine militaire ou encore de l’architecture religieuse comme de l’architecture de ville. Une occasion pour ces jeunes d’acquérir un savoir-faire, des compétences, et de partager une expérience de vie et de rencontrer des personnes différentes, en termes d’âge, de parcours, de vie.

 

Paloma Defert, directrice du camp chantier au Club du Vieux Manoir : 

 

Plusieurs chantiers d’envergure

Jusqu’au 24 juillet, la vingtaine de jeunes présents sur le monument de Vauban sont répartis en trois groupes et travaillent près de 5h par jour, sur des sites parfois cachés du regard des visiteurs. Leurs principales missions : dévégétaliser et remettre en valeur un pavage Vauban caché, dévégétaliser et rejointoyer un mur d’artillerie, et terminer l’ouverture d’un accès près de l’orillon 79, un mur en pierres sèches, dont la tête de mur va être achevée. Il s’agit d’un chantier commencé il y a deux ans, et cette restauration va permettre d’ouvrir cette partie au public.

 

 

Des motivations très différentes

Plusieurs raisons ont poussé ces jeunes à s’investir au sein du Club du Vieux Manoir, en partant dans toute la France veiller à la sauvegarde du patrimoine. Marie-Luce, 17 ans, qui vient de la région Paca, est passionnée d’histoire. « Ça me plait beaucoup de restaurer, et puis on rencontre des gens, c’est une belle expérience ! […] C’est la deuxième fois pour moi, ce sont des amis de mon chantier précédent qui étaient à Briançon qui m’ont parlé de Besançon. En plus c’est le même architecte, Vauban, donc je me suis lancé dans l’aventure même si j’habitais loin ! ». Concernant Hélène, qui vient de région parisienne, c’est son frère qui lui a transmis cette envie de s’investir dans la restauration du patrimoine. « Très jeune, il voulait travailler sur un chantier. Et puis est venu mon tour. Depuis, je reviens tous les ans, et je n’arrête plus ! » confie la jeune fille le sourire aux lèvres. Enfin, Corian, un « pur bisontin » comme il se définit, est présent sur ce chantier grâce à sa mère, qui est salariée au sein de la Citadelle. « Je suis là depuis bientôt quatre ans. Et je reviendrai aussi l’an prochain », affirme le jeune homme.

Une chose est sûre, un lien est commun à tous ces jeunes travailleurs plus motivés les uns que les autres : l’envie de revenir chaque année encore œuvrer pour la restauration du patrimoine, et partager des expériences de vie aux côtés de nombreux autres jeunes. D’ailleurs Paloma Defert le confirme, « le taux de retours est très impressionnant au sein de ces camps-chantiers. Encore plus que les colonies de vacances. C’est quelque chose qui séduit beaucoup les jeunes ».  

 

Marie-Luce : 

Hélène : 

Corian : 

 

L'étape de départ du Tour de France approche et à cette occasion le samedi 9 juillet sera particulièrement festif et animé à Dole. Avec le début des vacances c'est aussi le retour des visites guidées dans la ville et son centre historique durant tout l'été. Pour les amateurs de vélo, de patrimoine et de chevaux, de nombreuses visites guidées sont prévues pour ce week-end.

 

Dole vous ouvre ses portes : de cloîtres en chapelles
Samedi 9 juillet à 16h - 
Au XVI et XVII siècle, Dole connaît un prodigieux essor monastique entraînant la construction de nombreux établissements religieux.


Le Faubourg Châlons, une histoire de travaux
Dimanche 10 juillet 16h
Le Faubourg Chalon se développe aux xviii et xix siècles. Il embrasse plusieurs monuments emblématiques de la ville dont le théâtre récemment rénové.
Voyagez au cœur du faubourg ! Entre anecdotes et récits, ce site est un bel exemple de l'évolution urbaine de la ville de Dole et des travaux de réaménagement et de restauration. Venez redécouvrir l’histoire de ces monuments.

 

Balade en calèche
Dimanche 10 juillet - Plusieurs départs de 16h à 18h15
Découverte du centre-ville au rythme du cheval comtois pour prendre le temps de voir la ville autrement.

 

Toutes ces visites sont sur réservation : https://web.digitick.com/index-css5-doletourisme-pg1.html

Entre juin 2022 et mars 2023, la direction du Patrimoine Historique de la Ville de Besançon mettra à l’honneur le XVIIIe siècle à travers une programmation culturelle éclectique. Besançon XVIIIe, c’est assister à un concert de l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté et du groupe electro-jazz Zerolex Trio, suivi d’un DJ set, avec Sorg aux platines sur la place de la Révolution. C'est aussi s’émerveiller devant les œuvres du Siècle des Lumières exposées au musée des beaux-arts et d’archéologie, déambuler en ville aux côtés d’un guide, apprendre à lire les façades architecturales, s’intéresser aux végétaux et percer les mystères de la médecine de l’époque ou encore revivre au temps de Louis XV grâce aux visites numériques.

 

L’écomusée de Chapelle-des-Bois fête les journées du patrimoine de pays et des moulins ce samedi 25 juin, de 14h à 18h, Au cours de cet après-midi, le public pourra visiter l’endroit. La déambulation portera sur le thème : « Histoire de la reconstruction de la Maison Michaud, c'était il y a 44 ans !". Un diaporama sur la reconstruction de la ferme sera également proposé. Pour tout savoir sur cet évènement : www.ecomusee-jura.fr

Après sept mois de travaux, le musée du Temps a rouvert ses portes au public le 18 juin dernier  pour célébrer ses 20 ans. Une inauguration hautement attendue pour faire valoir l’identité de la ville de Besançon et de son territoire. A cette occasion, le parcours d’exposition a été revisité autour de deux éléments phares : la Leroy 01 et le célèbre pendule de Foucault.

 Durant toutes ces années, le musée a trouvé sa place dans le paysage bisontin en représentant les compétences et la culture horlogère de la région au niveau national et international. L’objectif est de créer de nouvelles perspectives pour le public afin que chacun puisse s’identifier et s’émerveiller devant la richesse de ce lieu. Cette année, toute forme d’art sera au rendez-vous avec la mise en lumière de l’exposition « ivre de l’ombre » de l’artiste peintre Charles Belle, présent également au Musée des Beaux-arts et d’archéologie de Besançon.

 

Les 20 « Temps » ça se fête !

Ouvert pour la première fois le 22 juin 2002, cet endroit singulier s’inscrit dans la continuité de la reconnaissance par l’UNESCO. Après sept mois de fermeture pour réhabilitation, c’est l’occasion de retrouver un musée rajeuni et optimiser pour l’accueil des visiteurs. Le savoir-faire horloger franc-comtois et plus particulièrement bisontin est mis à l’honneur avec une toute nouvelle scénographie des horloges comtoises. De juin à décembre 2022, une riche programmation est attendue avec des animations, des spectacles et des conférences pour célébrer ces 20 ans en beauté. 

musée du temps 2 DD

 Un musée accessible à tous

 Le musée du Temps offre à son public une visite renouvelée avec 3 parcours différents afin de le rendre accessible au plus grand nombre. On y retrouve des installations mises en place à l’attention des personnes en situation de handicap avec des portes d’entrée et de sortie adaptées, un éclairage économique ou encore un fléchage au sol. Des dispositifs numériques viennent enrichir les visites du musée avec une version numérisée pour une autonomie totale.

L'interview de la rédaction

 

Les talents de l’abbé Garneret n’ont pas fini de nous surprendre. Grâce à un nouveau don, né de la collaboration entre l’association Folklore Comtois et le Musée comtois (ville de Besançon), ce dernier, basé à la Citadelle, vient d’obtenir de nouveaux dessins et photographies qui viennent enrichir la collection de l’établissement bisontin. Ils apportent de précieuses informations sur le patrimoine franc-comtois. Toute une histoire…

CITADELLE MUSEE COMTOIS 3

Jean Garneret est un prêtre originaire du Doubs, né à Clerval en 1907,  qui avait un amour fou pour la Franche-Comté et ses habitants. C’est grâce à lui qu’ont été créés quatre musées entièrement consacrés au territoire, il est le fondateur des musée comtois à Besançon et de plein air des maisons comtoises à Nancray. Fervent conservateur du patrimoine régional, au cours de sa vie, armé de son stylo, de sa planche à dessin et de son appareil photographique, il sillonne la Franche-Comté et se forme à l’ethnologie de terrain. Cette collection est constituée de dessins de divers formats sur feuillets libres, réalisés par Jean Garneret entre 1923 et 1998, et concernant la Franche-Comté en grande partie. L'estimation quantitative du fonds est de 4 500 à 5 000 feuillets. Cet ensemble de dessins est un témoignage historique et artistique précieux pour l'histoire de la Franche-Comté au XXème siècle.

CITADELLE MUSEE COMTOIS 2

Un don inestimable

L'acquisition de cet ensemble par le Musée comtois permet d'enrichir de manière exceptionnelle ses fonds, en cohérence étroite avec les axes de son projet scientifique et culturel. Ces dessins viennent ainsi compléter le fonds photographique produit par Jean Garneret et les membres de Folklore comtois, déjà donnés par l’association au musée en septembre 2007.  Au total, l’établissement dispose d’un fond de près de 60.000 clichés et un ensemble de près de 69.500 clichés. Un vrai trésor patrimonial.

L'interview de la rédaction / Bruno Chaton ( président de l'association Folklore comtois)

Jacques Faivre, président de l’association « Salins Pays du Livre » et ancien maire de la commune de Marnoz,  a décidé d’écrire un livre sur Louis Pasteur. Son objectif est de regrouper tous les temps du célèbre scientifique au pays de Salins.

Cela fait deux ans que Jacques Faivre s’attèle quotidiennement sur cet ouvrage. C’est durant la période où il était maire de Marnoz, qu’il a eu connaissance du passage de Louis Pasteur dans sa commune. Ses recherches ont été longues et nombreuses : « J’ai dépouillé quelques 1500 documents » raconte le président de l’association. Dans le livre, on retrouve trois parties : les origines, Pasteur à Marnoz et la construction de l’enfant, ses relations avec sa famille et avec les érudits salinois, qui étaient le sculpteur Max Claudet et son ami d’enfance Jules Marcou. Pour l’ancien maire, il était important d’écrire ce livre : « Il fallait reconstituer l’histoire ». Pour lui, il ne faut pas résumer Pasteur aux villes d’Arbois et de Dole : « Pas de Salins,  pas de Pasteur ! », renchérit-t-il.

Pasteur et Marnoz : une histoire d’enfance

Jacques Faivre relate dans ses écrits que Louis Pasteur a vécu cinq ans à Marnoz, il est arrivé dans le village à trois ans, il en avait huit quand il en est reparti. Il est allé à l’école municipale. « C’est un temps important dans la construction de l’enfant » affirme-t-il. Le livre est quasiment prêt, il reste à placer la trentaine d’aquarelles qui va illustrer ce dernier. Ces aquarelles sont réalisées par Christian Lafay. Son livre s’intitulera « La vendange qui boue dans le tonneau » car Pasteur durant son enfance à Marnoz était ancré au cœur des vendanges. Cela fait sept mois que le président s’est réellement mis à l’écriture de son livre qui sortira soit le 10 juillet, soit le week-end du 5-6 novembre à l’occasion du Salon du livre en région.

L'interview de la rédaction

C’est en 1272 que la fruitière a été attestée, et c’est depuis cette date que l’on produit un fromage de garde, grâce aux huit exploitations présentes sur Levier. Samedi 30 avril,  le village fête cet anniversaire.

Ce sont 3 générations qui se sont succédées à la fruitière depuis 1905 : la famille Khüni de 1905 à 1919 puis la famille Gurtner de 1919 à 1985 et depuis 1985 la famille Badoz. L’appellation de Comté n’est apparue qu’au milieu du XXème siècle, aux origines de la fruitière on parlait de Vachelins, de Gruyères et d’Emmental. Aujourd’hui à la fruitière de Levier, du 15 février au 15 août, est produit du Comté et le reste de l’année est produit du Mont d’Or. « On ne peut pas avoir deux transformations dans un même atelier il faut que ce soit séparé car nous avons deux AOP » raconte Dominique Gabry président de la coopérative laitière, avant d’ajouter : « Cette fruitière a la particularité de ne pas avoir la gestion de l’aspect transformation, on confie ça à la fromagerie Badoz à Pontarlier ». La fruitière leur confie le lait et c’est elle qui s’occupe ensuite de la transformation.

L'interview de la rédaction / Dominique Gabry

« Le Comté de Levier se conserve très bien. Il est de très bonne qualité »

En 1865, trois chalets sont construits à Levier à la suite d’un incendie. En 1905 est décidé de construire un seul chalet dit « chalet modèle » pour privilégier le lieu, il a l’avantage d’être central. C’est en 1949 qu’un magasin spécifique ouvre ses portes. Un nouvel incendie a lieu 9 ans plus tard, qui donne lieu à une reconstruction avec six caves. Malgré les changements en ce qui concerne le lieu de la fruitière, Jean-Pierre Gurtner, élu et passionné du monde agricole,  l’assure : « Le Comté de Levier se conserve très bien et est de très bonne qualité ». Aujourd’hui, cette fruitière  représente le patrimoine de la commune, agricole et fromager : « Je pense qu’un élément patrimonial,  on le converse. On fait en sorte qu’il puisse résister au temps et que cela perdure ».

L'interview de la rédaction / Jean-Pierre Gurtner

Place aux festivités

Ce samedi 30 avril, Levier célèbre les 750 ans de sa fruitière avec au programme, la fabrication à l’ancienne d’un Comté, la présence d’une mini-ferme, la visite de l’atelier de transformation et des animations et structures gonflables pour les enfants. De plus le magasin sera ouvert de 9h à 19h non-stop. « On a eu l’idée il y un an d’immortaliser cet évènement important à nos yeux » relate le président. Pour le repas du midi, quelques 600 personnes sont attendues pour partager une fondue.

Voilà désormais plus de 20 ans que le Musée relais du Cheval de trait comtois et de la forêt  fait revivre le patrimoine local à Levier.  Créé durant l’année 2000, cet établissement propose une exposition riche qui plonge les visiteurs dans trois domaines qui ont un véritable lien entre eux : le cheval de traits comtois, la forêt et ses métiers et l’histoire des fruitières à comté. Pour s’immerger encore plus facilement, différents supports ont été déclinés.

Le parcours est ainsi jalonné d’une riche collection d’objets en tout genre, savamment présentés, mais également de panneaux d’information et de films instructifs et très éducatifs d’hier et d’aujourd’hui, montés et réalisés par Jean-Pierre Gurtner. Cet élu, ancien conseiller général du canton de Levier et enseignant au lycée agricole de la commune, est un fin connaisseur du monde agricole et de ses acteurs. C’est sans doute d’ailleurs la raison pour laquelle la responsabilité de la gestion du musée lui a été confiée.

En attendant la grande période estivale et notamment le retour des très appréciées balades en calèche, accessibles aux groupes et personnes à mobilité réduite, le musée levitien accueille le public du lundi au vendredi, les après-midis. Emilie Saillard, adjointe chargée du patrimoine, salariée de la communauté de communes CCA 800, est à la disposition du public.

L'interview de la rédaction

Les travaux de restauration de l’escalier du puits à Grey de la Grande Saline de Salins-les-Bains, un des deux seuls points d’accès à la galerie souterraine médiévale du site,  sont désormais achevés. Le coût de cette opération s’élève à près de 450.000 euros, financée par l’Etat, la Région Bourgogne Franche-Comté, le Département du Jura, la commune de Salins-les-Bains et la fondation du Crédit Agricole. Six mois de travaux ont été nécessaires pour mener à bien cette réalisation. L’escalier pourra à nouveau être emprunté par les visiteurs de la saline d’ici la mi-mars.