Lilian Renaud se produira prochainement dans la région. Alors qu’il prépare, avec d’autres artistes, un double album collectif, baptisé « L’héritage Goldman », qui découlera également sur une tournée dans les Zéniths de France, et qu’il se projette déjà dans la réalisation d’un cinquième album, l’artiste franc-comtois n’en oublie pas pour autant ses fans de la région. Le 21 octobre, il interprétera les titres de ses deux derniers albums à la salle des fêtes de Villers-le-Lac. Le lendemain, c’est Renan Luce qui lui emboîtera le pas. Deux évènements à ne pas manquer, à l’initiative de LR Music et Cavalcade Production. Pour tout savoir sur la billetterie : https://cavalcade-prod.com/ . Rencontre avec Lilian Renaud.
Pourquoi ces concerts que vous interprétez localement sont-ils si importants pour vous ?
C’est très important pour moi en raison de mon attachement à la région et au soutien très fidèle que j’ai encore ici. C’est toujours avec bonheur que je joue dans le secteur. C’est très fort depuis sept ans. Depuis 2015, et mon passage à The Voice, malgré les hauts et les bas, il y a toujours un soutien inconditionnel.
Comment expliquez-vous ce succès qui dure. Je m’aventure à une réponse, c’est parce que vous êtes l’enfant du pays ?
Je pense que c’est au-delà de l’enfant du pays. Peut-être que j’ai une voix, J’ai une façon aussi d’interpréter des textes. Mon univers plaît et touche certaines personnes. Tout cela construit un public et un attachement.
Pourtant, contrairement à vous, certains artistes cherchent plutôt à se détacher de leurs origines franc-comtoises pour espérer réussir ailleurs, et notamment à Paris.
J’assume complétement mes racines franc-comtoises. C’est une forme de respect par rapport à ma famille, à mes parents qui m’ont mis au monde ici, qui m’on construit ici. Je n’ai pas envie de renier ce que je suis. J’ai un attachement fort au monde paysan, au monde très populaire. Il n’y a pas si longtemps, j’ai fait un concours de chants à Froideconche en Haute-Saône. Un villageois a organisé un concours avec des chanteurs, à la bonne franquette. Il n’y avait pas de paillettes. J’ai un attachement très fort aux hommes de la terre et aux valeurs qu’ils dégagent.
Quelle est l’actualité de Lilian Renaud ?
Avec mon quatrième album, j’ai fait pas mal de dates cette année. Il y en a encore quelques-unes avant la fin de l’année. Je collabore également à deux albums, qui s’appellent « L’Héritage Goldman ». Une belle tournée des Zéniths se fera avec Michaël Jones en 2023. En parallèle, il y aura sans doute la construction d’un cinquième album.
C’est difficile de vivre de la musique ?
Oui. Cela peut être très dur. Je suis néanmoins très privilégié car je suis parvenu à autoproduire mes deux derniers albums, qui ont plutôt bien marché. Mes concerts marchent plutôt toujours bien également. J’arrive ainsi à accumuler des petites sources de revenue. Ce qui me permet de pouvoir vivre de la musique. Je peux me lever tous les matins en me disant que j’en vis et que je peux payer mes factures avec cela.
Pensez-vous encore à une carrière nationale ou internationale plus grande ? On a senti que la vie parisienne n’était pas forcément votre truc. Peut-on réussir en mettant de côté la capitale ?
Ma vie est en Franche-Comté. Sur « L’héritage Goldman », je chante une très belle composition qui s’appelle « Il y a ». « Je suis né ici et tout finira ici ». J’ai un peu l’intime conviction que ma vie est ici et qu’elle finira ici. Après évidemment, pour avoir connu de belles tournées nationales, c’est sûr qu’il y a toujours une forme de frustration quand les chansons ne parviennent pas aux oreilles des gens. Quand on est artiste, bien évidemment que l’on souhaite passer par un schéma plus important et réussir à toucher plus amplement. Je ne vais pas vous mentir. On a toujours envie de cela. Je fais au jour le jour. C’est tellement complexe. Il y a tellement de gens qui chantent, qui font de la musique, que pour se démarquer, c’est très compliqué.
Avez-vous des regrets ? Des choses que vous auriez faites différemment ?
Certainement. On apprend de la vie. La question est compliquée. De toute façon, les choses se sont déroulées différemment. Il est inutile de revenir en arrière. Si nous avions un pouvoir magique est revenir dans le passé, j’aurais agi différemment sans doute. Je prends les choses comme elles ont été. Je ne crois pas beaucoup au hasard. Tout ce qui passe, c’est peut-être fait pour quelque chose.
Quel regard portez-vous sur ces youtubeurs, tiktokeurs et autres influenceurs qui donnent l’impression que l’argent et la réussite sont faciles et semblent si éloignés, pour certains en tout cas, de la valeur travail ?
C’est assez perturbant. C’est une nouvelle façon de vivre. Il y a des gens qui, aujourd’hui, par le biais des réseaux sociaux, gagnent beaucoup d’argent. Alors que dans certaines familles, on explique qu’il faut faire des études pour réussir. Il y a un décalage. C’est l’époque. Jusqu’à où cette époque nous mènera ? Je ne sais pas. En tout cas, je n’ai pas l’impression de m’identifier à celle-ci, mais, en même temps, c’est la vie. On ne peut pas aller contre. Il y a certainement des choses positives à tout cela.
Revenons à la musique. Quelle prestation assurerez-vous le 21 octobre prochain à Villers-le-Lac ?
Je serai sur scène avec mes deux musiciens. Nous proposerons des shows français et anglais, issus de mes 3è et 4è albums. Ce sera très folk. Dynamique parfois, plus acoustique, piano, guitare, voix à d’autres moments. J’essaie de construire des shows où cela vit, où les émotions sont différentes. Des beaux moments de partage.
Pour tout savoir sur le concert du 21 octobre de Lilian Renaud à Villers-le-Lac : https://cavalcade-prod.com/
L'interview de la rédaction / Lilian Renaud
Pensez à noter ce rendez-vous sur vos agendas. Le samedi 3 septembre, "La Grande Rentrée" débarque à l’Espace Pourny à Pontarlier. L’évènement débutera à partir de 21 heures. Micka de Coconut lancera les festivités avec une ambiance années 80. S’en suivra le groupe les Let Dzur. Avant que DJ Tanguy termine de mettre l’ambiance avec les meilleurs sons électro-club.
Cette soirée est ouverte à celles et ceux qui ont envie de lancer cette saison 2022 – 2023 de la meilleure des manières. Petite restauration sur place. Infos et préventes sur les réseaux sociaux : lagranderentrée.
Ce samedi 20 août, Pontarlier organise sa Silent Party. Le rendez-vous est fixé sous la halle Emile Pasteur. Trois ambiances seront proposées : funk électro, latino hip-hop et rock soul. L’ouverture des portes est programmée à 19h. Un casque sera prêté aux participants contre l’échange d’une pièce d’identité. Possible pour les enfants à partir de 12 ans. Buvette et petite restauration sur place. Animation gratuite.
La belle aventure musicale se poursuit pour Chloé M. La jeune artiste franc-comtoise sortira le 2 septembre prochain son deuxième album « été / printemps ». Composé de 12 titres, il raconte « les histoires de la vie », celles d’une jeune adulte de 25 ans, journaliste de profession, et toutes celles qui lui sont racontées au fil de ses rencontres. Après les deux dernières années rendues compliquées par la crise sanitaire, durant lesquelles le moral de tout un chacun était en berne, elle a voulu sortir un album positif, poussant au bonheur et à l’espoir d’une vie meilleure. L’amour, la liberté, la réalisation de ses rêves, … sont autant de sujets qu’elle a souhaité traduire en mots et en musique. C’est avec le musicien bordelais Daniel Chevalley que Chloé s’est lancée dans cette nouvelle aventure musicale. Précisons qu’un premier opus, soutenu par le slameur Grand Corps Malade, baptisé « Respire », a déjà vu le jour en 2018.
Le slam, « un exutoire »
C’est à travers le slam que l’artiste partage sa musique et ses émotions. Cet univers et ses codes, dans les domaines de l’écriture et de l’interprétation, lui conviennent et correspondent à la manière dont elle veut s’adresser à ses auditeurs. Cette passion et cette envie de partager, Chloé M les met également en pratique au sein d’ateliers d’écriture qu’elle anime dans des structures sociales, implantées dans le Doubs et le Jura.
Si vous souhaitez découvrir tout le talent de cette native du Jura, sachez qu’elle se produira le 4 septembre au café-concert « le Savana », rue Battant à Besançon.
L'interview de la rédaction / Chloé M
A dix jours du Festival de la Paille, le Paléo Festival bat son plein à Nyon, en Suisse. Après deux éditions annulées en raison de la crise sanitaire, l’évènement est de retour. Ce 45è numéro se déroule jusqu’à dimanche sur un site entièrement repensé. Les festivaliers peuvent applaudir, cette année encore, des artistes prestigieux et de renommée internationale. Ce mercredi, Sting sera notamment sur scène. D’ici dimanche, Francis Cabrel, Roméo Elvis, Grand Corps Malade, Orelsan et Stromae sont attendus.
Ce vendredi et ce samedi, le Frambou’Can va s’emparer de Frambouhans. Au programme, deux jours de musique aux consonances pop/folk et rock. Les concerts débutent à 18h, et jusqu’à 1 heure du matin. A noter que samedi, de 12h à 17h, des animations seront proposées aux enfants. Le rendez-vous est fixé sur la place de la mairie. Précisons que le prix est libre, c’est le public qui choisit.
La programmation
Vendredi
Malou (pop/folk)
Sons Of Rage (rock)
Les Fortunes Tellers ( Tribute Rolling Stones)
Samedi
Moana (pop)
Jyzzel (pop)
Seriously Serious (rock)
Back : N : Black (tribute ACDC)
C’est parti. La 32è édition des Eurockéennes de Belfort démarre ce jeudi. Quatre jours de fête et de musique pour les nombreux festivaliers qui feront le déplacement sur le site du Malsaucy. Le programme démarre dès 16h30 ce jeudi après-midi. Ce même jour, le public pourra applaudir : Stromaé et Bob Sinclar. Parmi les autres têtes d’affiche à découvrir jusqu’à dimanche soir : Clara Luciani, Simple Minds et Muse. Cette nouvelle édition accueille 54 artistes, dont 45 qui ne se sont jamais produits aux Eurockéennes. Le budget consenti, après deux années de covid, s’élève à 9,7 millions d’euros.
Le Pontissalien Gilles Petitjean, l’ancien chanteur du groupe Ivanov, qui n’a jamais quitté le monde de la musique, sort un 3è album, baptisé « le ciel est bleu ». Entièrement produit, cet album, aux consonnances pop rock, venues tout droit des années 70-80, est disponible auprès de l’artiste lors de ses galas. Il y a quelques semaines, Gilles se produisait à Levier, mais d’autres dates sont d’ores et déjà annoncées dans la région : le 1er juillet à Saint-Point-Lac, le 2 juillet à Doubs, mais aussi dans toute la France, à l’occasion des soirées « années 80 », avec ses copains Patrick Hernandez et Lio notamment
Avec « le ciel est bleu », Gilles Petitjean nous emmène dans son univers. Les titres choisis varient d’une émotion à l’autre. Elles sont l’œuvre d’amis auteurs, mais l’artiste a également mis en musique les paroles d’une fan, qui lui a envoyé un texte émouvant, qui a donné naissance à la chanson « Place des anges ». On y parle d’écologie, des joies et des peines du quotidien.
Un opus de 15 titres
Quinze titres composent ce dernier album. Le chanteur, compositeur, musicien, arrangeur,… présente un opus qui « lui ressemble ». Il suffit d’apprécier la première couverture de cette réalisation, qui met en exergue les célèbres et mythique petites lunettes rondes de l’artiste. Sans oublier, le CD, en forme de 45 tours, qui rappelle la formidable épopée qu’était la décennie des années 80. Pour apprécier pleinement le travail de Gilles et s’immiscer dans son univers, rien de mieux que de prendre le temps de visionner les clips réalisés pour certains titres. Une démarche qui prouve, si tant est qu’il faille l’exprimer de nouveau, que l’artiste pontissalien dispose de nombreuses cordes à son arc. Super Gilles…
L'interview de la rédaction / Gilles Petitjean
Le collège Victor Hugo a mis en place des animations ce mardi 21 juin à l’occasion de la fête de la musique. Chorale, flash mob et concert pour célébrer autour de ce grand moment musical. Les élèves en cursus CHAM ont pu exprimer leurs arts devant leurs camarades.
À l’occasion de la fête de la musique, les élèves en classe CHAM (classe à horaires aménagés musicale) du collège Victor Hugo étaient à l’honneur. “C’est tout d’abord la fête de la musique des amateurs, pas des professionnels” déclare M.Deloffre, professeur d’éducation musicale. Malgré la pluie qui s’est mêlée aux festivités, ils ont tout de même pu performer devant les autres classes de l’établissement. Concert, chorale et flash mob étaient au rendez-vous. L’objectif de ces animations et faire découvrir le 4e art à une grande majorité de l’école. “Il y a plein d’écoles de musique à Besançon où ils peuvent aller s’inscrire où ils seront accueillis pour pouvoir en faire” rajoute le professeur à l’intention des élèves qui veulent se lancer.
Le flash mob quant à lui était une grande première pour le collège. Plus de 500 élèves coordonnés ensemble pour ne former qu’un, le tout sur une musique interprétée par un groupe de l’école. "C’est la première fois que je fais ça de ma carrière […] j’ai trouvé ça très bien, ça m’amuse bien” rajoute M.Deloffre. Une façon de faire participer un maximum de personnes. Pour ceux qui n’ont pas pu assister à la manifestation cour St François Xavier, une vingtaine d’élèves se sont rendus dans les salles de classe pour jouer des morceaux avec leurs instruments respectifs. Ces animations sont amenées à revoir le jour l’année prochaine suite au bon déroulement de cette édition.
L'interview de la rédaction
La chorale universitaire de Besançon organise le vendredi 17 juin un concert au petit Kursaal de Besançon. Au cours de cette soirée, le public aura le plaisir d’entendre des reprises contemporaines a capella qui devraient ravir les oreilles averties, mais également néophytes. Parce que la musique permet aussi de s’évader et de voyager, un deuxième ensemble vocale « Grand Cœur » proposera un récital composé de chants du monde. Une quinzaine de morceaux est prévue. Soit environ 1h15 de concert. Au menu : Stromae, Noir Désir, Téléphone et des chants traditionnels.
Une association étudiante
La chorale universitaire est composée bien entendu d’étudiants, elle dépend de l’université de Franche-Comté, mais tous les amoureux du chant choral sont invités à rejoindre le collectif. « Le but, c’est de se faire plaisir, avec quand même un petit niveau » explique un de ses membres. Le collectif est composé de 70 adhérents. Entre 30 et 40 personnes composent chaque ensemble.
Le rendez-vous est fixé le vendredi 17 juin, à 20h30, au Petit Kursaal de Besançon. Infos et réservations : reservation.cub@gmail.com . Tarifs : plein 7€ / Réduit 4€ ; Gratuit pour les moins de 12 ans.
L'interview de la rédaction