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On connaît désormais l’affiche définitive de la 33è édition des Eurockéennes de Belfort. Ce nouveau rendez-vous se tiendra du 29 juin au 2 juillet prochain. 52 concerts sont annoncés durant ces quatre jours. Artistes confirmés côtoieront des formations en devenir ou  moins médiatiques.  Rappelons qu’en 2023, le public pourra applaudir Indochine, Orelsan, Shaka Ponk, Zola, Pomme, Phoenix … . Pour tout savoir sur cet évènement www.eurockeennes.fr

Depuis le 27 janvier dernier, la pontissalienne Julie Rousselet, alias Jule, a sorti le 2è EP de son projet global baptisé « les bruits de l’âme ». Baptisé le « Temps », il raconte en cinq titres « des histoires de vie ».  Rappelons que « Hypersensible » est sorti le 5 mai dernier, un troisième opus sortira en juin prochain. C’est à travers la musique et le chant que Jule exprime son combat contre la maladie et son quotidien. L’artiste joue avec les mots. Elle s’exprime avec son cœur, ses émotions et son hypersensibilité.

Pour ce projet, elle s’est entourée d’une équipe d’artistes, musiciens et chanteurs, qui interprètent savamment les paroles et la musique de l’artiste pontissalienne. Comme au printemps et l’automne dernier, des concerts se dérouleront dans les prochaines semaines. En attendant, le grand public peut retrouver ces nouvelles créations sur toutes les plateformes musicales et dans plusieurs points de vente : la FNAC, Laborier Peinture et Pneus Balanche à Pontarlier er au Panier Sympa à Métabief.

L'interview de la rédaction / Jule

 

La 21ème édition du Festival de la Paille qui se tiendra le 28 et 29 juillet a dévoilé sa programmation ce mercredi midi. L’événement tant attendu du Haut-Doubs souhaite rester fidèle à ses valeurs et à sa ligne artistique en proposant un rendez-vous « familial, convivial et festif ». Tous les styles seront proposés : électro, rock, reggae, hip-hop, en passant par la chanson française, chacun devrait y trouver son compte. De nombreux artistes confirmés seront de la partie cette année, à l’image de Bernard Lavilliers, Claudio Capéo ou encore Dub Inc. Mais les organisateurs rappellent aussi l’importance de propulser sur le devant de la scène des artistes plus locaux comme Pogo, Blend of Stones ou encore Chiloo.

 

Le Festival de la Paille a officiellement révélé sa programmation pour cette édition 2023. Le son devrait résonner les 28 et 29 juillet au pied des pistes de Métabief qui accueille chaque année cet événement musical d’ampleur. « 18 groupes, parmi lesquels des noms qui vous parlent. Et puis d’autres qui vous surprendrons » indique Aurélien Bouveret, programmateur du festival. Lors d’une conférence de presse tenue hier à Besançon, ce dernier a présenté les artistes qui partageront cette affiche.

 

Un mélange varié, original et festif 

En tête d’affiche, on retrouve bien évidemment Bernard Lavilliers, qu'on ne présente plus. A 77 ans, après 50 ans de carrière, Bernard Lavilliers, que l’on connaît pour des titres devenus cultes “O’Gringo”“Stand the ghetto”, “La salsa”, “Traffic” ou encore “Attention fragile” se produira le vendredi 28 juillet. Il présentera notamment un spectacle autour de son album O‘Gringo, sorti en 1980. « On s’est dit que c’était un bon moment pour produire Bernard Lavilliers sur le Festival de la Paille » indique Aurélien Bouveret.

Comme cet événement se veut familial, festif et populaire, Claudio Capéo, qui a été demandé énormément de fois, viendra se produire le samedi aux alentours de 21h. Avec plus d’un million de disques vendus, l’alsacien est devenu un artiste incontournable de la nouvelle scène française.

 

Enfin, une autre découverte festive et populaire : Les Fils du facteur. Ils sont suisses, avec deux bisontins qui composent l’équipe. Ils proposent des chansons rythmées, décalées et rigolotes. « Ils sont vraiment à voir sur scène. Après les avoir vu au Paléo l’année dernière, je me suis dit que ça pouvait être incroyable chez nous. Je pense que ça fera plaisir à tout le monde. C’est l’esprit qui est attendu du festival de la Paille » souligne Aurélien Bouveret.

 

 

 Dub Inc, tête d'affiche de la scène reggae 

Le groupe français le plus emblématique du reggae made in France. C’est avant tout par la scène que ces musiciens et chanteurs se sont imposés depuis dix ans comme fer de lance de la scène française. Il auront l’occasion de jouer leur nouvel album sorti en septembre. « C’est une des valeurs sûre et festive. Ils étaient déjà passé et avaient connu un grand succès. Beaucoup de festivaliers et de bénévoles l’ont réclamé. Les artistes eux-mêmes ont souhaité revenir. Il avait proposé un très bon show, c’était un véritable succès » souligne Aurélien Bouveret.

Toujours dans cette veine reggae, avec une tendance un peu plus hip-hop, KT Gorique sera à retrouver sur la scène B. Cette artiste suisse avait eu l’occasion de se produire l’année dernière à Rencontres & Racines ainsi que No Logo. « Sur scène ça déchire, c’est ultra énergique. Ça va être un moment mémorable du festival, c’est une artiste qui va beaucoup faire parler d’elle. Ça fait partie de nos coups de cœur, clairement » explique Aurélien Bouveret.

En faisant légèrement la bascule du côté du côté hip-hop, Chiloo. « Originaire de Belfort, il est en train de bien cartonner sur les réseaux. Pour la petite histoire, Chiloo est un très bon copain de Pihpoh, un grand habitué du festival. Il propose une musique urbaine, assez pop et variée, qui passe très bien. Il avait notamment fait sensation en première partie de BigFlo & Oli » souligne Aurélien Bouveret.

Dans la région, toujours concernant la musique urbaine mais dans un style plus décalé, l’artiste qui a le vent en poupe en ce moment : Pierre-Hugues José, le vésulien. Une personnalité bien connue des réseaux sociaux, pour son humour et son célèbre accent, mais qui a aussi sorti différents clips. Ingénieur de recherche en neurosciences, il a tout plaqué pour tenter l‘aventure de la musique. C’est désormais sur la scène musicale que le jeune haut-saônois entrevois son avenir.

Enfin, en tête d’affiche concernant la musique urbaine : 47TER. Un groupe de pop/rap français, dont les membres sont originaires de l'ouest de Paris. Ils arriveront avec un album fraîchement pondu, qui devrait voir le jour au mois d’avril. Les trois artistes se produiront samedi à 23h sur la grande scène.

 

Les rockeurs au rendez-vous

Côté rock, le festival a encore fait fort cette année. A commencer par un des coups de cœur d’Aurélien Bouveret. « Un jour, j’ai croisé Bastien, un des meilleurs musiciens de la région, qui fait partie des groupes Jack & the Bearded Fishermen et Horskh, sortir d’une boîte de répét’ avec Kanay, le leader de Tetra Hydro K. Ils m’ont fait écouter leur projet qui s’appelle PØGØ, du trap/métal, c’est une tuerie. Il faut venir voir ça. Ça peut piquer un peu les oreilles, mais c’est incroyable. En plus il y a énormément de créations visuelles, ils ont déjà tout préparé, venez-voir ça. Ça se passera vendredi en clôture, sur les 1h du matin sur la petite scène ». Bastien qui sera aussi à retrouver au sein du groupe Jack & the Bearded Fishermen. « Des bisontins pure souche, dans un style rock bien costaud ». La formule est brute, (basse, batterie, trois guitares et deux voix), mais le propos est moderne. Depuis 2005, le groupe cultive son univers dans les distorsions et les mélodies bruyantes.

Les Blend of Stones, groupe né dans les plaines humides de Thise et la chaleur du Swamp Fest en 2018, seront sur grande de l’ouverture scène B le samedi. « Du rock un peu plus stoner » pour Aurélien Bouveret. Après un premier EP sorti en 2021, le groupe continu d’enchaîner les dates et assure notamment la première partie de Mars Red Sky.

Et puis, une autre valeur montante, qui sera en ouverture de la grande scène vendredi : Ko Ko Mo. Ils sont deux sur scène, à la guitare, batterie, et chant. « Lorsque je les ai vu se produire, j’ai pris une immense claque. C’est un groupe qui va vraiment faire parler de lui. Il n’y a plus beaucoup de groupes de rock en France, c’est vraiment celui à ne pas louper » souligne Aurélien Bouveret. « L’enchaînement de Blue Tone Stompers et Ko Ko Mo est à ne franchement pas rater ! » poursuit le programmateur. Un style plus rocksteady, rhythm’n’blues, avec une voix de crooner, pour une musique sincère et chaleureuse, teintée de ska : Blue Tone Stompers fera parler de lui.

Mais aussi des musiciens très aguerris, un style rock garage qui vient dépoussiérer tous les standards des 60’, 70’ : The Dustburds. Le groupe réunit des membres d’horizons variés de la scène rock alternative française. « Ce groupe-là vous ne le verrez pas souvent. Ils sont huit sur scène, c’est très dansant. J’ai hâte de voir comment vont réagir les spectateurs, en tout cas le plus jeunes, parce que je suis sûr qu’ils vont adorer, et pourtant on n’est pas spécialement sur une musique récente. Mais elle est très bien ramenée au goût du jour, avec toute la création artistique et graphique qui l’entoure » explique Aurélien Bouveret.

 

La traditionnelle scène électro 

Enfin, sur une touche plus pop/électro, Suzane, qu’on ne présente plus : victoire de la musique 2020 « Révélation scène », nominée pour en tant qu’artiste féminine en 2021, lauréate du prix Charles Cros, duo avec Grand Corps Malade, sera à l’ouverture de la grande scène samedi. « C’est une artiste véritablement faite pour la scène » souligne le programmateur.

Et puis, dans la lignée de Thylacine qui était présente l’année dernière pour clôturer la soirée du vendredi, c’est Fakear qui prend la relève pour cette 21ième édition. Un choix difficile, après de nombreuses tergiversations au sein de l’équipe, tant les idées fusaient pour le plateau électro du vendredi. Le 24 février sort d’ailleurs son nouvel album, « Talisman », symbole de renouveau et d’une nouvelle étape pour l’artiste caennais. « J’ai pu entendre les premiers titres, et ça va être une des très belles découvertes du festival » indique Aurélien Bouveret.

Le Festival verra également la présence de Vitalic, qui n’est plus à présenter dans le monde de l’électro, et qui proposera une formule festival très complète. Après la sortie de « Dissidaence », chaleureusement accueilli par la critique comme par le public, Vitalic offre une suite plus techno et plus sombre, marquée par une esthétique industrielle froide et minimale. Une composition et une production brutes qui rappellent l’héritage post-cold wave ancré dans l’ADN du producteur.

« Et puis, une opportunité qu’on a eu en électro, qui clôturera le festival. Il s’agit de DJ Pone. Un des membres fondateurs de Birdy Nam Nam. Il a aussi joué avec Cut Killer et fait énormément de participation avec NTM et des groupes tendance hip-hop. C’est exceptionnel de pouvoir terminer avec cette touche. C’est un grand monsieur dans le monde de l’électro » détaille Aurélien Bouveret.

 

La musique sera au rendez-vous ce mardi au Conservatoire Elie Dupont à Pontarlier. « Une heure à l’audito » fait partie des manifestations récurrentes et les plus régulières du conservatoire. Elles se déroulent à l'auditorium et permettent d'écouter tous les élèves musiciens du conservatoire, de tout âge et de tout instrument, de manière complètement libre et variée. Le principe d’Une heure à l’audito est que chaque professeur inscrit les élèves qui sont prêts et qui le souhaitent, afin de partager leur travail hebdomadaire ainsi qu’un morceau.

Il s’agit d’une audition assez différente d'un spectacle complet, puisque l’objectif est d'écouter la variété et la diversité des instruments, des styles, des formations, de tous les âges. « C'est un moment extrêmement coloré qui est toujours riche en surprises et en émotions » indique Cédric Imbert, directeur du Conservatoire Elie Dupont. Cet événement est ouvert à tous et accessible pour les enfants dès l'âge de 5-6 ans. Il permet de découvrir à la fois le répertoire instrumental, la variété et les couleurs de chaque instrument de chaque discipline. « C'est non seulement la mise en valeur et la découverte du talent de chaque musicien, mais c'est également et avant tout, comme toute prestation scénique, le moment de partage entre ce qui anime les élèves dans leur travail quotidien et dans leur pratique instrumentale, et le public qui est présent pour découvrir le talent de ces jeunes musiciens » poursuit Cédric Imbert.

L'entrée à toutes les manifestations du conservatoire est entièrement libre. L'auditorium se trouve au rez-de-chaussée du bâtiment. Une heure à l’audito se déroule tous les 15 jours, les mardis soir de 18h30 à 20h, à l'auditorium Pierre Martin du conservatoire. Ce dernier est suffisamment vaste pour accueillir une centaine de personnes de manière confortable. Cet événement fonctionne bien à la fois en termes de public et en termes de participation, puisqu’il s’agit d’une volonté de la part des élèves et des professeurs.

Les Eurockéennes de Belfort ont dévoilé la programmation de la future édition,  qui se déroulera du 29 juin au 2 juillet prochain. Les festivaliers pourront applaudir cette année : Orelsan, Lomepal, Skrillex, Shaka Ponk ou encore les "phénomènes " du rap français, Zola et Dinos. Nous n’oublierons pas non plus Indochine, dont la venue avait été annoncée il y a une quinzaine de jours. La Billetterie est accessible à compter de ce vendredi à midi. Pour de plus amples informations : www.eurockeenes.fr

Le groupe « Indochine » vient d’annoncer sur ses réseaux sociaux qu’il sera présent aux Eurockéennes de Belfort le 2 juillet prochain. Cette belle tête d’affiche sera complétée par d’autres. A ce sujet, les premiers artistes de l’édition 2023 seront connus le 15 décembre prochain. L’ouverture de la billetterie est programmée le 16 décembre. Ce concert s’inscrit dans le cadre du Festival Tour 2023 que Nicola Sirkis et ses amis débuteront le 29 juin en Loire-Atlantique.

Après trois ans de travail collectif, le groupe Bartwood vient de finaliser son 1er EP, composé de sept titres, baptisé « Je, Tu, Ils ». Enregistré en terre jurassienne, à Présilly plus précisément dans un studio, l’album sera à découvrir très prochainement sur les plateformes. En attendant, le public pourra écouter dès ce week-end le premier extrait de cet opus. Bienvenue dans l’univers Rock’n Rhum Kilt.

Composé de six membres ( Yanne (chant), Nicolas (guitare et chant), Bastien (violon), Valentin (Batterie), Fred ( basse) et Manu (guitare et chœur), cette bande de copains prend plaisir à vivre collectivement cette passion. Chacun apporte ses compétences et ses expériences. Pour l’heure, impossible de vivre de cette aventure musicale, mais l’idée de percer et grandir encore pour en faire une activité professionnelle à part entière est dans toutes les têtes.

Rock’n Rhum Kilt

Bartwood, c’est un savoureux mélange de chansons françaises, de rock et de musique celtique. Alors pour donner plus de clarté à leur univers, la bande de potes a inventé le terme « Rock’n Rhum Kilt » pour mieux se définir. A travers ses productions, il diffuse différentes ambiances et odeurs musicales. Les paroles et la musique se veulent festives, légères, personnelles, mais aussi en lien avec des sujets de société. C’est ainsi que Nicolas, auteur-compositeur de la formation, a donné naissance, avec son épouse,  à des compositions évoquant les féminicides ou le climat.

Les projets

Désormais, les six artistes vont aller défendre leur EP  sur scène. Cet été , le groupe a montré toutes la gamme de ses  compétences lors de festivals et autres soirées. Le 26 novembre, ils se produiront à la Violette lors d’une soirée privée. En parallèle de la promotion de l’album, des contacts sont également menés avec les programmateurs des festivals et des salles de concerts de la région et d’ailleurs. Bartwood veut partager sa musique avec le plus grand nombre et se faire un nom sur la scène musicale, nationale et plus si affinités.

La Lue, c’est le nom de scène de Ludivine Faivre, cette auteure-compositrice et interprète du Haut-Doubs qui adore raconter des histoires à travers ses chansons. « Embrasser le chahut », son 4ème projet paru en janvier dernier, évoque de nombreux thèmes importants des dernières années. On y retrouve des morceaux sur l’égalité homme femme, la philosophie paysanne idéale, le prix de l’essence, et des chansons plus légères qui parlent d’amour de jeunesse. La Lue se produira bientôt puisqu’elle sera accompagnée de ses fidèles musiciens, le 27 novembre, sur la scène du Festi’Diff, à Labergement-Sainte-Marie.

 

"La Lue est une amoureuse de la chanson de caractère. Elle n’est jamais autant épanouie que lorsqu’elle écrit compose et interprète des chansons, et elle en compte déjà plus d’une centaine à son répertoire. En solo, en duo avec Jean-Michel Trimaille, en trio dans le collectif Cancoyote Girls, ou en tant que chroniqueuse chanson, La Lue allie, depuis 10 ans, les sons et le sens pour faire vibrer les âmes"

Bonjour Ludivine. Tu as sorti ton 4ème album en janvier, « Embrasser le chahut ». Comment trouves-tu ton inspiration ?

« L’inspiration vient me chercher. Parfois, quelqu’un va me partager une histoire, ça  va m’émouvoir, me toucher, et je vais en faire une chanson. Je me réveille aussi parfois au milieu de la nuit, ça m’est arrivé plusieurs fois pour cet album, avec une idée très précise en tête que je n’avais pas la veille, et je me mets à écrire et une chanson en sort. Mais aussi un événement qui me met en colère, et je décide d’en faire une chanson »

 

Il arrive que tu t’inspires des histoires que ton public te raconte ?

« Oui effectivement, comme on parle du quotidien, avec des mots assez simples, on essaye de raconter des histoires, et les gens se reconnaissent souvent dans celles-ci. Ils viennent nous voir à la fin du concert, et puis ils nous racontent un bout de leur vie. Ça inspire et nourrit pour d’autres chansons »

 

Où peut-on te retrouver prochainement ?

« Je suis accompagné sur scène par deux musiciens extraordinaires, Jean-Michel Trimaille et Benoit Chabot. On retravaille le set, et on prépare, en prévision d’un concert important qu’on donnera le 27 novembre au Festi’Diff à Labergement-Sainte-Marie. On sera en co-plateau avec Oldelaf. Donc actuellement, on travaille le set pour ce concert, afin d’être préparé au mieux ! »

 

Tu me parlais du partage de ton art avec les enfants. Peux-tu m’en dire plus ?

« J’essaye de transmettre ce que j’ai eu la chance d’apprendre. Je fais pas mal d’ateliers d’écriture de chansons avec les enfants. Justement, pour le Festi’Diff, on travaille avec des enfants du SESSAD, de la Fondation Pluriel, et on va écrire une chanson qu’on interprétera sur scène le 27 novembre »

 

Comment perçoivent-ils ces ateliers ?

« J’ai déjà travaillé avec beaucoup d’enfants, et il y a chez eux beaucoup d’entrain et d’enthousiasme. C’est vraiment génial. Quelquefois, quand on est adulte, on perd un peu cet enthousiasme, et j’espère que ces enfants le garderont le plus longtemps possible ! »

 

Que peut-on te souhaiter pour l’avenir ?

« De continuer d’avoir la joie de chanter, de continuer à éprouver du bonheur en écrivant des chansons, et en les partageant avec le public. Mais aussi de continuer à bien réaliser nos clips ! Notre plus récent, Le Temps des Oiseaux, est sorti en début d’année. Il a été réalisé par François Royet. C’est l’histoire d’un homme amoureux de la nature et des oiseaux. Je vous invite à le regarder dès maintenant ! » 

 

 

 

 

 

L’info est tombée hier. Pour la première fois de son histoire, le concours de jeunes chefs d’orchestre de Besançon sera présidé par un chef japonais. C’est Yutaka sado qui présidera les destinés de l’édition 2023, la 58è du nom.  Ce dernier n’est pas inconnu en Franche-Comté, puisqu’il avait remporté, en 1989,  le Grand Prix du 39è concours.

Lilian Renaud se produira prochainement dans la région. Alors qu’il prépare, avec d’autres artistes, un double album collectif, baptisé « L’héritage Goldman », qui découlera également sur une tournée dans les Zéniths de France,  et qu’il se projette déjà dans la réalisation d’un cinquième album, l’artiste franc-comtois n’en oublie pas pour autant ses fans de la région. Le 21 octobre, il interprétera les titres de ses deux derniers albums à la salle des fêtes de Villers-le-Lac. Le lendemain, c’est Renan Luce qui lui emboîtera le pas. Deux évènements à ne pas manquer, à l’initiative de LR Music et Cavalcade Production. Pour tout savoir sur la billetterie : https://cavalcade-prod.com/ . Rencontre avec Lilian Renaud.

Pourquoi ces concerts que vous interprétez localement sont-ils si importants pour vous ?

C’est très important pour moi en raison de mon attachement à la région et au soutien très fidèle que j’ai encore ici. C’est toujours avec bonheur que je joue dans le secteur.  C’est très fort depuis sept ans. Depuis 2015, et mon passage à The Voice, malgré les hauts et les bas, il y a toujours un soutien inconditionnel.

Comment expliquez-vous ce succès qui dure. Je m’aventure à une réponse, c’est parce que vous êtes l’enfant du pays ?

Je pense que c’est au-delà de l’enfant du pays. Peut-être que j’ai une voix, J’ai une façon aussi d’interpréter des textes. Mon univers plaît et touche certaines personnes. Tout cela construit un public et un attachement.

Pourtant, contrairement à vous, certains artistes cherchent plutôt à se détacher de leurs origines franc-comtoises pour espérer réussir ailleurs, et notamment à Paris.

J’assume complétement mes racines franc-comtoises. C’est une forme de respect par rapport à ma famille, à mes parents qui m’ont mis au monde ici, qui m’on construit ici. Je n’ai pas envie de renier ce que je suis. J’ai un attachement fort au monde paysan, au monde très populaire. Il n’y a pas si longtemps, j’ai fait un concours de chants à Froideconche en Haute-Saône. Un villageois a organisé un concours avec des chanteurs,  à la bonne franquette. Il n’y avait pas de paillettes. J’ai un attachement très fort aux hommes de la terre et aux valeurs qu’ils dégagent.

Quelle est l’actualité de Lilian Renaud ?

Avec mon quatrième album, j’ai fait pas mal de dates cette année. Il y en a encore quelques-unes avant la fin de l’année. Je collabore également à deux albums, qui s’appellent « L’Héritage Goldman ». Une belle tournée des Zéniths se fera avec Michaël Jones en 2023. En parallèle, il y aura sans doute la construction d’un cinquième album.

C’est difficile de vivre de la musique ?

Oui. Cela peut être très dur. Je suis néanmoins très privilégié car je suis parvenu à autoproduire mes deux derniers albums, qui ont plutôt bien marché. Mes concerts marchent plutôt toujours bien également. J’arrive ainsi à accumuler des petites sources de revenue. Ce qui me permet de pouvoir vivre de la musique. Je peux me lever tous les matins en me disant que j’en vis et que je peux payer mes factures avec cela.

Pensez-vous encore à une carrière nationale ou  internationale plus grande ? On a senti que la vie parisienne n’était pas forcément votre truc. Peut-on réussir en mettant de côté la capitale ?

Ma vie est en Franche-Comté. Sur « L’héritage Goldman », je chante une très belle composition qui s’appelle « Il y a ». « Je suis né ici et tout finira ici ». J’ai un peu l’intime conviction que ma vie est ici et qu’elle finira ici. Après évidemment, pour avoir connu de belles tournées nationales, c’est sûr qu’il y a toujours une forme de frustration quand les chansons ne parviennent pas aux oreilles des gens. Quand on est artiste, bien évidemment que l’on souhaite passer par un schéma plus important et réussir à toucher plus amplement. Je ne vais pas vous mentir. On a toujours envie de cela. Je fais au jour le jour. C’est tellement complexe. Il y a tellement de gens qui chantent, qui font de la musique, que pour se démarquer, c’est très compliqué.

Avez-vous des regrets ? Des choses que vous auriez faites différemment ?

Certainement. On apprend de la vie. La question est compliquée. De toute façon, les choses se sont déroulées différemment. Il est inutile de revenir en arrière. Si nous avions un pouvoir magique est revenir dans le passé, j’aurais agi différemment sans doute. Je prends les choses comme elles ont été. Je ne crois pas beaucoup au hasard. Tout ce qui passe, c’est peut-être fait pour quelque chose.

Quel regard portez-vous sur ces youtubeurs, tiktokeurs et autres influenceurs qui donnent l’impression que l’argent et la réussite sont faciles et semblent si éloignés, pour certains en tout cas, de la valeur travail ?

C’est assez perturbant. C’est une nouvelle façon de vivre. Il y a des gens qui, aujourd’hui, par le biais des réseaux sociaux, gagnent beaucoup d’argent. Alors que dans certaines familles, on explique qu’il faut faire des études pour réussir. Il y a un décalage. C’est l’époque. Jusqu’à où cette époque nous mènera ? Je ne sais pas. En tout cas, je n’ai pas l’impression de m’identifier à celle-ci, mais, en même temps, c’est la vie. On ne peut pas aller contre. Il y a certainement des choses positives à tout cela.

Revenons à la musique. Quelle prestation assurerez-vous le 21 octobre prochain à Villers-le-Lac ?

Je serai sur scène avec mes deux musiciens. Nous proposerons des shows français et anglais, issus de mes 3è et 4è albums. Ce sera très folk. Dynamique parfois, plus acoustique, piano, guitare, voix à d’autres moments. J’essaie de construire des shows où cela vit, où les émotions sont différentes. Des beaux moments de partage.

Pour tout savoir sur le concert du 21 octobre de Lilian Renaud à Villers-le-Lac : https://cavalcade-prod.com/

L'interview de la rédaction / Lilian Renaud