Dans un duel très serré, la 1ère circonscription du Doubs a été remportée par Laurent Croizier, le candidat de la Majorité Présidentielle. Il réalise le score de 51,8% des suffrages, contre 48,12% pour Séverine Véziès, qui portait les couleurs de la NUPES. Ce lundi, comme les 576 autres députés, il fera son entrée à l’Assemblée nationale.
Laurent Croizier ne cache pas sa satisfaction. « C’est une étape extrêmement importante. Je ne m’attendais pas en 2012, lorsque j’ai pris ma première carte politique, devenir député. Je pensais que c’était réservé à une certaine élite. Cette élection est la démonstration que si on s’engage, on va au contact des habitants, on est un élu de terrain, proche des habitants, le travail est reconnu et on peut rejoindre l’Assemblée nationale ».
L'interview de la rédaction / Laurent Croizier
Laurent Croizier sera le candidat de la majorité présidentielle dans la 1ère circonscription du Doubs. Sa suppléante est Laurence Cornier, élue à la ville de Saint-Vit, qui a quitté depuis peu Les Républicains.
Laurent Croizier, 47 ans n’est plus à présenter. Il est un habitué des campagnes électorales et des combats politiques. Marié et père de deux enfants, le Bisontin est élu au conseil municipal de Besançon et à Grand Besançon Métropole depuis 2014. Il occupe également les responsabilités de président du MODEM du Doubs et du groupe des élus LREM et MODEM au conseil municipal de Besançon. C’est en raison de cette expérience d’élu local qu’il se présente pour une deuxième fois à ce scrutin. Il avait déjà tenté sa chance en 2017.
Une expérience d’élu local
Laurent Croizier veut poursuivre l’engagement qui est le sien aux côtés de la population locale. Le candidat veut « porter au plus haut les dossiers importants du territoire ». Il dit vouloir être « un véritable ambassadeur » et travailler au contact de la population, des entreprises et des associations « avec transparence et rigueur ». Selon lui, le département du Doubs doit s’affirmer davantage pour ne pas se faire oublier. L’écriture d’un blog et son dynamisme au sein des collectivités pour lesquels il est élu en font un élu très investi. « Depuis juin 2020, j’ai formulé plus de 120 propositions » rappelle M. Croizier.
Trouver une solution à la crise
Laurent Croizier ne le nie pas, « les Français connaissent une grave crise ». Et de poursuivre : « Nous devons nous mobiliser pour répondre aux défis qui nous attendent ». La hausse des prix de l’énergie, des matières premières et des produits de première nécessité, le pouvoir d’achat des Français, les retraites, avec une réflexion sur la possibilité de « relever l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans », l’emploi des jeunes, l’écologie, la réindustrialisation du pays … sont quelques-unes des problématiques sur lesquelles M. Croizier veut, avec la majorité présidentielle, travailler et appliquer des mesures pertinentes. Plus localement, il se battra notamment pour que le siège de l’Université de Bourgogne Franche-Comté soit à Besançon, la défense du CHU, ses filières et ses plateaux de haute technicité, sans oublier le soutien aux entreprises locales pour qu’elles puissent se développer et créer de l’emploi et l’aménagement de la RN57, entre Besançon et Micropolis.
Mélenchon : un danger colossal
Laurent Croizier ne peut envisager l’arrivée à Matignon de Jean-Luc Mélenchon. « Le risque est énorme s’il venait à obtenir la majorité à l’Assemblée Nationale » lance-t-il. Selon lui, les propositions formulées par l’homme de gauche ne sont pas « finançables ». C’est la raison pour laquelle, Laurent Croizier et son équipe iront défendre leurs idées auprès des habitants de leur territoire d’action. « Il faudra convaincre » explique-t-il. La tâche s’annonces des plus difficiles. D’autant plus qu’Emmanuel Macron n’a pas vraiment encore montré son désir de changement. C’est donc en organisant des réunions publiques, en visitant les quartiers et en faisant du porte-à-porte que le candidat de la majorité présidentielle espère rassembler un maximum de suffrages.
L'interview de la rédaction
Après avoir réuni suffisamment de votes pour terminer en tête du premier tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron repart au travail. Une nouvelle campagne qui devra d’être parfaite s’il veut rester au pouvoir.
Un paradoxe redoutable
C’est la deuxième fois depuis 2017 que les candidats de La République en Marche et du Rassemblement National s’affrontent au deuxième tour d’une élection présidentielle. Et aujourd’hui plus qu’hier, Emmanuel Macron, toujours en tête des scrutins, ne s’attend pas à une victoire facile. Bien qu’ayant obtenu 2 points de plus sur Marine Le Pen que lors des précédentes élections, la méfiance est au rendez-vous. En effet, selon les estimations, l’écart entre les deux candidats se réduit de plus en plus. Les deux prochaines semaines ne seront donc pas de tout repos puisqu’il faudra pour Emmanuel Macron trouver les moyens de convaincre afin de s’assurer un nouveau quinquennat.
Le rassemblement contre la division
« Rien n’est joué », ce sont les mots de Laurent Croizier, Président du MoDem dans le Doubs, hier soir après les résultats du premier tour. Désormais, place à la deuxième campagne dans laquelle La République en Marche souhaite mettre en avant le choc des idées, la confrontation de projet entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Pour ce faire, le parti, se désignant au centre de l’échiquier politique, met en avant l’opposition entre son programme « démocratique » et le « populisme » du Rassemblement National. Une prise de position ambitieuse alors que la personnalité d’Emmanuel Macron est clivante et que les Français n’ont pas caché leur opposition, à plusieurs reprises, à la politique d’Emmanuel Macron durant le dernier quinquennat.
L'interview de la rédaction / Laurent Croizier
Dans un communiqué de presse, Laurent Croizier, le président du groupe des élus La République en Marche -Modem à la ville de Besançon, exprime son mécontentement après le refus d’Anne Vignot, la Maire de Besançon, d’organiser le prochain conseil municipal à la CCI du Doubs, « afin de permettre à tous les élus de pouvoir siéger dans le respect des règles sanitaires », préférant de le maintenir à l’Hôtel de Ville.
Laurent Croizier et ses amis pointent « un manque de considération révélateur pour le bon fonctionnement démocratique du Conseil Municipal de Besançon et réaffirment leur demande publiquement ». Et de poursuivre : « nous sommes attachés à la bonne gestion de l'argent public. il y aurait bien d’autres mesures d’économies budgétaires à réaliser. Les économies ne se font pas sur la démocratie ». Précisons que le prochain conseil municipal bisontin se déroulera le 27 janvier prochain.
Suite aux propos tenus lors du dernier conseil communautaire, au cours duquel un possible désengagement de l’État, concernant le financement de l’aménagement de la RN57, entre Micropolis et Beure, a été évoqué, Laurent Croizier, le Président du groupe La-République-en-Marche-MoDem, a adressé ce mardi un courrier à Jacqueline Gourault, la Ministre de la Cohésion des territoire. Il l’invite à « réaffirmer l’engagement financier et technique pris auprès des acteurs locaux ». Mr Croizier attend également « le soutien du département du Doubs qui selon lui, « peine à se prononcer de façon claire et affirmée ».
Laurent Croizier, l’élu Modem bisontin, réagit à l’arrêté municipal contesté par la préfecture et pris dernièrement par la Ville de Besançon pour interdire le passage des poids-lourds en transit sur la RN57 en agglomération. « Produire un arrêté municipal illégal, sans aucune concertation ne fait pas une politique » écrit-il.
Et de poursuivre : « Plutôt qu’un “coup de com” qui ne résout rien, engageons Besançon et le Grand Besançon dans la recherche d’alternatives crédibles comme le ferroutage par exemple ».
Et de terminer : « Je demande à Mme la Maire de Besançon de quitter sa posture de militante. Agir en Maire responsable implique de respecter la loi plutôt que de la contourner, de concerter plutôt que d’opposer et de rassembler plutôt que de diviser ».