Gérard Larcher, le président du Sénat, est dans le Doubs ce lundi. Il répond à l’invitation des sénateurs doubistes Annick Jacquemet, Jacques Grosperrin et Jean-François Longeot. Alors que cet après-midi, le deuxième personnage de l’état est dans le Haut-Doubs, ce matin, il était dans le Grand Besançon. Mr Larcher s’est rendu à la fromagerie de Fontain, avant de visiter l’école nationale d’industrie laitière de Mamirolle , où il a participé à une table ronde sur le thème de l’apprentissage.
Dans quelques temps, la commission fera le bilan de la loi du 5 septembre 2018, portant sur l’apprentissage. Une réforme qui a boosté la formation professionnelle, mais qui reste sans doute encore imparfaite. C’est la raison pour laquelle le président du sénat a souhaité échanger avec les différents acteurs.
De nombreuses offres d’apprentissage non pourvus
Grâce à ce dispositif, et largement soutenu par les aides gouvernementales en pleine crise sanitaire, le nombre d’apprentis a progressé en France. Mais de nombreux secteurs ne parviennent toujours pas à recruter. Pour le seul établissement de Mamirolle, 200 offres de contrats d’apprentissage n’ont pas trouvé preneurs cette année. L’orientation des jeunes, la complexité administrative, mais aussi un public peu réceptif aux offres proposées, alors qu’à la clé des promesses d’embauche et d’insertion sont possibles, sont à l’origine des difficultés que connaissent actuellement la société et le monde du travail.
Un vieux serpent de mer
Le problème de l’apprentissage ne date pas d’aujourd’hui. Pourtant, il est un excellent propulseur vers la professionnalisation et le marché du travail. La formation professionnelle facilite grandement l’accès à un métier. Les taux de réussite et d’insertion professionnels le prouvent aisément. Encore faut-il que des candidats répondent présents et s’engagent avec passion et détermination .
L'interview de la rédaction / Gérard Larcher
A l’occasion de la Toussaint, des jeunes âgés entre 18 et 25 ans sont présents dans cinq cimetières de la Ville de Besançon ( Saint-Claude, Saint Fejeux, Velotte, Champs Bruley et Chaprais) pour accompagner les familles dans leurs visites. Leurs missions sont multiples : porter de lourdes charges ou encombrantes, informer et orienter les usagers ou encore participer à l’entretien des cimetières.
C’est dans le cadre du dispositif « A Tire d’Aile » que Malik et Mathéo participent à cette opération. Les deux ados ont plaisir à pouvoir aider et rendre service. « On fait quelque chose de nos vacances. C’est utile. On aide la communauté » expliquent les deux garçons. Ils sont plusieurs à s’investir ainsi depuis mercredi, et jusqu’à vendredi. Ils sont issus des quartiers de Planoise, Grette-Butte et Clairs Soleils. En échange de leur dévouement, la Ville leur offre des chèques vacances ou une petite rémunération. Une belle action municipale qui offre la possibilité à ces jeunes de s’occuper utilement, de rendre service, d’échanger et de partager avec la population et d’être récompensés pour leur travail et leur implication.
Le reportage de la rédaction / Mathéo et Malik
Dans un communiqué de presse, la Ville de Besançon indique qu’à compter de ce lundi 25 octobre, les mineurs 12 à 17 ans pourront accéder aux bibliothèque de la cité sans passe sanitaire.
Ce samedi, la cour du collège Diderot à Planoise accueillait la « caravane des pieds d’immeuble ». Après une version estivale qui a cartonné, l’organisateur, le club sauvegarde de Besançon, propose quelque chose de différent durant ces vacances de la Toussaint.
Ce samedi, l’association Raid’Aventure et son dispositif Prox’ proposaient de nombreux ateliers. Animés par une équipe de policiers, ces derniers invitaient les enfants à pratiquer des sports de combat, faire un parcours du combattant, participer à des jeux d’opposition ou des sports collectifs, … . L’objectif étant d’instaurer une autre relation entre la population et les forces de l’ordre
Les QPV (Quartiers Prioritaires de la Ville) ont un incroyable talent
En parallèle, à l’image de l’émission « La France a un incroyable talent », le club « La Sauvegarde de Besançon » et ses éducateurs et médiateurs sont partis à la rencontre des talents du quartier de Planoise. Des jeunes, âgés entre 10 et 20 ans, qui ont une véritable passion et qui l’expriment à travers du rap, de la chanson, de la poésie, … les domaines ne manquent pas. Ce samedi, ces jeunes gens se sont exprimés sur scène. Leur prestation a été filmée. Elle sera visible sur une plateforme virtuelle. Le 7 novembre, un jury se réunira et récompensera les jeunes artistes à l’occasion d’une belle fête dans le gymnase du collège Diderot. Une nouvelle fois encore, Fodé N’Dao et son équipe veulent donner une autre image du quartier et mettre dans la lumière cette jeunesse dont on ne parle pas et qui, pourtant, regorge de savoir-faire et de compétences.
L'interview de la rédaction / Marine Didier, secrétaire de "La Sauvegarde de Besançon"
Dans le cadre de la semaine nationale des Missions Locales, la structure du bassin d’emploi de Besançon organisait ce vendredi un temps de découverte du monde de la restauration au sein des locaux de la structure « Cuisine Mode d’Emploi », qui accueille tout au long de l’année des personnes en réinsertion.
A l’initiative de Mouna Nouneb, conseillère en garantie jeune, un concours de cuisine était organisé. Cette animation avait un double objectif : présenter l’offre de formation de l’hôte bisontin et valoriser les compétences des jeunes et de leurs conseillers. C’est donc autour de cette thématique culinaire que jeunes et professionnels ont pu partager une passion. Cocktails et encas ont été préparés. Les formateurs du chef cuisinier Thierry Marx et d’autres jeunes en formation ont pu dispenser leurs bons conseils aux apprentis d’un jour qui, pour certains, présentaient déjà une belle maîtrise.
Les jeunes apprécient cette initiative. Associer un métier et une passion leur convient aisément. Certains ont déjà dans la tête le projet d’une formation ou d’une entreprise personnelle.
Le reportage de la rédaction : Anne Dupeyron ' directrice adjointe de la Mission Locale). Mona Bouneb. Deux jeunes participants
Cette semaine, avant quinze jours de vacances bien méritées, le lycée professionnel Saint Bénigne de Pontarlier organise une semaine thématique invitant les jeunes à s’engager artistiquement. « L’art et l’engagement » permet de mettre en lumière les travaux de ses élèves qui, pour certains le présenteront, lors d’une épreuve orale pour l’obtention de leur baccalauréat professionnel.
Ces adolescents sont issus de différentes filières et formations. Les thèmes de la santé, de l’usage des jeux vidéos ou encore du harcèlement ont été déclinés sur plusieurs supports. Le résultats est bluffant et les messages diffusés sont d’une très grande pertinence. Marie, future pompier, a voulu créer une peinture à la fois sombre et porteuse d’espoir. La référence au code pénal et l’inscription du logo du réseau social Snapchat rappellent que la justice sanctionne cette violence et que les réseaux sociaux sont à utiliser avec précaution. Benoît et ses amis ont préféré la Bande dessinée pour sensibiliser les autres lycéens au VIH et à l’usage du préservatif. Enfin, le tableau de Léo ne passe pas inaperçu également. Le parapluie en forme recouvert d’un préservatif, tenu par Maestro, le célèbre personnage de la série animée , est le seul rempart pour se protéger des Infections Sexuellement Transmissibles.
Des adolescents qui parlent à d’autres adolescents. Une initiative très intéressante et riche d’enseignements, qui a trouvé sa place dans les lieux de vie de l’établissement scolaire.
Le reportage de la rédaction : M. Cordier et Marie, Léo et Benoît
La Ville de Morteau continue de mettre à l’honneur sa jeunesse. Après avoir consulté les associations sportives et culturelles, ainsi que les entreprises et commerces de la cité, elle a choisi de faire un focus sur neuf jeunes gens qui se démarquent par leur mobilisation dans différents domaines : la musique, le cinéma, le sport, l’art, …
Les neufs portraits sont exposés sur les grilles de l’école du centre. Les passants peuvent découvrir les portraits des jeunes et lire la présentation que chacun d’eux a rédigé pour expliquer son parcours.
Comme l’explique Martial Bournel-Bosson, conseiller délégué à la jeunesse, « pour la municipalité et la commission jeunesse, les jeunes sont au centre des préoccupations. Ils représentent l’avenir. Valoriser leurs talents, leur implication, leur parcours nous tient à cœur ».
L'interview de la rédaction
Après quatre semaines de formation collective au sein des locaux bisontins de la mission locale, les douze jeunes engagés dans le dispositif « osez le numérique » s’apprêtent à vivre deux semaines de stage dans une entreprise spécialisée dans ce domaine. Au cours de ce mois, les jeunes, âgés entre 16 et 25 ans, ont acquis des connaissances dans un spectre très large : web, graphisme, game design, … . Ce temps ne délivre pas de diplôme, mais permet à ces jeunes gens de valider ou pas leur désir de poursuivre leur projet professionnel dans cette voie.
En compagnie de deux intervenants et d’un réseau de partenaires, les participants ont pu apprécier les compétences que leur demandent ces métiers, appréhender leurs réalités et mieux définir la direction qu’ils souhaitent prendre. Communication, graphisme, traitement et protection des données d’une entreprise, création de sites internet, … les possibilités sont diverses et variées. Comme l’explique Alix Faivre, un des deux intervenants, ces métiers sont en plein développement et les entreprises auront besoin dans les années à venir de professionnels compétents et qualifiés.
Trouver sa voie
Les jeunes ont bien conscience qu’ « osez le numérique » n’est pas une finalité, mais une opportunité qui leur est offerte pour atteindre un objectif professionnel. Jade (21 ans) prend ce moment comme une expérience supplémentaire pour enfin décrocher une place dans l’école d’animation, spécialisée dans le numérique, qu’elle aimerait rejoindre. Léo (20 ans) y voit également un cursus pour retrouver la confiance qu’il a perdue avec l’éducation nationale. Une chose est certaine, les projets mûrissent. A l’issue de la période de stage, un temps d’évaluation et de bilan sera effectué. Il permettra à tout un chacun d’y voir plus clair sur sa situation et d’entrevoir d’autres chemins.
Le reportage de la rédaction
Ce dimanche, les U18 nationaux du Grand Besançon Doubs Handball ne sont pas tombés dans le piège que leur tendait Sarrebourg. Le groupe de Karim Bensedira s’est imposé sur le score de 35 à 26. Malgré une entame très poussive, les Bisontins ont pris le contrôle du match au retour des vestiaires.
Une mise en confiance avant le choc de samedi prochain, au palais des sports, contre le leader Strasbourgeois. Les jeunes handballeurs entendent faire chuter leur adversaire. Il devrait y avoir de l’ambiance samedi soir à Besançon.
Le lycée agricole Lassalle est une institution à Levier. La qualité et la richesse de ses formation en font un établissement très prisé dans la région comme ailleurs. En cette rentrée scolaire, ils sont 350, dont près de 200 internes, de la 4è au BTS, à s’intéresser à ces métiers, qui ne cessent d’évoluer, en tenant compte des réalités de la société dans les domaines de la préservation de l’environnement, de l’hygiène alimentaire et de la condition animale.
Ici on apprend à faire. Certes, la théorie est bien évidemment un passage obligé, mais la pratique est très largement privilégiée dans les contenus pédagogiques de l’établissement. C’est d’ailleurs ce que viennent majoritairement chercher les jeunes en formation. Ces derniers veulent apprendre et parfaire les rudiments de leur métier. Au contact d’enseignants et de professionnels, ils découvrent le milieu professionnel. Cours, travaux pratiques, stages en entreprise, les temps d’apprentissage sont divers et se complètent merveilleusement bien.
Des outils pédagogiques ouverts sur la professionnalisation
Quoi de mieux que de s’immerger totalement dans le milieu que l’on convoite. A Levier, écurie, ferme, hangars, laboratoires … entourent les salles de classe. On élève des moutons et des montbéliardes, qui serviront ensuite à la production de viande et autres charcuteries. On apprend à conduire, dresser et soigner les chevaux. Enfin, on s’initie à certains métiers manuels comme la menuiserie ou la chaudronnerie. On construit, on soigne, on apprend, on fait, on se perfectionne, on comprend, … . Les jeunes sont complètement acteurs de leur formation.
Quel est mon projet professionnel ?
Comme l’explique Mme Aubry, la directrice de l’établissement, les jeunes qui suivent un parcours à Levier ont su décliner un projet professionnel. La réussite et la pleine implication des élèves et étudiants passent impérativement par cette démarche intellectuelle. Autrement dit, savoir pourquoi je suis là ? qu’est-ce que j’attends de la formation et de son apport dans mon évolution et mon projet personnel ? A Levier, comme ailleurs, cette rentrée a été marquée par un intérêt grandissant des jeunes pour l’enseignement agricole. Les derniers chiffres nationaux laissaient apparaître une progression de 32%. La responsable de l’établissement y voit un effet post-confinement et crise sanitaire qui ont fait prendre conscience à la nouvelle génération de l’enjeu de ces métiers tant dans le domaine de l’épanouissement personnel, mais également d’un point de vue sociétal, environnemental et sanitaire.
Le reportage de la rédaction