Répondant à un appel à projet de la fédération française de handball, la Ville de Besançon et l’ESBF ont organisé ce mardi soir, au Palais des Sports, l’opération « Hand pour elles ». L’objectif étant de promouvoir l’accès à la pratique sportive pour les jeunes filles éloignées des terrains de sport.
Pour cette vraie manifestation sportive, organisée dans le cadre périscolaire, après deux années d’interruption en raison de la pandémie, ce sont 70 filles, âgées de 9 à 10 ans, issues de neuf écoles des quartiers prioritaires de la ville ont répondu présent. Comme le souligne, Théo Bryère, le responsable du secteur amateur à l’ESBF, « l’objectif est avant tout de prendre du plaisir, avant de penser au résultat et à la performance sportive ». Tout le monde espère que ces jeunes filles auront envire de poursuivre l’aventuSPORre et de s’investir dans ce sport collectif, au sein d’un club dont le savoir-faire en termes de formation n’est plus à prouver.
Le reportage de la rédaction : Frédérique Tournoux, coordinatrice périscolaire en charge du projet, et Théo Bryère, le responsable du secteur amateur à l’ESBF
La victoire est nette et belle. Les U18 nationaux du Grand Besançon Doubs Handball ont confirmé ce dimanche après-midi ce qui était plus qu’une éventualité. Effectivement, grâce à leur domination sur Belfort, les Bleus sont désormais mathématiquement assurés de disputer le tableau haut du championnat de France. Ce jour, sur leur parquet, ils n’ont pas fait dans la dentelle en atomisant leur voisin franc-comtois sur le score de 41 à 22. Karim Bensedira, le coach bisontin, calme et décontracté sur le banc de touche, félicite ses joueurs.
Désormais, même s’il reste encore deux journées dans ce championnat, le coach va préparer ses joueurs à l’échéance de janvier prochain. Effectivement, comme chaque saison, on serait tenté de dire que les choses sérieuses vont commencer dans deux mois, même si cette qualification est bien méritée. Le groupe s’est préparé, depuis le mois d’août dernier, pour atteindre cet objectif. Du côté des joueurs, on attend les futures échéances avec impatience. Un bon moyen de se confronter avec le cran supérieur du haut niveau.
L'interview de la rédaction
Le groupe local bisontin des jeunes écologistes renaît de ses cendres. Après près de 10 ans en sommeil, les jeunes écologistes sont de retour à Besançon et en Franche-Comté. Ces jeunes gens, âgés entre 15 et 30 ans, militent aux côtés d’Europe Ecologie Les Verts « pour défendre les causes écologistes ».
L’urgence climatique, les préoccupations liées à l’environnement, la justice sociale et la lutte contre les discriminations sont autant de combats que le jeune collectif entend mener. Une première action a été réalisée dans la nuit, le 19 novembre dernier, pour sensibiliser à la pollution lumineuse et au gaspillage de l’énergie. Concrètement, ils ont éteint les vitrines des devantures des magasins de la Boucle bisontine à l’aide de manches confectionnées à la main.
Ce jeudi 18 novembre, un séminaire s’est tenu au sein du centre de secours principal de Besançon. Grâce au fonds de dotation Amichemi, une vingtaine de jeunes ont pu découvrir les métiers de la sécurité intérieure et de la justice. Ces étudiants, lycéens jeunes engagés citoyens ou issus de la mission locale ont pu échanger avec des policiers, des gendarmes, des pompiers et des agents de l’administration pénitentiaire. Ils ont également rencontré Jean-François Colombet, le préfet du Doubs.
Ces adolescents et futurs adultes ont trouvé cette initiative très formatrice. Ils ont obtenu les réponses qu’ils étaient venus chercher. Manon, en 1ère année de master sécurité et cyber défense à l’université de Franche-Comté a pu acquérir de précieuses informations dans le domaine du renseignement, un secteur qu’elle pourrait rejoindre à l’issue de ses études. Erwan est un lycéen de 18 ans qui a eu écho de ce séminaire grâce à son professeur principal. Le jeune homme s’intéresse aux métiers de la gendarmerie. En pleine réflexion sur son orientation future, cette voie professionnelle fait partie des possibles. Alors, autant dire que cette journée lui a été très profitable.
Compte tenu de la qualité des échanges et de l’intérêt des participants, les intervenants locaux n’excluent pas d’envisager une seconde édition.
Le reportage de la rédaction : Manon, Erwan et le contrôleur général Stéphane Beaudoux
Après une petite pause bien méritée, les U18 nationaux du Grand Besançon Doubs Handball retrouvaient la compétition ce dimanche. Quasiment assuré de jouer les play-offs, le collectif de Karim Bensedira entend terminer de la plus belle des manières cette deuxième partie de saison régulière. Ce dimanche, il est allé chercher la victoire à Plobsheim.
Après une première mi-temps, compliquée, durant laquelle les consignes n’ont pas été respectées, le groupe s’est ressaisi. La victoire est nette et sans contestation. Score final 37 à 23. Dimanche prochain, place au derby, avec la réception de Belfort.
Ce matin, Jean-François Chanet, recteur de la région académique Bourgogne-Franche-Comté et de l’académie de Besançon, a remis à une classe entière de 3è du collège Diderot, dans le quartier Planoise, à Besançon, le prix coup de cœur du concours « Non au harcèlement » 2021.
Pour la 7è année consécutive, cette action pédagogique, qui s’adresse aux élèves du CE2 à la terminale, propose aux enfants et aux adolescents de créer un support de type affiche ou vidéo, évoquant ce fait de société. A Diderot, cette action s’inscrit dans un projet éducatif qui se décline auprès de tous les niveaux de l’établissement.
Repérer, agir et aider
Accompagnés par un artiste bisontin, les 2 Scènes et leurs enseignants, les jeunes ont mené un véritable travail d’écriture, tant au niveau des textes, de la musique et des décors. L’objectif étant de sensibiliser les autres élèves, la communauté éducative et d’autres publics. Repérer, agir et aider, tel est le message que ces jeunes gens ont voulu décliner. Les réalisateurs ont voulu également souligner l’importance du rôle de l’ambassadeur contre le harcèlement, désigné dans les établissements scolaires. Un jeune référent qui peut également trouver un relais auprès de tous les adultes du collège.
Le reportage de la rédaction / Un jeune participant et Mr Grillot, le principal du collège Diderot
L’université de Franche-Comté s’engage à accompagner les victimes de violences sexuelles et sexistes, de discrimination, de harcèlement ou de toute autre forme de violence. Le dispositif s’adresse à l’ensemble de la communauté universitaire : personnels, étudiants, intervenants extérieurs, … . Toutes les personnes s’estimant victimes ou témoins de toute forme de violences peuvent se signaler sur la plateforme mise en ligne : sos.univ-fcomte.fr. Son ouverture s’inscrit dans la volonté de Macha Woronoff, présidente de l’université de Franche-Comté, « d’édifier une université de valeurs, basée sur des principes universels et humanistes ».
Lorsqu’un signalement est déposé, la personne reçoit un mail de confirmation et sera contactée par téléphone par un des cinq intervenants de la cellule SOS afin de fixer un rendez-vous, « dans un lieu neutre ». Ce premier entretien a pour objectif d’entendre la personne témoin ou victime, de hiérarchiser les faits et de proposer l’accompagnement adéquat. Sur la plateforme, un répertoire de numéro d’urgence dans les domaines de la justice, du social et du médical est également proposé.
L'interview de la rédaction / Macha Woronoff
Gérard Larcher, le président du Sénat, est dans le Doubs ce lundi. Il répond à l’invitation des sénateurs doubistes Annick Jacquemet, Jacques Grosperrin et Jean-François Longeot. Alors que cet après-midi, le deuxième personnage de l’état est dans le Haut-Doubs, ce matin, il était dans le Grand Besançon. Mr Larcher s’est rendu à la fromagerie de Fontain, avant de visiter l’école nationale d’industrie laitière de Mamirolle , où il a participé à une table ronde sur le thème de l’apprentissage.
Dans quelques temps, la commission fera le bilan de la loi du 5 septembre 2018, portant sur l’apprentissage. Une réforme qui a boosté la formation professionnelle, mais qui reste sans doute encore imparfaite. C’est la raison pour laquelle le président du sénat a souhaité échanger avec les différents acteurs.
De nombreuses offres d’apprentissage non pourvus
Grâce à ce dispositif, et largement soutenu par les aides gouvernementales en pleine crise sanitaire, le nombre d’apprentis a progressé en France. Mais de nombreux secteurs ne parviennent toujours pas à recruter. Pour le seul établissement de Mamirolle, 200 offres de contrats d’apprentissage n’ont pas trouvé preneurs cette année. L’orientation des jeunes, la complexité administrative, mais aussi un public peu réceptif aux offres proposées, alors qu’à la clé des promesses d’embauche et d’insertion sont possibles, sont à l’origine des difficultés que connaissent actuellement la société et le monde du travail.
Un vieux serpent de mer
Le problème de l’apprentissage ne date pas d’aujourd’hui. Pourtant, il est un excellent propulseur vers la professionnalisation et le marché du travail. La formation professionnelle facilite grandement l’accès à un métier. Les taux de réussite et d’insertion professionnels le prouvent aisément. Encore faut-il que des candidats répondent présents et s’engagent avec passion et détermination .
L'interview de la rédaction / Gérard Larcher
A l’occasion de la Toussaint, des jeunes âgés entre 18 et 25 ans sont présents dans cinq cimetières de la Ville de Besançon ( Saint-Claude, Saint Fejeux, Velotte, Champs Bruley et Chaprais) pour accompagner les familles dans leurs visites. Leurs missions sont multiples : porter de lourdes charges ou encombrantes, informer et orienter les usagers ou encore participer à l’entretien des cimetières.
C’est dans le cadre du dispositif « A Tire d’Aile » que Malik et Mathéo participent à cette opération. Les deux ados ont plaisir à pouvoir aider et rendre service. « On fait quelque chose de nos vacances. C’est utile. On aide la communauté » expliquent les deux garçons. Ils sont plusieurs à s’investir ainsi depuis mercredi, et jusqu’à vendredi. Ils sont issus des quartiers de Planoise, Grette-Butte et Clairs Soleils. En échange de leur dévouement, la Ville leur offre des chèques vacances ou une petite rémunération. Une belle action municipale qui offre la possibilité à ces jeunes de s’occuper utilement, de rendre service, d’échanger et de partager avec la population et d’être récompensés pour leur travail et leur implication.
Le reportage de la rédaction / Mathéo et Malik
Dans un communiqué de presse, la Ville de Besançon indique qu’à compter de ce lundi 25 octobre, les mineurs 12 à 17 ans pourront accéder aux bibliothèque de la cité sans passe sanitaire.