A Besançon, le chantier de la rue de Vesoul, suite à l’effondrement karstique, se poursuit. Cette semaine a permis d’identifier les causes de l’incident et de sécuriser les réseaux existants. Deux cavités ont été observées. Les travaux de remblai ne sont pas encore d’actualité. Des terrassements complémentaires devront encore être menés. Pour l’heure, la route reste fermée. Les déviations, mises en place, sont plus que jamais d’actualité.
Dans le Haut-Doubs, à la Cluse-et-Mijoux, les commerçants et professionnels de la santé se mobilisent et viennent de mettre en ligne une pétition pour dénoncer la fermeture de la RN 57, prévue du 2 mai au 17 septembre prochain. Le collectif explique que « la fermeture de cette route aurait des conséquences désastreuses pour leurs activités et leur pérennité ». Il est demandé aux autorités compétentes « de reconsidérer leur décision et d'explorer des solutions alternatives pour réaliser leurs travaux de canalisation ».
Pour obtenir de plus amples informations : https://www.change.org/p/non-%C3%A0-la-fermeture-de-la-rn57-du-2-mai-au-17-septembre-au-niveau-de-la-cluse-et-mijoux
Trop c’est trop. A l’initiative de Michel Morel, le Maire de Jougne, et du président de l’Amicale des Frontaliers, une pétition a été mise en ligne pour dénoncer les conditions de circulation sur la nationale 57, entre Jougne et la Suisse. « C’est une situation qui ne peut pas durer. Tous les matins et tous les soirs, vous avez entre 6 et 8 kilomètres de bouchon sur ce secteur, et cela recommence sur Pontarlier » dénonce l’édile. Et de poursuivre : « rester dans les bouchons, entre 45 minutes et une heure, tous les jours, pour aller au travail ce n’est pas respectueux ».
Des risques d’accidents quotidiens
Michel Morel est très inquiet. Il craint « un drame » si aucune décision est prise rapidement. « Pour gagner un peu de temps, les gens n’hésitent pas à traverser les villages de Jougne ou de la Ferrière sans aucun respect de la vitesse et des panneaux » explique-t-il. Une situation qui risque encore de s’aggraver. D’autant plus que le Schéma de Cohérence Territoriale prévoit 15.000 habitants de plus dans les dix ans à venir sur le bassin de Pontarlier. « Je pense, que sur la population active, il y aura au moins 50% de frontaliers » complète Michel Morel.
Des initiatives à moindre frais dans un premier temps
Michel Morel ne cache pas son agacement. D’autant plus que depuis 1968, il ne voit rien venir. « Cela fait 56 ans que je participe à des réunions et rien ne se fait » dénonce-t-il. L’élu du Haut-Doubs regrette que les travaux de réhabilitation de la plateforme douanière n’aient pas pu se faire en leur temps, avec la création d’une file spécifique pour les frontaliers. « Il suffirait de raser un garage, appartenant aux douanes. Avec 30.000 euros aujourd’hui, nous pourrions améliorer la situation » précise M. Morel. Même s’il se fait peu d’illusion, le Maire de Jougne espère que les autorités françaises seront en capacité de répondre au partenariat possible avec les autorités suisses, qui sont prêtes à financer la moitié des 5 millions d’euros prévus, pour remodeler complètement la plateforme douanière. « J’ai dernièrement appris que ceux qui gèrent le foncier, c’est-à-dire la Direst et les Douanes n’échangent absolument pas sur ce sujet, entre eux, pour assurer l’avenir et faire un projet cohérent » complète le Maire désabusé.
Blocage de la douane
La coupe est pleine. Pour dénoncer cette situation, Michel Morel ne cache pas l’idée de bloquer la douane pour se faire entendre et obtenir un écho médiatique. « Comme nous l’avions fait, il y a quelques années, pour contester le droit d’option de Marisol Touraine, nous pourrions reproduire cette action, un samedi matin, pour ne pas gêner les frontaliers ».
L'interview de la rédaction : Michel Morel
En raison d’un effondrement sous la route de Vesoul, la Ville de Besançon a procédé, pour la sécurité des usagers, à la fermeture de la circulation dans les deux sens. Anne Vignot, la Maire de Besançon indique que « de gros travaux vont être menées ». Dès qu’ils en ont eu connaissance, les services concernés de la Ville de Besançon (eau, assainissement, électricité, numérique,…) se sont mobilisés pour mener les diagnostics d’usage.
En raison d’un effondrement sous la route de Vesoul, la Ville de Besançon a procédé, pour la sécurité des usagers, à la fermeture de la circulation dans les deux sens. Nous n’avons pas davantage d’information pour le moment.
La DIR Est fait savoir que la côte de Larnod sera fermée à la circulation du lundi 19 au vendredi 23 février. Il sera procédé durant ce laps de temps à des travaux d’abattage d’arbres. Cette section de route sera totalement fermée à la circulation de 9h à 18h, entre les giratoires de Beure et de Larnod. Des déviations seront mises en place dans les deux sens de circulation.
Grand Besançon Métropole fait savoir que ce lundi 5 février débute la construction d’un nouveau réseau d’eaux pluviales rue de la République à Besançon. Les incidences sur la circulation ne seront effectives qu’à compter du 12 février. Des déviations seront mises en place. Les accès riverains et livraisons sont maintenus. Ce chantier devrait s’achever le 3 mai prochain.
La Direction interdépartementale des routes de l’Est indique que la voie des Mercureaux, contournement sud-ouest de Besançon, sera fermée à la circulation, du mercredi 7 février, à 21h, au jeudi 8 février, à 3 heures, dans les deux sens de circulation. L’objectif est de réaliser les contrôles périodiques obligatoires des équipements de sécurité des tunnels. Des déviations seront mises en place.
La préfecture du Doubs annonce le déploiement sur le territoire de Pays de Montbéliard Agglomération de radars urbains. Ces appareils sont homologués pour constater les excès de vitesse dans les deux sens de circulation et le franchissement d’un feu rouge. A compter du 29 janvier prochain, ce territoire comptera 25 radars urbains opérationnels.
Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, avait formulé cette annonce au printemps dernier. Depuis le 1er janvier, les autorités ne procèdent plus au retrait de points sur les permis de conduire lorsqu’un petit excès de vitesse est constaté. Soit moins de 5 km/h. L’amende reste néanmoins d’actualité. En revanche, les petits excès de vitesse, compris entre 5 et 20 km/h, continuent d’être sanctionnés du retrait d’un point . Selon des chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur, en 2020, près de 7,3 millions d’automobilistes ont été flashés pour des excès de vitesse compris entre 1 et 5 km/h au-dessus de la vitesse autorisée.