Choix du secteur :
Se connecter :
 
Dans l’objectif de faciliter la mobilité sur son territoire, Grand Besançon Métropole, en collaboration avec Keolis, lance le 31 janvier un service "d’open payment". C’est-à-dire la validation par carte bancaire à bord des bus et des trams Ginko. Ce nouveau dispositif propose une expérience de mobilité plus fluide et totalement sécurisée.

 

De quoi s'agit-il ?

Dès lundi 31 janvier, les voyageurs souhaitant utiliser les lignes de bus et de tram bénéficieront d’un nouveau service sur les lignes du réseau Ginko : la validation de leur voyage avec leur carte bancaire se fera directement sur le valideur. Il s’agit d’une première phase de déploiement de l’open payment sur les lignes urbaines. Une seconde phase interviendra avec le déploiement de cette solution sur les lignes périurbaines en septembre 2022.

 

Comment ça marche ?

Tout comme avec la carte Voyages Ginko, la multivalidation est possible jusqu’à 9 accompagnants et le voyageur doit valider en correspondance. Le calcul des trajets se fait sous quelques heures de façon centralisée et l’usager voit son compte bancaire débité de trajets effectués, généralement à l’issue de la journée. De plus, une plate-forme dédiée au service, accessible depuis le site ginko.voyage, permet le suivi de la consommation après création d’un compte personnel ou du numéro de carte bancaire. En cas de contrôle, le voyageur aura simplement à présenter sa carte bancaire au contrôleur Ginko.

La société Kéolis indique qu’en raison de la crise sanitaire et l’absence de personnel sur les lignes périurbaines, des horaires ont été modifiés. Pour tout savoir sur la nouvelle organisation mise en place : www.ginko.voyage. Rappelons qu’elle prend effet à compter de ce mardi 11 janvier.

A partir du 20 octobre et pour une durée de 10 jours, le Grand Besançon Métropole et Keolis Besançon expérimentent la mise en circulation d’un bus entièrement électrique en conditions réelles sur la ligne 10 et la ligne très étroite reliant Chamars à la Citadelle. L’objectif est de vérifier que les performances de ce véhicule sont adaptées aux exigences du réseau bisontin, mais aussi de mesurer la satisfaction des conducteurs et des voyageurs. D’autres essais avec d’autres modèles auront lieu dans les prochains mois, afin de trouver le véhicule idoine pour transporter les bisontins. 

 

 

D’autres véhicules seront testés

 

Il s’agit là d’une période d’observation, ayant pour but d’abandonner complètement le diesel à long terme. Plusieurs véhicules seront expérimentés par le Grand Besançon Métropole et Keolis Besançon Mobilités. Un bus hybride (électrique/gaz naturel de ville) sera testé début novembre, nous précise Laurent Sénécat, le directeur de Kéolis Besançon Mobilités. Plus tard, un bus hydrogène sera aussi à l’essai sur le réseau Ginko au printemps 2022. L’objectif est clair : trouver le véhicule idoine à la configuration du territoire, en s’adaptant aux difficultés des routes étroites et escarpées de la cité comtoise, tout en satisfaisant les conducteurs et les voyageurs.

 

Les caractéristiques de ce nouveau bus

 

Il s’agit d’un bus à moyenne capacité de la marque Heuliez, produit en France dans les Deux-Sèvres. Il intègre 10 packs de batteries Lithium-ion, répartis sur le toit et dans le compartiment arrière pour une puissance totale de 420 kWh. Ce bus est également équipé d’une technologie de récupération d’énergie au freinage et à la décélération, qui est utilisée lors du redémarrage du véhicule. La durée de recharge est de 3 à 5h et l’autonomie de 200 à 300km journaliers. Concernant sa taille, il fait deux mètres de moins en longueur que les bus standards.