Choix du secteur :
Se connecter :
 

Ce samedi, Marion Navarro, 19 ans, originaire de Baume-les-Dames, représentera la Franche-Comté lors de Miss France 2023. A deux jours du concours de beauté la plus célèbre de France, la rédaction a pu s’entretenir quelques minutes avec sa représentante.

 

Bonjour Marion, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Marion Navarro, j’ai été élue Miss Franche-Comté le 11 septembre dernier à Pontarlier, et je suis actuellement dans le mois de préparation Miss France, pour tout donner le 17 décembre.

 

Racontez-nous votre sacre ce 11 septembre à Pontarlier. Ça devait être un moment exceptionnel pour vous, avec la ferveur qu’il y avait autour.

Ça fait des années que je m’y prépare, donc toucher mon rêve du bout des doigts, et accéder à Miss France pour représenter ma région au niveau national, et ensuite tenter de représenter toute la France, ça a été un grand moment de joie pour moi. Entourée de ma famille, mes amis, c’était vraiment magique.

 

Votre maman, Natacha, a dit à de nombreuses reprises qu’il s’agit de votre rêve le plus cher depuis toute petite.

Oui c’est vrai, ça a toujours été un rêve pour moi, depuis très longtemps. J’ai travaillé énormément pour en arriver là.

 

Comment vous sentez-vous, à deux jours de ce grand rendez-vous ?

Je suis évidemment un petit peu stressée parce que l’échéance se rapproche. Après je prends énormément de plaisir, je profite du moment présent, c’est une aventure unique qu’on ne vit qu’une fois, donc il faut en profiter à chaque instant.

 

Quel message souhaiteriez-vous transmettre aux français, pour les convaincre que vous seriez une bonne représentante, une bonne Miss France ?

Je dirais que je suis quelqu’un qui s’adapte beaucoup, que ce soit dans les petits villages ruraux ou dans les grandes villes comme Paris. Je me suis préparée pendant des années, et aujourd’hui je me sens prête à donner 100% de mon temps, de mon énergie et de mon amour aux Français.

 

La Franche-Comté n’a pas eu de Miss France depuis 1980. Est-ce que Marion Navarro peut être la prochaine ?

J’espère, je vais tout faire pour. Ce serait déjà magnifique de faire partie du top 15. Et ensuite, j’espère que les francs-comtois et que les autres régions seront présentes afin de m’emmener le plus loin possible. Et enfin, j’espère bien évidemment gagner cette couronne.

 

Rendez-vous ce samedi 17 décembre pour connaître la future Miss France 2023. 

 

L’observatoire des frontaliers, cette étude socio-économique, met en lumière le quotidien et les préoccupations des frontaliers. Réalisée auprès de 1001 frontaliers résidents français et travaillant dans les différents cantons en Suisse, cette enquête brosse un panorama de la vie transfrontalière. Au-delà des informations recueillies, cet observatoire présente l’avantage de pouvoir comparer l’évolution des comportements de cette population et répondre aux évolutions de leurs besoins. L’enquête a été réalisée entre le 2 février et le 22 février 2022, par téléphone et selon la méthode de quotas, par un institut de sondage indépendant IPSOS. Cette étude est réalisée par de nombreux Crédits Agricoles dont celui de Franche-Comté, ainsi que le Groupement Transfrontalier Européen.

 

« La population de travailleurs frontaliers a triplé ces 20 dernières années, et elle va encore doubler dans les deux prochaines décennies Â» indique Sylvie Laurent, directrice marketing communication au Crédit Agricole de Franche-Comté. « Le marché du travail est très dynamique avec une situation de plein emploi, un niveau de salaire très attractif malgré une protection sociale moindre qu’en France. Le nombre de départs en retraite sur la Suisse va être très important dans les années qui viennent, et par conséquent, les conclusions de cette étude prévoient un doublement du nombre de travailleurs frontaliers d’ici 2035 Â» poursuit Sylvie Laurent. On recensait environ 337.000 frontaliers en 2020, un chiffre qui a augmenté de 65% par rapport à 2010. En Franche-Comté, on compte environ 40.500 frontaliers.

 

« Le frontalier de 2022 est plutôt un homme, d’au moins de 40 ans, souvent en couple, avec un enfant, en CDI Â»

 

Le profil « type Â» d’un frontalier en 2022

69% des frontaliers interrogés sont de sexe masculin. En majorité, ce sont des hommes d’au moins 40 ans. A 91% ce sont des frontaliers de nationalité française, 8% d’entre eux sont des franco-suisses. Les frontaliers sont majoritairement en couple et comptent en moyenne 3 personnes dans le foyer. Parmi les personnes en couple, seulement 23% des conjoints travaillent également en Suisse. 56% d’entre eux sont des CSP- (employés ou ouvriers) et 44% des CSP+ (dirigeants, cadres).

Le canton de Genève concentre à lui seul plus de la moitié des emplois frontaliers, suivi du canton de Vaud, Bâle, Neuchâtel, et celui du Jura. 93% des frontaliers emploient le français comme langue au travail, 44% l’anglais également et 14% l’allemand.

 

Emploi et entreprises

C’est la santé qui est le secteur le plus représenté (13%), suivi de l’horlogerie (12%), la construction (11%), l’ingénierie et le commerce (9%) chacun. Deux frontaliers sur trois travaillent en Suisse depuis plus de 10 ans, 42% d’entre eux ont déjà changé plusieurs fois d’entreprise, et 37% n’ont jamais changé. 70% des frontaliers travaillent dans des structures de plus de 50 salariés. 92% des frontaliers ont été embauchés en CDI et depuis le début de la crise sanitaire 35% d’entre eux ont connu une période de chômage partiel ou total, 15% un changement de poste, 3% une reconversion professionnelle et 57% aucune de ces situations. Par ailleurs, ils sont seulement 26% à pratiquer le télétravail.

 

Les motivations principales

Le niveau de salaire reste la motivation principale en 2022, 69% des frontaliers interrogés affirment que c’est le cas, suivi en seconde position de la proximité avec le lieu d’habitation (25%), et enfin le dynamisme du marché et le cadre de vie (22%).

 

Le revenu brut annuel hors primes de 33% des frontaliers est estimé entre 50.000 CHF et 80.000 CHF.

19% disent gagner entre 100.000 et 150.000 CHF.

18% disent gagner entre 80.000 et 100.000 CHF.

15% disent gagner entre 35.000 et 50.000 CHF.

6% disent gagner plus de 150.000 CHF.

5% disent gagner moins de 35.000 CHF.

 

47% ne bénéficient pas de prime, et 45% estiment que leur statut de frontalier impacte positivement leur évolution professionnelle contre 6% de manière négative.

 

Distance domicile - travail

52% des frontaliers travaillent à plus de 30km de leur domicile et 44% d’entre eux mettent plus de 45min pour se rendre sur leur lieu de travail.

Depuis 2015, les distances entre le domicile et le lieu de travail se sont allongées, mais les moyens de transports n’ont guère évolué, 82% des frontaliers prennent leur propre voiture sans covoiturage. 54% utilisent l’autoroute.

 

Consommation et épargne 

89% des frontaliers effectuent plus de la moitié de leurs dépenses en euros. Près de 80% d’entre eux épargnent en France et 29% épargnent mensuellement entre 100 et 499€.

3 frontaliers sur 4 changent au moins 60% de leur salaire en euros, 67% via un virement depuis le compte en Suisse.

 

« Les évolutions majeures qu’on a pu constater dans cette étude, ce sont les secteurs d’activité qui se sont diversifiés par rapport à 2015. Un peu moins d’horlogerie au profit des secteurs du BTP et de la santé. Et puis, les distances entre le domicile et le lieu de travail se sont allongées, notamment pour les frontaliers qui font plus de 30km Â» Sylvie Laurent, directrice marketing communication au Crédit Agricole de Franche-Comté.

 

 

Sylvie Laurent : 

 

 

 

La Pive est une monnaie, complémentaire à l'euro et qui circule uniquement en Franche-Comté pour irriguer l'économie locale. La Pive est la seule monnaie locale en Franche-Comté. Elle a plusieurs objectifs, comme soutenir les commerces de proximité, développer les circuits courts, créer des boucles locales entre consommateurs et commerces qui partagent des valeurs vertueuses, et participe à une finance plus éthique. 120 000 pives sont en circulation, 134.000 Pives ont été échangées en 2021, environ un millier de personnes l'utilise et 300 commerces et professionnels l'acceptent.

Après le lancement de cette monnaie locale en 2017 sous forme de billets, La Pive lance ce jeudi son nouveau moyen de paiement par smartphone : l’App’Pive. « Cette application de paiement sur smartphone, créée par un collectif d’informaticiens français, permet de faire ses achats en monnaie locale encore plus aisément », explique Marie-Odile Crabbé-Diawara, co-présidente de La Pive. Elle va permettre à tous les Francs-comtois de payer dans les commerces du réseau de La Pive en quelques secondes, avec leur smartphone. Il suffit d’ouvrir l’application, de sélectionner le nom du commerçant, de taper le montant et de valider avec son code. « Dans le contexte actuel de crise économique et écologique, L’App’Pive va permettre à toutes celles et ceux qui souhaitent passer à l’action d’utiliser beaucoup plus facilement la monnaie locale de Franche-Comté, la Pive : pour soutenir l’économie de proximité et avoir l’assurance que notre argent reste sur le territoire » résume Baptiste Billot, coordinateur de La Pive. En test depuis juin, elle sera lancée officiellement lors de la Fête de la Pive samedi 15 octobre 2022, Place de Lattre de Tassigny à Besançon, en présence des professionnels du réseau et des élus.

 

 

Une application éthique

L’App’Pive a été développée en France, par une équipe de développeurs passionnés par les monnaies locales et réunis en coopérative, sous le nom de Lokavaluto. Depuis 2019, plus d’une dizaine de monnaies locales ont participé à la création de cette structure. Après 2 ans de travail, un outil libre, conçu en France et sécurisé a vu le jour. On peut l’utiliser sans frais de licence ni droits d’installation. La sécurisation des transactions et des données est garantie par un système de paiement basé sur une technologie qui rend les opérations infalsifiables. De plus, l'usager sécurise son portefeuille numérique avec son propre mot de passe. La Pive est la première monnaie locale à utiliser cette application et sera bientôt suivie par la Gemme (Gironde), la Miel (Normandie) et la Racine (Versailles). Les pives numériques circulent via des portefeuilles électroniques et, comme les billets papiers, ne passent pas par les banques. Chaque euro échangé en pive numérique est déposé sur le fonds de garantie de La Pive qui est à la Nef, une banque éthique.

 

L’exploration urbaine, abrégée en urbex (de l'anglais urban exploration), est une pratique consistant à visiter des lieux construits et abandonnés par l'homme. L'exploration urbaine est considérée comme une visite sans autorisation de lieux délaissés ou abandonnés. Elle possède ses propres principes et pour certains un véritable code de conduite visant à préserver les lieux et les protéger au maximum, notamment en dissimulant les adresses des lieux afin d'éviter d'y attirer des casseurs ou des voleurs. Cette activité inclut la visite de lieux cachés ou difficiles d'accès. Dans certains cas plus rares, la pratique s'étend à des lieux explicitement interdits comme des tunnels de métro, des catacombes et des rooftops. Elle regroupe ainsi diverses activités dites « underground Â», et elle est très liée à certaines activités sportives telles que l'escalade ou le parkour.
 

Nous avons rencontré Elie Grenard-Joly, étudiant à Besançon, photographe amateur, et adapte de l’urbex depuis quelques années. Nous nous sommes entretenus avec lui afin de mieux comprendre cette pratique.

 

 

avions.jpeg

 

 

Bonjour Elie, peux-tu nous parler de cette pratique et nous l’expliquer à ta façon ?

Bien sûr. L’urbex c'est une pratique qui consiste à visiter des bâtiments abandonnés, que ce soit en ville ou en campagne. Ça peut être des friches industrielles, des châteaux, des habitations, des magasins, il y a beaucoup de bâtiments variés. Il y a des personnes qui vont simplement visiter des lieux et d'autres qui immortalisent leur passage en prenant des photos, comme c’est le cas pour moi. Et bien sûr cette pratique se fait dans le respect du lieu, à savoir de ne pas casser et ne pas voler l'endroit.

 

Même si cette pratique est considérée comme étant « illégale Â», il y a tout de même quelques règles à respecter, comme de toujours être respectueux des lieux ?

C’est exactement ça. Quelquefois on tombe sur des habitations où il reste beaucoup de mobilier, ou d'objets de la vie quotidienne. Donc il faut respecter ces règles. Mais dans le fond il n'y a aucune loi comme c'est une activité illégale, et il y a malheureusement toujours des personnes mal intentionnées qui ne les respectent pas. Et c’est dommage.

 

Comment est-ce que s'organise une sortie urbex ? Est-ce qu'il y a des repérages qui sont effectués auparavant ?

Oui bien sûr il y a des repérages. Les premiers se font par imagerie satellite, donc sur des sites comme Google Maps. Chacun a sa méthode. On va essayer de trouver des bâtiments, en cherchant par exemple une toiture abîmée. Ensuite on regarde dans la rue avec le camion de Google qui fait les images à hauteur humaine, pour remarquer d’autres éléments. Est-ce que les volets de la maison sont fermés ? Est-ce que la façade est endommagée ? Est-ce que le jardin est entretenu ? Ces repérages peuvent aussi se faire par échange, une fois qu'on a « un nom Â» dans la scène urbex, on peut rentrer en contact avec d'autres individus de confiance. Et ensuite il y a le repérage sur place. Il faut faire un petit tour pour voir s’il y a un accès. Parce qu’une des règles majeures, c'est de ne surtout pas casser pour rentrer. Si on aborde un lieu mais qu’il est bien fermé, on ne casse surtout pas, tant pis !

 

Et dans la région, y’a-t-il beaucoup de zones propices à ces explorations ?

Oui en Franche-Comté, il y a beaucoup d’endroits. Il y a quelques années, moi j'ai commencé là-bas, l'ancienne usine de la Rhodiacéta à Besançon était un assez gros terrain de jeu, bien délabré, pour prendre des photos. Il y a aussi pas mal de beaux châteaux, avec des adresses dont je tairai le nom parce qu’ils doivent rester confidentiels. Nous avons une très bonne région pour l’exploration. Mais comme je pratique depuis 6-7 ans, et plus intensément depuis que j'ai le permis, désormais à chaque nouvelle sortie nous sommes presque obligés de sortir de la région pour aller explorer des endroits encore inconnus.

 

A quelle fréquence pratiques-tu ? Dès que tu as un peu de temps libre et que l’occasion se présente ?

C'est ça, c’est une question de temps libre et de distance à parcourir. Parce que plus on a fait d’explorations, plus on doit aller loin ! En ce moment je n'ai pas trop le temps avec mon mémoire, mais sinon j'essaye d’y aller une à deux fois par mois. Parfois on organise même des voyages en Belgique, qui est un gros pays industriel, sur plusieurs jours. Il y a des grosses usines, des théâtres, des casses de voitures, des lieux sympas à explorer !

 

Et c'est toujours avec cette vision, par le biais de ce travail artistique, que tu veux prendre des clichés de ces endroits pour les immortaliser à ta façon ?

Exactement, c’est pour avoir une trace du lieu et aussi le côté historique. J'aime bien regarder les papiers, par exemple les lettres ou les calendriers dans les maisons, pour savoir à peu près à quelle année les édifices ont été abandonnés. Mais principalement c'est pour la photo. J'aime bien l'aspect surréaliste de ces lieux abandonnés, figés dans le temps, en quelque sorte apocalyptiques.

 

 

Toutes les photos d'Elie sont à retrouver sur : https://www.instagram.com/urbexfc/ 

 

 

 

Annoncée troisième à l’issue du 1er tour selon les derniers sondages, la présidente sortante Marie-Guite Dufay n’a pas dit son dernier mot. La candidate socialiste peut encore espérer gagner la Région, mais doit pour cela convaincre Denis Thuriot et LREM.

Marie-Guite Dufay devra faire un choix ce soir. Rester fidèle à la gauche, ou s’allier pour gagner.  La socialiste, attendue autour des 20% ce dimanche, avait longuement regretté pendant la campagne de ne pas avoir réussi à réunir toute la gauche. Des paroles qui visaient évidemment Bastien Faudot (G.s) et Stéphanie Modde (EELV), tous deux attendues sous les 10% et qui devraient donc appeler à voter Marie-Guite Dufay au 2ème tour.  

En revanche, aucun rapprochement n’était pressenti avec La République en Marche et Denis Thuriot, malgré la proximité entre la présidente de Région et l’Élysée. Pourtant, c’est bien sur ce dernier que Marie-Guite Dufay doit s’appuyer si elle souhaite conserver son siège de présidente. Une alliance qui permettrait potentiellement à la socialiste de gagner cette élection, mais qui pourrait aussi ne pas faire l’unanimité, que ce soit chez ses électeurs ou chez ses colistiers les plus à gauche. 

Pour rappel, en cas de deuxième tour en quadrangulaire, c’est Julien Odoul qui serait vraisemblablement le plus à même de devenir président de Région. En revanche, dans le cas d’une triangulaire sans Denis Thuriot (LREM), c’est Marie-Guite Dufay qui serait favorite à sa propre succession. L’idéal pour la socialiste serait un retrait de Denis Thuriot sans consignes de vote. Un cas de figure qui lui permettrait de gagner des voix primordiales sans pour autant être critiquée pour une alliance controversée. Pas sûr cependant que Denis Thuriot accepte de se retirer sans négocier quelques sièges au sein du conseil régional, même si le barrage au Rassemblement National semble être la priorité des deux candidats.