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C’est une mère en colère et désespérée que la rédaction de Plein Air a rencontré. Elle dénonce la décision de justice qui est dernièrement tombée et la manière dont celle-ci s’est prononcée sur l’affaire de harcèlement, dont son fils, Bryan, a été victime en 2019.

Trois années après les faits, celle-ci a condamné à un préjudice symbolique de 1 euro et 45 heures de travail d’intérêt général les trois élèves agresseurs. « La vie de mon fils ne veut pas mieux que cela ? » s’insurge Vanesse Petite. Rappelons qu’en 2019, à l’internat, au lycée Professionnel Toussaint Louverture, trois pensionnaires avaient fait comme souffre-douleur un des leurs. Ce harcèlement aurait duré deux ans. C’est un ami de la victime qui a dénoncé les faits lors d’un  repas de famille.  Il est évoqué des brûlures aux mains, des coups de couteau dans le dos, du viagra dans un verre d’alcool, des bousculades et des vidéos de ces scènes de maltraitance, diffusées sur les réseaux sociaux.

2500 euros de frais d’avocat

Trois ans après les faits, la maman de Bryan dénonce « une justice mal faite ». Elle pointe « une non-reconnaissance de la victime » et « une réparation qui n’est pas à la hauteur du préjudice subi ». Pour cette mère de famille, la coupe est pleine lorsqu’elle apprend qu’on « lui reproche de ne pas avoir vu » la violence que subissait son fils de 17 ans à l’époque des faits. Elle se sent seule et démunie. « Mon fils n’a jamais été entendu par la justice. Mon avocate, mon fils et moi n’avons jamais été convoqués à la première audience. Tout s’est fait sans nous » explique-t-elle. Et de poursuivre : « je me battrai jusqu’au bout. Je lui ai promis ».

Epuisement

Cette femme évoque « un véritable épuisement mental et physique ». « Impossible de tourner la page ». Le déplacement aux urgences de l’hôpital de Pontarlier, les brûlures sur le corps de son enfant, … elle n’a pas oublié. Elle déplore également le manque d’empathie de la direction de l’établissement scolaire dans lequel Bryan était scolarisé. « Ils n’ont jamais pris de nouvelles. Par contre, ils n’ont pas oublié de m’envoyer un huissier de justice pour la facture de l’internat que je n’avais pas payée » conclut-elle.

L'interview de la rédaction

Un grave accident de la route s’est produit ce matin sur la départementale 486 à hauteur de Corcelle Mieslot. Deux voitures se sont percutées. On déplore deux blessés dont un grave. Une personne a dû être désincarcérée.

Jura : incendie

Avr 27, 2024

Ce samedi matin, vers 7h30, les sapeurs-pompiers sont intervenus à Eclans-Nenon (39) pour un feu d’habitation. Trois lances ont été établies par les soldats du feu. Une victime a été transportée pour des examens de contrôle sur un centre hospitalier.

Les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus ce samedi matin, vers 9h15, à la Chaux-du-Dombief pour un feu dans le bureau d’une menuiserie. Une lance a été déployée pour éteindre les flammes. L’action des soldats du feu a permis de limiter l’impact à la partie bureau.

Lors d’un contrôle, mené place du Jura, à Besançon, les policiers, grâce à l’assistance d’un chien de recherche spécialisé, ont découvert 6.500 euros en numéraire, dissimulés dans le coffre d’une voiture. Les faits ont été enregistrés le 29 septembre dernier.

A la vue des policiers, le conducteur tentait de dissimuler son visage. Tant dis que le passager leur remettait spontanément 0,5 gramme de résine de cannabis. Un pistolet à barillet et une machette ont également été appréhendés par les forces de l’ordre.

Les deux hommes ont été conduits au commissariat. Ils ont été laissés libre. Les investigations se poursuivent.  

Un feu d’habitation s’est déclaré cette nuit, vers 3h, à Burgille (25). La bâtisse, d’une superficie de 120 m2, comprenait deux logements. Quatre lances ont été déployées. Deux personnes ont été relogées dans leur famille.

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce vendredi après-midi à Orchamps-Vennes pour le sauvetage d’une vache, tombée dans une doline d’environ 2,5 mètres de profondeur. L’intervention combinée des équipes spécialisées de sauvetage déblaiement et du sauvetage animalier a permis d’extraire rapidement l’animal qui a pu être confié à son propriétaire.

Ce jeudi 29 septembre aux alentours de 18h, un équipage de la BAC en patrouille sur le quartier de reconquête républicaine a constaté la présence d’un individu recherché pour plusieurs exécutions de décisions judiciaires. Ce quinquagénaire était condamné à 16 mois d’emprisonnement pour des vols. Il a été interpellé et placé en rétention judiciaire. 

Un mineur a été placé sous contrôle judiciaire par un juge des enfants. Le 27 septembre, vers 19h30, lors d’un contrôle, mené rue Auguste Renoir, à Besançon, il est apparu qu’il était en défaut de permis de conduire. Dans son véhicule, il a été retrouvé 2 grammes de cocaïne et 20 grammes d’héroïne. Au cours de son audition, l’adolescent, âgé de 15 ans, a reconnu le délit routier, mais a nié être revendeur de produits stupéfiants.

A Besançon, un homme de 20 ans, défavorablement connu,  a été déféré hier en vue de la mise à exécution d’une peine d’emprisonnement de 12 mois. Le 27 septembre, vers 10h30, avenue Île de France, le mis en cause a subitement pris la fuite en croisant une patrouille de police.

Rapidement interpellé, il a été retrouvé en possession d’un couteau à cran d’arrêt et d’une lame de 10 cm. Sur lui, les policiers ont découvert également deux tournevis, une paire de gants, une cagoule, une carte SD, trois trousseaux de clé, cinq « bip » de garage et deux cartes bancaires. Il n’a pas pu justifier la provenance de ces objets.

L’enquête a permis d’identifier le titulaire des deux cartes bancaires qui indiquait avoir été victime d’un vol à la roulotte dans la nuit du 24 au 25 septembre à Besançon. Les investigations ont permis d’établir que le jeune homme avait interdiction de paraître sur le secteur de Planoise et détenir une arme.