Un important feu de ferme s’est déclaré hier soir, vers 20h15, à Saône. Il concernait un bâtiment à usage d’habitation, mais inoccupé, d’une superficie de 370 m2 au sol et sur trois niveaux. A l’arrivée des secours, les flammes avaient percé la toiture et se propageaient à la ferme.
Sept lances, dont une sur échelle aérienne, ont été déployées. Une protection incendie a également été mise en place pour éviter d’éventuels départs de feux de friche. Aucune victime n’est à déplorer. Les causes et les circonstances de ce sinistre restent à définir.
Un grave accident de la route s’est produit ce mercredi, vers 18h, à Onoz (39). Quatre personnes sont impliquées. On déplore deux blessés grave et deux blessés légers. Six engins et onze sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.
Les sapeurs-pompiers bisontins sont intervenus ce mercredi matin, rue Mégevand, pour porter secours à un homme de 38 ans en arrêt cardiorespiratoire. Malgré une tentative de réanimation par un témoin et l’action rapide des secouristes, le trentenaire n’a pas pu être sauvé.
Un nouvel accident de randonnée s’est produit ce mardi après-midi à Mouthier Haute-Pierre, dans la Vallée de la Loue. Il s’agit du quatrième en à peine deux mois sur ce territoire de plus en plus plébiscité par les touristes. La victime, une octogénaire, a été prise en charge par une équipe du GRIMP avant d’être transportée sur le centre hospitalier Minjoz à Besançon
Malgré l’arrêté municipal pris par les maires de Mouthier Haute-Pierre et d’Ouhans, les visiteurs poursuivent leur chemin. Le problème, c’est qu’ils s’aventurent sans avoir les équipements adaptés le plus souvent. C’est-à -dire en ayant au moins une bonne paire de chaussures et une santé permettant d’entreprendre ce genre d’expédition.
« On peut y trouver des souches d’arbres, des pierres, de l’eau » explique Romuald Maugain, le maire de Mouthier Haute-Pierre, qui reconnaît bien aisément que « la Vallée de la Loue et notamment Mouthier Haute-Pierre se trouvent dans un écrin naturel ». Il espère que la loi des séries cessera. Il en appelle à la prudence et à la responsabilité de chacun. Un comportement indispensable pour pourvoir continuer d’apprécier ce petit coin paradisiaque.
L'interview de la rédaction / romuald Maugain, Maire de Mouthier Haute-Pierre
Un homme de 34 ans devra s’expliquer le 8 décembre prochain devant la justice. Le 29 juillet, à Besançon, il a été interpellé par une patrouille de police alors qu’il avait refusé de se soumettre à un contrôle. L’automobiliste avait été remarqué en train de conduire dangereusement, sans respecter les règles du code de la route. L’individu conduisait avec un taux de 0,90 gramme d’alcool par litre de sang. Vu son état, il a été placé en garde à vue avec droits différés. Il a reconnu les faits durant son audition.
Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus hier à la société Alstom, à Ornans, à la suite d’un dégagement de fumée sur un transformateur. A leur arrivée, les soldats du feu ont constaté une surchauffe entraînant la coupure électrique en 20.000 volts d’une partie de l’usine. Le site est actuellement en congé estival. Dix personnes sont néanmoins placées en chômage technique
Cette nuit, les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus à Saint-Amour pour un feu de maison individuelle d’une surface de 200 m2, totalement embrasée. Le propriétaire est brûlé au visage. Douze sapeurs-pompiers et quatre engins se sont rendus sur place.
Ce samedi après-midi, environ 200 personnes se sont rassemblées sur la place Pasteur à Besançon en hommage en Seif Boulazreg qui perdu la vie dans la nuit du 23 au 24 juillet dans des circonstances qui restent encore à définir. Ce sont deux versions qui s’opposent .
Pour la police, le Procureur de la République et le gérant de la boîte de nuit le QG, le refus des vigiles de le laisser entrer dans l’établissement de nuit provenait de son comportement particulièrement agité et parce qu’il avait dégradé du matériel. La famille et les proches dénoncent cette version des faits. Ils expliquent « qu’il n’y a pas eu de détérioration et d’agressivité de la part » de ce jeune homme de 25 ans.

La famille veut savoir ce qui s’est passé lorsque la police a rejoint la victime, à l’endroit où elle a perdu la vie. Elle ne comprend pas les points de divergence entre l’enquête de police et les témoignages recueillies. Pour le père de famille, très éprouvé, son fils « a été battu à mort ».

Le Procureur de la République de Besançon a été saisi pour « homicide volontaire ». Les soutiens de Seif Boulazreg comptent sur la justice pour faire toute la lumière sur ce drame.

Le reportage de la rédaction / La cousine du père de la victime
Les sapeurs-pompiers sont intervenus ce samedi, à Pontarlier, rue Jules Vernes, pour porter secours à un homme de 47 ans qui a voulu mettre fin à ses jours en sautant du 4è è étage de son immeuble. Gravement blessée, la victime a été héliportée sur le centre hospitalier Minjoz. La police s’est rendue sur place.
Le risque est bien réel. C’est la raison pour laquelle la préfecture du Doubs, accompagnée de l’Office National des Forêts et le Service Départemental d’Incendie et de Secours du Doubs, a souhaité faire de la prévention ce vendredi. Le rendez-vous était fixé en forêt de Mazerolles, à 15 kilomètres de Besançon.
L’objectif étant de sensibiliser la population à la fragilité de nos forêts en cette période de sécheresse. Il n’y a pas que dans le sud de la France que les forêts peuvent prendre feu, en Franche-Comté aussi, la situation est très fragile. Les cartes de vigilance de Météo-France sont là pour nous le rappeler. La végétation est sèche. Elle pourrait très rapidement s’enflammer. Certes nous ne sommes pas habitués à ce genre de discours en Franche-Comté, mais il va falloir s’habituer à ce contexte. « Ca va devenir notre quotidien. Il faudra inclure ces difficultés dans notre culture » explique Philippe Portal, secrétaire général de la préfecture du Doubs.

Réfléchir à l’avenir
Il est malheureusement acquis que ces périodes de sécheresse vont s’accentuer. D’où l’importance de prendre les décisions qui s’imposent pour éviter que des drames se produisent. Tout d’abord, cela passe par le civisme, mais également une gestion et un entretien irréprochables de nos forêts, dont les premiers occupants souffrent en premier lieu. Après les épicéas, les hêtres dépérissent. Les chênes inquiètent également. Autant de bois mort, source possible d’embrasement. L’environnement forestier se dégrade. Ce qui renforce sa vulnérabilité et le risque d’incendie. Le processus s’accélère. En six mois, la forêt de Mazerolles a changé de visage par endroit.

Les nouvelles pratiques des sapeurs-pompiers
La culture des feux de forêts a gagné les rangs des sapeurs-pompiers. Les secouristes doubistes se forment localement à ce type d’intervention. Dans notre département, ce sont 400 soldats du feu qui ont acquis ce savoir-faire. Il compte onze camions citernes d’une capacité de 4000 litres d’eau et une trentaine d’autres véhicules disposant d’une plus petite capacité. Le département du Doubs ne dispose pas d’avion bombardier d’eau, mais les infrastructures les plus proches, localisées à Epinal et Mirecourt, sont à 30 minutes de notre territoire. En 2021, un test a d’ailleurs été réalisé sur les lac Saint-Point pour s’assurer que le plan d’eau serait opérationnel en cas d’intervention.
Le reportage de la rédaction / Philippe Portal (secrétaire général de la préfecture du Doubs. Marc Nouveau (directeur de l'agence ONF du Doubs). Capitaine Samuel Guichard (directeur technique feu de forêt au SDIS du Doubs).