L’ESBF termine l’année civile sur une bonne note. A quatre jours de son déplacement en Espagne pour le match retour du 3è tour de la Coupe d’Europe, les Engagées ont vaincu Toulon hier soir, en D1 féminine, au Palais des Sports Ghani Yalouz. Les Bisontines se sont imposées sur le score de 33 à 24.
Une bonne dynamique
Les Engagées étaient bien parties après avoir réalisé un exploit en Bretagne le 3 novembre dernier en renversant Brest, les dernières finalistes de la Ligue des Champions féminine de l’EHF, qui étaient invaincues dans leur salle depuis plus d’un an. Les bisontines ont ensuite connu malheureusement une petite déconvenue lors du déplacement à Nice, où elles tombent seulement à 3 points (29-26) contre les azuréennes. Mais ce samedi 13 novembre, deux ans plus tard, le Palais des Sports a revêtu le logo de l’EHF European League. Dans une salle comble, les Engagées se confrontaient aux espagnoles de l’Atletico Guardes. Un match maîtrisé et abouti, face à une formation galicienne plombée par les blessures et s’étant déplacée à 12. Sous l’impulsion de Zazai et Aoustin qui malmène le collectif espagnol, l’écart se creuse petit à petit entre les deux formations, et l’ESBF s’impose avec la manière de 11 longueurs (34-23). De bon augure avant de disputer le dernier match de championnat de l’année, « très important comptablement parlant » d’après l’entraîneur de l’ESBF, Sébastien Mizoule.
Une formation prenable
Bien que toujours privé de Clarisse Mairot, blessée au visage lors match contre Nantes, l’ESBF ambitionne de saisir les 3 points ce mercredi face à Toulon, afin de se placer dans le haut de tableau avant la trêve hivernale. Même si la formation varoise connaît pour l’instant un bilan plus que mitigé avec seulement deux victoires pour six défaites, et possède l’attaque la moins prolifique du championnat avec Plan-de-Cuques (182 buts), elle dispose aussi d’une des défenses les plus solides avec 205 buts encaissés. Seulement 3 de plus que Metz, leader incontestable de la Ligue Butagaz Énergie. La rencontre risque d’être intense ce soir, dans un Palais des Sports qui, on l'espère, sera une fois de plus bouillonnant et explosif, et transcendera le collectif bisontin.
Devant un palais des sports Ghani Yalouz acquis à leur cause, les filles de l’ESBF ont fait un grand pas vers la qualification pour les phases de poule de la Coupe d’Europe de handball. Ce samedi, lors du match aller comptant pour le 3è tour de cette compétition, les Engagées ont vaincu leurs homologues espagnoles de l’Atletico Guardes sur le score de 34 à 23. Onze points d’écart qui placent le groupe de Sébastien Mizoule en position très favorable pour le match retour de dimanche prochain.
L’entraîneur est satisfait de cet épilogue. Et ce, même s’il aurait aimé une victoire plus large. « C’est une belle entame. C’est un bon résultat. Néanmoins, l’addition aurait dû être encore plus salée. Nous avons trop de déchets parce que, sans doute, nous jouons avec un peu plus de facilité vers la fin. Il manque 3 ou 4 buts au compteur » explique-t-il.
« On est dans le juste »
S’il aurait aimé voir son équipe s’imposer avec une plus grande différence de but, Sébastien Mizoule apprécie le faible nombre de buts encaissés. Autre signe de satisfaction, le comportement du collectif qui a tenu bon tout au long de la partie. « C’est positif. Tout le monde a œuvré dans le même sens, a apporté sa pierre à l’édifice ». Avant de se concentrer sur le match retour de dimanche prochain, Sébastien Mizoule prévient que son équipe ne devra pas manquer le rendez-vous de mercredi. Les Bisontines affrontent Toulon pour le compte d’une nouvelle journée de championnat en D1 féminine.
L'interview de la rédaction : Sébastien Mizoule
Ce samedi, l’ESBF dispute le 3è tour de la Coupe d’Europe de handball féminin. Les Engagées reçoivent les Espagnoles de l’Atletico Guardes. A l’image de Pauline Robert et Alizée Frecon-Demouge, les Bisontines espèrent passer ce cap et pouvoir disputer la phase de poule qui se disputera en janvier prochain.
Les handballeuses reconnaissent que ces matches de Coupe d’Europe ont une saveur bien particulière et qu’en tant que compétitrices, il n’est pas question de passer à côté de ces rencontres, qui changent du quotidien du championnat. Sébastien Mizoule et son collectif avouent partir dans l’inconnu. Le championnat national espagnol reste confidentiel et ses actrices peu connues.
Néanmoins, à l’ESBF, on s’est richement informé sur cet adversaire et tous les matches ont été décortiqués et visionnés comme il se doit. La défaite contre Nice n’a pas entamé le moral des Bisontines. Bien au contraire, le groupe sait qu’il est capable de se transcender lors des matches à enjeu. Avec l’avantage de pouvoir recevoir dès le match aller, la formation devra se montrer à la hauteur si elle veut voyager, dans une semaine, avec un maximum de sérénité. La semaine prochaine s’annonce des plus importantes pour la formation bisontine qui ne devra pas manquer également son match de championnat, en D1 féminine, le 17 novembre, contre Toulon, au Palais des Sports Ghani Yalouz.
L'interview de la rédaction / Pauline Robert et Alizée Frecon-Demouge
Après un déplacement victorieux du coté de Brest mercredi soir (34-35), les Engagées se déplaceront à Nice pour la huitième journée de championnat, avec l’objectif de continuer cette série de victoire.
Une grande victoire à Brest
L’ESBF a réalisé un gros coup en allant s’imposer à Brest mercredi soir. Pourtant handicapé par quelques blessures à des postes clés, les bisontines ne se sont pas laissés abattre. Face aux championnes de France en titre, les Engagées ont réalisé un grand match pour finalement s’imposer 35 à 34. De quoi laisser présager de bonnes choses pour la suite.
« On va à Nice pour gagner le match » Sébastien Mizoule.
« Un match piège »
Sûr de leurs forces, le coach de l’ESBF Sébastien Mizoule et ses troupes se déplaceront du côté de Nice avec l’envie de ramener les trois points. « On va à Nice pour gagner le match, je pense que c’est clair pour tout le monde ». Cependant, l’entraineur bisontin ne s’attend pas à un match facile face à une équipe très difficile à manœuvrer. « Ça ressemble à un match piège, elles accrochent tout le monde dans ce championnat ». Les Niçoises viennent de remporter leur premier match face à Paris, elles seront donc en confiance et pourraient poser des problèmes aux joueuses bisontines. « Elles ont de très bonnes joueuses qui sont capable de faire la différence, je me méfie beaucoup de cette équipe ». Les bisontines se déplaceront donc à Nice avec un brin de méfiance, mais surtout avec beaucoup de confiance pour aborder cette rencontre, l’objectif étant de poursuivre la série de victoires.
Interview de la rédaction, Sébastien Mizoule (Coach de l'ESBF) :
Les filles de l’ESBF ont réalisé l’exploit de s’imposer à Brest hier soir dans le cadre de la 7è journée de D1 féminine. Les Engagées ont vaincu les Bretonnes sur le score de 35 à 34. Une précieuse victoire pour la suite de la compétition et avant un nouveau déplacement en fin de semaine à Nice. Les Bisontines se rapprochent du top 5. Elles sont désormais sixièmes au classement. A un point des Dijonaises, positionnées actuellement à la 5è place.
Après avoir regoûté à la victoire face à Nantes samedi en s’imposant 34-30 au palais des sports Ghani Yalouz, l’ESBF s’en va défier une équipe de Brest en grande forme. Le long déplacement chez le troisème du championnat, qui reste sur cinq victoires de rang dans cette Ligue Butagaz Energie s’annonce périlleux.
Une victoire face à Nantes qui a laissé des traces
C’est avec un goût amer que Sébastien Mizoule quittait le palais des sports ce samedi. Malgré la victoire éclatante (34-30) de ses joueuses face à une redoutable équipe de Nantes, le coach bisontin déplorait la perte de deux joueuses sur blessure, en l’occurrence Clarisse MAIROT et Natalia NOSEK. Victimes de gestes très dangereux, les joueuses ne seront pas disponibles pour le déplacement à Brest, ce qui n’arrange pas les affaires de Sébastien Mizoule qui va devoir innover au niveau de la composition d’équipe.
« On ne va pas à Brest pour faire du tourisme ». Sébastien Mizoule
« Mettre des choses en place »
Pour le déplacement à Brest, le coach va donc essayer de mettre en place de nouvelles choses afin de contrecarrer les plans de l’adversaire. « On y va pour regarder Brest dans les yeux ». Il faudra être au niveau face à une redoutable équipe Brestoise qui enchaine les bons résultats. « Brest c’est Brest, avec la pléiade d’internationales françaises ou étrangères, qui depuis le faux pas de la première journée à Bourg de Péage, font un sans-faute en championnat de France ». Malgré les absentes et la fatigue qui commencent à s’installer dans les organismes, les bisontines se déplaceront sans peur et avec de l’ambition. « On va essayer de mettre en place une stratégie qui sort un peu de ce que l’on fait habituellement ». Sébastien Mizoule et ses troupes abordent donc ce match avec envie et détermination, face à un cador du championnat de France.
Interview de la rédaction, Sébastien Mizoule (Coach de l'ESBF) :
Les filles de l’ESBF se sont imposées hier soir face à Nantes. Elles ont vaincu leur adversaire sur le score de 34 à 30 lors de cette sixième journée de championnat. Une victoire importante alors que se dessine une grosse semaine pour les Engagées. Le groupe de Sébastien Mizoule se déplacera à deux reprises la semaine prochaine. Mercredi, les Bisontines affronteront Brest sur son parquet. Dimanche après-midi, c’est Nice qui se trouvera sur leur route.
« A Bourg-de-Péage, on doit gagner le match douze fois » déplore le coach des Engagées, Sébastien Mizoule. « Je dis douze fois, parce qu’on a beau tourner le mal dans tous les sens, on a douze possessions à 6 contre 5, et on met malheureusement moins de 50% des buts. Et surtout, on en prend. C’est embêtant, parce que si on finit bien la première mi-temps, on est à +3, et si on entame bien la supériorité numérique en 2ème mi-temps, je pense qu’à la 35ème minute on peut même être à +5 ou +6 » regrette l’entraîneur. La rencontre s’était soldée par une défaite 28 à 27, dans un complexe Vercors plein à craquer, transcendant les joueuses drômoises. Une ferveur peut-être à la limite de l’acceptable à l’encontre des Engagées, subissant des invectives parfois trop excessives.
« Il faudra être capable d’être bien meilleur sur le surnombre. Il y a quelques échecs à 6m qui font mal. Quelques penaltys où l’on doit être bien meilleur. On a été un peu naïfs sur certains ballons. Il y en a marre de faire des bons matchs, et de mauvais résultats. Maintenant il nous faut des résultats. Peu importe le contenu contre Nantes, il faut qu’au bout des 60min, on ait les 3 points » Sébastien Mizoule.
Pour affronter la formation Nantaise, le groupe sera le même que celui qui a fait face à Bourg-de-Péage. « En ce début de championnat, on ne rencontre que des équipes de haut de tableau. Il faut en gagner. Nantes fait partie des équipes qu’il faut battre à domicile » souligne Sébastien Mizoule. « Nantes a fait un recrutement de très bonnes joueuses, mais sort d’une saison avec un jeu tourné autour de Bruna De Paula qui est partie. Elle était pour moi le détonateur de l’équipe de Nantes. Ils sont encore en recherche de projet, de choses à mettre en place, sans cette ‘’De Paula – dépendance’’ de laquelle ils étaient un peu tributaires. Maintenant c’est un effectif très homogène, avec des joueuses internationales, du gabarit, et des gardiennes performantes » poursuit l’entraîneur. Nantes, c’est une équipe qui ressemble à l’ESBF, en reconstruction, qui vit des matchs accrochés, avec un profil un peu similaire. La rencontre risque d’être disputée, et très serrée. « C’est chez nous, il y aura du monde, du public, et on sait l’importance que ça peut avoir dans ces matchs-là. On l’a vu à Bourg de Péage. Il faut aussi s’appuyer et se nourrir de l’énergie que peut nous procurer un Palais des Sports rempli » souligne Sébastien Mizoule.
L’ESBF connaît son adversaire pour le 3è Tour de qualification de l’European League. Les Engagées affronteront l’Atletico Guardes. Le match aller se disputera le 13 novembre prochain au palais des sports Ghani Yalouz. Le match retour est programmé une semaine plus tard, le 20 novembre en Espagne.