La décision est tombée, en début de soirée ce vendredi, Emmanuel Macron annule le grand débat prévu ce samedi au salon de l’agriculture. L’organisation de ce débat, par l’Elysée, avait suscité une vive polémique lorsque la présence du collectif des Soulèvements de la Terre avait été connue.
Le Président de la République a annoncé dans la foulée qu’il rencontrera, ce samedi, les syndicats agricoles, avant de procéder à l’inauguration du Salon parisien. Nicolas Bonguet, le président de la Coordination Rurale du Doubs, évoque « une pièce de théâtre grossière ».
L'interview de la rédaction : Nicolas Bonguet
Après leur rencontre avec Gabriel Attal à Matignon, hier, les représentants de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs ont assuré que la rencontre s’était « bien passée ». Ils ont néanmoins annoncé qu’ils maintiennent la pression sur l’exécutif, alors que se dessine le prochain Salon de l’agriculture, qui se tiendra dans une dizaine de jours. Précisons qu’Emmanuel Macron reçoit, ce mercredi, la Coordination rurale et la Confédération paysanne. Les deux syndicats majoritaires ont rendez-vous, mardi prochain, avec le Chef de l’Etat.
Déplacement surprise et en catimini d’Emmanuel Macron, dans le Doubs, hier. Le Chef de l’Etat s’est rendu à Roulans, ce mardi, dans une exploitation agricole. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre du conflit agricole, qui s’est manifesté en France durant plusieurs jours. Nos confrères de l‘Est Républicains précisent que le Président de la République a échangé avec des habitants et s’est rendu dans un bar tabac de la commune.
Emmanuel Macron participera jeudi à un sommet européen extraordinaire à Bruxelles. Le Chef de l’Etat en profitera pour évoquer les manifestations et la colère des agriculteurs avec la présidente de la Commission , Ursula Von der Leyen.
Emmanuel Macron a promulgué la loi immigration vendredi soir. Les nombreux points supprimés par le Conseil Constitutionnel ont été modifiés. Le nouveau texte comprend 86 articles. Dès samedi, il a été publié au journal officiel. Les premières instructions d’application ont été transmises aux préfets.
Durant 2h20, Emmanuel Macron a présenté, hier soir, sa feuille de route pour la suite de son quinquennat. L’école et la jeunesse étaient majoritairement au cœur des mesures annoncées par le chef de l’état. L’expérimentation de l’uniforme dès la rentrée prochaine, avec une généralisation en 2026, a été annoncée. Théâtre et histoire de l’art seront enseignés au collège et au lycée. La refondation de l’instruction civique, la Marseillaise au primaire, la généralisation du Service National Universel en seconde et un nouveau congé de naissance pour remplacer l’actuel « congé parental » sont au cœur des choix présidentiels également.
D’autres propositions, dans d’autres domaines, ont été précisées, comme la lutte contre le trafic de drogue, l’emploi, avec des règles plus sévères quand les offres sont refusées, un retour à un prix de l’électricité « dans la norme », et un hommage rendu aux victimes françaises de l’attaque du 7 octobre, le 7 février prochain. Le Chef de l’état a également confirmé une baisse d’impôts pour les Français des classes moyennes en 2025, un plan pour relancer la natalité et une réflexion autour de restrictions concernant l’usage des écrans chez les plus jeunes.
Le président de la République tiendra une conférence de presse à 20h15 ce mardi 16 janvier, diffusée en direct sur TF1, France 2 et plusieurs chaînes d’information en continu. « Elle s’inscrit dans le cadre du rendez-vous avec la nation commencé avec les vœux du 31 décembre et qui s’est poursuivi avec la nomination du Premier ministre Gabriel Attal et de son gouvernement », indique l’Elysée.
Hier soir sur France 5, Emmanuel Macron est revenu sur la loi immigration. Le chef de l’Etat évoque une loi « utile ». Néanmoins, il ne cache pas qu’elle n’est pas conforme à ce qu’il souhaitait. Il émet des doutes sur la constitutionnalité de certains articles. Il y voit une arme contre l’extrême droite.
Le projet de loi inscrivant l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution est présenté ce mardi en Conseil des ministres. Une première étape nécessaire avant de proposer le texte au vote du parlement, d’ici le mois de mars 2024. Par cette démarche, Emmanuel Macron veut faire que cette « liberté » devienne « irréversible ».
Le Président Emmanuel Macron est attendu ce vendredi 24 novembre dans le Jura. Deux rendez-vous sont au programme de ce déplacement présidentiel. Le Chef de l’Etat se rendra à Moirans-en-Montagne où il participera à une plantation d’arbres avec des jeunes. Il se déplacera ensuite à Orgelet pour une rencontre avec celles et ceux qui ont lutté contre les feux de forêt de l’été 2022 sur ce territoire jurassien.