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Jusqu’au 22 septembre, le photographe norvégien Ulf Andersen expose à Besançon. Tout au long de son parcours professionnel – il exerce à l’agence Gamma, « le peintre des écrivains » a immortalisé les plus grands. Cinquante portraits sont ainsi présentés sur les grilles de l’hôpital Saint-Jacques.

À chaque plume, son visage. Aux quatre coins du monde.

EXPOSITION 2

 

Une fresque unique qui ne passe pas inaperçue en plein cœur de la cité comtoise. Une exposition qui vaut le coup d’œil. Une initiative du collectif Hôp Hop Hop

 Cette année, la Citadelle de Besançon propose aux visiteurs de venir découvrir son histoire à l’époque du Roi Soleil. De sa construction par Vauban au quotidien des soldats au sein de la forteresse au XVIIe siècle, le site se livre au public lors d’un Week-end Grand Siècle qui se tiendra les 26 et 27 juin. 

Après les costumes, les plantes ou les sciences, ce sont « L’art et la matière » qui mettent cette année le monument en chantier ! Les visiteurs revivent la construction de la forteresse et découvrent les matériaux utilisés aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ils seront invités à mettre la main à la pâte en participant à divers ateliers : poterie, taille de pierre, assemblage de charpente, datation du bois grâce à la dendrochronologie et même constructions en Lego ! Les artisans sont à l’honneur avec des démonstrations de souffleurs de verre, de forgerons, de potiers, de tailleurs de pierre.

s’improviser artisan ouvrier au temps du Roi Soleil

Chacun pourra parfaire sa connaissance de l’histoire du site en venant écouter les explications d’une archéologue spécialiste du verre, découvrir le moulin à grains en compagnie d’un archéologue spécialiste de la meunerie, suivre la visite « Fortifications dans tous les sens » ou encore à s’improviser artisan ouvrier au temps du Roi Soleil et construire la Citadelle à travers le jeu numérique « Le défi de Vauban ». L’ensemble des animations du Week-end Grand Siècle sont gratuites pour les détenteurs d’un billet d’entrée ou d’un abonnement Citadelle.

Il est rappelé que le port du masque est obligatoire à l’extérieur comme à l’intérieur du site.

 

Le CCAS (centre communal d'action sociale) propose jusqu'au 10 juin une exposition réalisée par le public qu'il accueille.  Elle est à découvrir au Kursaal. « Renc'arts » met en scène des œuvres imaginées et conçues par des bisontins de la maison des séniors, des résidences autonomie ou encore de la direction des solidarités. Un véritable projet pour retisser du lien social par l'art en ces temps de pandémie.

Retrouver la vie en société

La rupture sociale et l'isolement sont des problématiques encore existantes, particulièrement depuis le confinement. Le CCAS et ses différents services ont donc souhaité continuer de créer du lien avec leur public. Grâce à l'art, tous ces bisontins en situation précaire, de handicap ou les personnes âgées ont reçu du matériel et des tutoriels pour réaliser une œuvre artistique à leur domicile. A la levée des restrictions, ils ont pu échanger et montrer leurs productions au parc de la Gare d'Eau lors d'un moment de convivialité, masqué et distancié.

Se découvrir un talent

La directrice du service culturel du CCAS tenait absolument à réaliser cette exposition, malgré la crise. « On va la faire cette expo, de toute façon on la fera ». Elle est accessible jusqu'au 10 juin, et montre ces œuvres réalisées en collaboration avec des artistes professionnels. L'objectif est de mobiliser ces publics beaucoup trop sujets à l'isolement, et de leur insuffler de la confiance en soi. Les néo-artistes sont fiers de présenter leurs œuvres.

La politique publique suit le mouvement

Anne Vignot, maire de Besançon, exprime son admiration vis-à-vis de cette exposition. Selon elle, la mairie accompagne tous les bisontins tout au long de leur vie. Elle doit donner la possibilité à tout le monde de créer, d'exprimer leurs émotions. Elle y découvre des personnes qui se sont trouvées un talent pour l'art, parfois même tard dans leurs vies. « On a la chance d'avoir beaucoup d'associations à Besançon pour l'accompagnement des habitants. On se doit d'être facilitateur pour multiplier les activités des uns et des autres » conclut-elle.

Vaillant défenseur des langues régionales et minoritaires et fondateur de l'Institut de Promotion des Langues Régionales de Franche-Comté, l'auteur-compositeur-interprète Billy Fumey sort une version traduite en franc-comtois du « Petit Prince ». Deuxième livre le plus traduit au monde après la Bible et symbolique de la promotion et la préservation des langues régionales et minoritaires, le choix du roman d'Antoine de Saint-Exupéry était alors une évidence pour les 75 ans de sa parution en France.

« Au départ j'ai dit non... finalement la pandémie s'est invitée et je suis revenu sur ma décision »

Alors que l'idée proposée par un collectionneur breton n'était pas dans les projets pour 2020, année des 10 ans de scène de Billy Fumey, l'arrivée de la pandémie du coronavirus a modifié ses plans et la traduction a débuté au mois d'octobre 2020. Le livre est édité par les éditions Cêtre à Besançon, un choix logique dans la capitale de la Franche-Comté, ancien centre littéraire de littérature franc-comtoise et comtophone et symbole de la langue franc-comtoise par exemple par le quartier Battant ou la revue Barbizier.

« Bien sûr, je continue également la musique »

Il ne compte pas s'arrêter là puisque la traduction de « Lucky Luke » est déjà terminée et le travail de traduction sur « Tintin » ou encore « Les Simpson » est en cours. En attendant, « Le petit Prince » ou « Lou Péquignot Prince », en franc-comtois, est d'ores et déjà disponible sur le site internet des éditions Cêtre, en librairie ou maison de presse pour la somme de 20 euros. Billy Fumey vise notamment les adeptes du franc-comtois à Besançon et la Suisse, premier pays comtophone du monde.

Le festival Bien Urbain bat son plein à Besançon. 27 artistes et collectifs présente du 3 au 20 juin des œuvres d'art contemporain dans les rues de la ville, pour créer de l'inattendu et des émotions. Au programme, sculptures, peintures murales, créations multimédias, illustrations, spectacles... La rédaction de Pleinair s'est essayée à l'utilisation des dumbphones ce mercredi sur la place Marulaz, en compagnie de Guillaume Bertrand, artiste numérique.

Un constat social sur le numérique

La proposition artistique de Guillaume Bertrand pour Bien Urbain naît lors d'un projet avec des lycéens de Besançon sur l'usage du smartphone dans l'espace public. Il explique « qu'avec un smartphone, on peut se connecter (avec les autres) partout et tout le temps ». Mais paradoxalement, pour se connecter, on doit s'isoler. Les dumbphones, créés par Guillaume Bertrand, sont une version très simple, très épurée d'un smartphone, avec lequel on ne peut qu'échanger des messages écrits, créer du contenu visuel et se divertir.

Une expérience ludique et amusante

Seulement connectés par groupe de 6, les dumbphones ont une caractéristique bien étonnante. Pas de clavier, pas d'écran tactile, pas d'appareil photo. Pour interagir avec les utilisateurs, il faut se déplacer. Le « téléphone idiot » détecte quand on se déplace, et dans la fonction message de l'appareil, les lettres de l'alphabet défilent. Il faut appuyer sur le seul bouton au bon moment si l'on veut ne pas faire de faute, sous peine de devoir tout recommencer. Il a fallu plusieurs dizaines de minutes et beaucoup de tentatives pour que notre journaliste ne réussisse à écrire rien que le mot « Pleinair ». Guillaume Bertrand continuera de présenter son invention jusqu'à la fin de la semaine. Il sera place Pasteur vendredi 11 juin à partir de 15h, devant la poste Allende à Planoise samedi à 14h et place Granvelle dimanche à 16h.

L’orchestre Victor Hugo a dévoilé une programmation supplémentaire à sa saison symphonique pour l’été. « Le off de l’orchestre » permettra aux musiciens de se produire sous une forme plus légère tout en proposant une belle offre musicale à la région. L’orchestre sera au Musée des Maisons Comtoises de Nancray le 18 juin à 19h, dans la cour de l’école Victor Hugo de Montbéliard le 15 juillet à 21h15, à l’aérodrome de Courcelles le 16 juillet à 21h, ou encore dans la cour du Palais Granvelle à Besançon le 14 août à 21h.

Il aura bien lieu cet été. Le 91è salon des Annonciades se déroulera du 3 juillet au 8 août à la Chapelle des Annonciades à Pontarlier. Exposition, culture, peinture, gravure seront à l'honneur cet été encore dans le Haut-Doubs. 24 artistes seront présents.

Cette 91è édition rendra également hommage, dans le cœur de la Chapelle des Annonciades, à trois exposants disparus : aux peintres Pierre-Louis Bréchat et Michel Schwartz et au sculpteur Jacques Voitot.

Rendez-vous tous les jours de la semaine de 10h à 12h et de 14h à 19h à la Chapelle des Annonciades. Entrée libre.