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Après des travaux d’extension, le centre médico-social Tristan Bernard, à Besançon a rouvert ses portes.

Rappelons qu’il concentre notamment les services de la protection maternelle et infantile (PMI). Différents professionnels sont disponibles : secrétaire médico-sociale, assistant et éducateur de service social, infirmier, puéricultrice, sage-femme, médecin et psychologue de PMI, conseiller en économie sociale et familiale.  Ses missions sont d’apporter de l’aide et du soutien aux familles en difficulté, l’action éducative à domicile, l’enfance en danger, l’adolescence et le conseil. L’aide sociale (RSA, économie et budget des familles, difficultés financières et impayés, surendettement, hébergement social et logement de transition, addiction et santé , soutien à l’insertion sociale et professionnelle, …) est également une autre responsabilité.

Infos pratiques : Le Centre Médico Social (CMS) Tristan Bernard, situé 19 rue Tristan Bernard, est ouvert le lundi, mardi, mercredi et jeudi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30 et le vendredi de 9h à 12h. Tel : 03.81.25.44.44 ; Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La manifestation « Partageons nos sports Â», à l’initiative du conseil départemental du Doubs, fait étape ce dimanche à Sancey (25). Cette manifestation a pour objectif de faire rayonner les Jeux Olympiques et Paralympiques sur le territoire doubiste. A cette occasion, de nombreuses activités sportives seront présentées dans le cadre de la fête du village, qui se tiendra place du village. 

Le rendez-vous est fixé de 10h à 18h. Au programme : footing, tir à l’arc, cécifoot, parcours fauteuil, tennis, golf, randonnée avec âne et joëlette, … .  Pour clôturer la saison, deux autres rendez-vous sont à noter dans les agendas : le samedi 8 juillet à la base nautique de Brognard et le 26 août, à la Combe Saint-Pierre, à Charquemont.


Dans le cadre du contrat P@C 2022/2028, le Département du Doubs alloue une somme de près de 15 millions d’euros au territoire du Grand Besançon, auxquels s'ajoutent près de 2 million d’euros de crédits non consommés entre 2018 et 2021. Les thèmes retenus concernent la jeunesse et l’enfance, avec notamment la réhabilitation et la construction d’équipements scolaires, périscolaires, de crèches et micro-crèches, les bâtiments et les espaces publics, les équipements sportifs, la préservation et la mise en valeur du patrimoine UNESCO et la grande bibliothèque.

Depuis ce vendredi après-midi, les habitants du Doubs peuvent évoluer en toute tranquillité sur un nouvel espace fort agréable. La voie verte entre Ornans et l’Hôpital du Grosbois est désormais une réalité. Le projet a été financé par le Conseil Départemental du Doubs.

Réalisé sur l’ancienne voie ferrée, cet itinéraire offre aux usagers l’occasion de se déplacer sur quatre revêtements à faible impact environnemental. Un itinéraire en pleine forêt qui relie Ornans, petite cité comtoise de caractère, et le premier plateau du Doubs. Soit un parcours de 12 km.

2,3 millions d’euros, c’est la somme qui a été allouée par le Conseil Départemental du Doubs au territoire du Plateau de Frasne et du Val du Drugeon pour la période 2022-2028 dans le cadre du contrat P@C.

Avec ces moyens, ce territoire veut développer des services porteurs de cohésion sociale et facilitant l’accès au numérique, aménager les espaces publics pour apaiser les circulations et favoriser les mobilités douces et rénover des bâtiments publics et les infrastructures pour contribuer à la transition écologique.  

La deuxième édition du salon des recruteurs se déroule ce mardi 4 avril à Micropolis-Besançon de 10h à 17h.  Il est à l’initiative du Conseil Départemental du Doubs. Il vise tous les publics, et notamment ceux les plus éloignés de l’emploi. Plus de 1000 offres d’emploi sont à pourvoir. Ce rendez-vous réunit des entreprises du bassin d’emploi de Besançon, issues de très nombreux domaines d’activité. Au total, ce sont plus de 130 exposants qui seront présents. 2.500 visiteurs sont attendus. Les personnes désireuses d’en savoir davantage peuvent se rendre sur le site internet :  https://salondesrecruteurs.cd25.fr

Ces samedi 4 et dimanche 5 mars, de 14h30 à 18h, le conseil départemental du Doubs ouvre ses archives départementales, situées dans le quartier Planoise à Besançon. A cette occasion, toute la famille pourra s’immerger dans cet environnement. Pour rendre la visite la plus accessible et ludique possible, la structure décline ce temps de différentes façons. Les visiteurs pourront découvrir les documents précieusement conservés, s’initier à la recherche en ligne et prolonger la réflexion en participant à des jeux, sous la forme d’un escape game,  et des ateliers sur les données personnelles à l’heure du numérique.

Plus de 1000 ans d'histoire

Les archives départementales détiennent une colossale richesse d’informations. 25 kilomètres au total. Elles concentrent plus de 1000 ans d’histoire. A l’intérieur du paquebot  bleu se trouvent toutes les archives produites par l’ensemble les administrations existantes ou ayant existé sur le département du Doubs. « A travers nos journées portes ouvertes, nous voulons montrer que derrière ces archives administratives subsistent des milliers et des milliers de vies, que l’on peut découvrir Â» explique Nathalie Rogeaux, la directrice de l’établissement. Une découverte de ces femmes et hommes  qui ont fait l’histoire du département durant ces différents siècles et qu’il sera possible de découvrir à travers les états civiles, les registres matricules militaires,  les dossiers de résistance, … . Les moyens d’accéder à une information sont multiples.

Nathalie Rogeaux annonce une visite passionnante et enrichissante. Pour obtenir de plus amples informations : archives.doubs.fr ou 03.81.25.88.00

L'interview de la rédaction / Nathalie Rogeaux, directrice de la structure

 

Pour surmonter la séparation ou le divorce de leurs parents, le département du Doubs offre aux enfants, âgés de 6 à 11 ans, la possibilité d’exprimer et de partager leurs émotions : colère, tristesse, solitude, culpabilité, … avec des professionnels formés à l’écoute et à la prise en charge de ce public.

Six séances d’expression sont programmées en mars et avril pour les aider à mieux vivre cette épreuve. Pour obtenir de plus amples informations, n’hésitez pas à contacter les centres médicaux-sociaux de Valdahon (03.81.26.04.18) et de Morteau (03.81.67.97.77).

Dans un communiqué de presse, le groupe d’opposition de gauche au Conseil Départemental du Doubs a réagi au dernier conseil qui s’est tenu ce lundi à Besançon. Il pointe « une majorité qui n’est pas à la hauteur des enjeux Â». Parmi les arguments apportés : la gestion de l’affaire de l’ADAT, avec l’interpellation de l’ancien directeur, une dotation de fonctionnement 2023 insuffisante pour les collèges, compte tenu de la hausse des coûts de l’énergie, le manque de financement pour la transition écologique et les 1,7 millions d’euros octroyés à la Saline d’Arc-et-Senans.

Dix mois d’enquête de la police judiciaire ont permis d’établir l’implication de Daniel Benazeraf, le directeur de l’ADAT, dans le détournement de 127.000€ d’argent public pour son usage personnel. Des manÅ“uvres qu’il effectuait notamment via des indemnités, des reventes de voitures et des achats en carte bancaire appartenant à l’agence. Le sexagénaire a aussi gonflé son revenu illégalement pour s’enrichir, sans que les services des finances publics ne s’en aperçoivent.

 

Début décembre 2021, nos confrères de l’Est Républicain avaient dévoilé une série de dépenses suspectes effectuées le directeur de l’Agence d’appui aux territoires (ADAT), une agence au service des collectivités du Doubs. Cet organisme apporte une expertise technique et juridique aux communes sous l'autorité du Département du Doubs. Créé en 2016, il emploie 12 agents pour un budget de 1,3 millions d'euros.

 

127.000€ détournés

Soupçonné d’avoir détourné de l’argent public, son ex-directeur, Daniel Benazeraf, a été interpellé ce lundi matin par la police judiciaire de Besançon. Son ex-femme et sa secrétaire comptable ont aussi été interpellées. Selon l’enquête, c’est dès 2020 qu’il a commencé à détourner ces fonds. Daniel Benazeraf s’octroyait une indemnité de 1200 euros bruts mensuels, en demandant à sa comptable de rajouter une ligne sur sa feuille de paye. Au total, l’homme de 62 ans percevait 6000€ nets par mois. Lui est aussi reproché la gestion du parc automobile de l’ADAT. Six véhicules, achetés par le biais de l’organisme, ont été revendus à des prix moindres, ou même offerts à des proches. L’ex-directeur encaissait ensuite l’entièreté du produit de la vente. Parmi les véhicules achetés, une Alfa Roméo de plus de 50.000€. L’ex-directeur utilisait aussi les fonds de l’ADAT à des fins personnelles. Au total, plus de 17.000€ d’argent public dépensés avec la carte bancaire de l’agence. La carte bancaire de l’ADAT a aussi été utilisée pour acheter des chaînes hifi, écran TV, téléphones, cartes cadeaux, etc. Et puis, Daniel Benazeraf a également profité de la « carte essence Â» de l’ADAT à des fins personnelles. Au total, ce sont 127.000€ d’argent public détournés.

 

Qui est impliqué ?

Placé en garde à vue, l’ex-directeur de l’ADAT a admis sa participation aux faits, et s’est montré très coopératif lors de ses explications. Il a souligné « une grande facilité Â». Son épouse, désormais ex, a souhaité divorcer en été 2022 lorsque l’affaire a retenti dans les médias. Elle a expliqué ne pas vouloir « Ãªtre receleuse d’une quelconque manière Â», et a tout de suite condamné ces agissements. Elle a par la suite expliqué que compte-tenu du salaire important de son ex-mari (6000€ nets par mois) elle ne se rendait pas compte du train de vie et des achats de ce dernier. Sa garde à vue a été levée et elle a été mise hors de cause. La garde à vue de la secrétaire comptable a aussi été levée, mais elle pourrait faire l’objet de poursuites. Elle a bénéficié selon le parquet de l’achat d’une voiture à un prix qui n’est pas celui du marché. L’ancien directeur de l’ADAT a été remis en liberté, mais la justice a saisi une partie de son patrimoine à hauteur de 120.000€. Il encourt 7 ans de prison pour détournement de fonds publics, 5 ans pour abus de confiance. Il devrait être jugé en correctionnelle, sauf s’il plaide directement coupable.

 

Une forte sanction financière est souhaitée par le procureur de la République, Etienne Manteaux, qui a souligné « une extrême liberté dans la gestion de l’ADAT et aucun contrôle du Conseil départemental ». Les conséquences risquent d’être « nombreuses et fâcheuses pour cet homme Â» a poursuivi le procureur. Daniel Benazeraf avait été le directeur de cabinet de Christine Bouquin, la présidente du Conseil départemental, et de ce fait la présidente de l’ADAT. Il a aussi été directeur général des services de la mairie de Charquemont aux côtés de Christine Bouquin. Elle a été auditionnée et indique ne plus avoir de contact avec cet homme depuis octobre 2021. Le conseil Départemental aura la possibilité de se porter partie civile. 

 

Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon :