Placée en redressement judiciaire en septembre dernier, l’enseigne de prêt-à -porter Naf Naf voit sa période d’observation prolongée de six mois. Elle sera fixée sur son avenir le 6 septembre prochain. Son placement judiciaire avait été décidée car la marque présentait des dettes trop importantes, notamment liées à des loyers impayés durant l’épidémie de Covid-19
GIFI demande un rééchelonnement de sa dette à ses créanciers. Selon l’enseigne, cette option lui permettrait de décaler ses remboursements. Néanmoins, elle a précisé que l’emploi n’était pas menacé, tout en indiquant qu’elle continuait de payer ses fournisseurs. Précisions également que le distributeur a dernièrement sollicité le Comité interministériel de restructuration industrielle, un service du ministère de l’économie, qui accompagne les entreprises en difficulté.
Touché par plusieurs faillites ces derniers mois, le secteur de l’habillement a vu son chiffre d’affaires baisser de 3,5% en 2023. S’il baisse de 1% en magasin, il augmente de 2% sur internet par rapport à 2022. Au moins 4000 emplois ont été supprimés en 2023. On constate que le secteur n’a jamais retrouvé son niveau d’avant la crise sanitaire.
Le tribunal de commerce de Bordeaux examinera, le 14 février, le plan de continuité de la vingtaine de magasins de l’enseigne Galerie Lafayette, placés en procédure de sauvegarde en 2023, et détenus par le sulfureux homme d’affaires Michel Ohayon. Les sites de Besançon et Belfort en font partie. 876 salariés sont concernés. Soulignons que l’homme d’affaires bordelais, endetté à hauteur de 153 millions d’euros, a été contraint de céder Go Sport. Camaïeu, qu’il avait racheté également, a été liquidée en septembre 2022.
Dans le Haut-Doubs, à Frasne, la boulangerie de Mme et M. Leroy, « Aux saveurs frasnoises » a choisi d’organiser un temps fort durant cette période très plébiscitée de la galette des rois. Durant cette période de forte activité dans les boulangeries de France, le couple a voulu récompenser un de ses clients. Jusqu’au 31 janvier, la boutique met en jeu un lingot d’or, d’une valeur de 350 euros, qui est caché dans une de ses succulentes productions. « Nous avons souhaité mettre en place cette opération pour nous démarquer des autres et nous faire connaître. Cela nous faisait aussi grandement plaisir. La situation dans le pays, pour certaines personnes, n’est pas toujours facile » explique Laurent Leroy. L’artisan, qui est tombé amoureux du Haut-Doubs et de Frasne en particulier, veut participer, lui aussi, à l’animation de la commune. « Nous voulons également amener des nouvelles choses dans le village pour que les gens restent ici plutôt que de partir ailleurs.
Meilleure boulangerie de Franche-Comté au Gault et Millau
En plus d’avoir du cœur, la boulangerie de Mme et M. Leroy a également reçu les honneurs du Gault et Millau. Le célèbre guide gastronomique lui a dernièrement décerné le titre de « meilleure boulangerie de Franche-Comté ». Un savoir-faire et un savoir-être qui ont été récompensés et qui donnent encore plus de valeur à l’enseigne. « C’est une grande fierté pour mon épouse et moi et toute notre équipe » explique M. Leroy. Et de poursuivre : « je peux vous assurer que nous n’en avons pas dormi durant deux jours. Nous avons montré que nous sommes capables dans cette région de pouvoir accueillir les gens avec le sourire et de travailler avec honnêteté. Nous avons été notés sur de nombreux critères ».
Une pièce d’or
Que les nombreux clients d’ « Aux Saveurs Frasnoises » se rassurent. Laurent Leroy a d’ores et déjà cogité une nouvelle opération pour l’année prochaine. En 2025, c’est carrément une pièce d’or qui sera cachée dans l’une des galettes de la maison. De quoi faire encore des heureux et d’améliorer le quotidien d’une famille ou d’une personne. Il s’agira d’un objet unique puisqu’il sera gravé du blason de la boulangerie et de la commune du Haut-Doubs. En attendant, il ne reste plus que quelques jours pour remporter le lingot d’or de 350 euros. Rendez-vous grande rue à Frasne.
L'interview de la rédaction : Laurent Leroy
Dans un communiqué de presse, la majorité bisontine, composée des élus écologistes, socialistes, d’à gauche citoyens et de la société civile, demandent à la préfecture du Doubs une dérogation pour que les commerces de proximité puissent accueillir leur clientèle le dimanche 31 décembre. L’objectif étant de ne pas mettre en concurrence ces commerces, avec certaines grandes surfaces, qui seront ouvertes ce jour-là .
La marque de prêt-à -porter Kookaï, qui avait été placée en redressement judiciaire en février dernier, a fait savoir qu’elle allait être partiellement reprise par le groupe français d’habillement Antonelle-un jour ailleurs. Un tiers des emplois devrait être gardé. Au total, le repreneur assure la continuité de 16 magasins, sur les 121 que comptent l’enseigne, et sauvegarde 70 emplois. Kookaï emploie 220 salariés.
Une bonne nouvelle en provenance du Val de Morteau. Morteau est devenu officiellement « Le plus beau centre-ville commerçant de France 2023 » dans la catégorie « Ville de moins de 10.000 habitants », en arrivant ex-aequo avec une ville des Pays de la Loire. L’association des commerçants a su rassembler et mobiliser autour d’elle, notamment sur les réseaux sociaux.
La remise des prix a eu lieu à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Nancy où une délégation mortuacienne était présente. Le collectif espère bien conserver ce titre. Cela passe notamment par un riche programme d’animations. La période de Noël en fait partie.
Le tribunal de commerce de Marseille a placé ce jeudi Minelli en redressement judiciaire, afin de préparer la cession à un nouvel actionnaire. Spécialisée dans la chaussure, l’enseigne emploie 700 salariés dans 14 pays, dont 500 en France. Elle compte également 120 boutiques dans l’Hexagone. Le site de Besançon avait fermé ses portes cet été. Celui de Lons-le-Saunier lui emboîtera le pas.
La haute foire fait son grand retour à Pontarlier. Le coup d’envoi de l’évènement sera donné à 14h. Il se terminera lundi prochain à 17h. Covid oblige, cela fait quatre ans que cette belle fête commerciale n’a pas eu lieu dans la capitale du Haut-Doubs. Bertrand Guinchard, l’élu en charge de l’économie sur le territoire pontissalien, y voit un rendez-vous économique et commercial qui permet aux acteurs du territoire de faire connaître leur savoir-faire. Il y voit également « un rendez-vous festif et convivial, où les gens aiment se retrouver, échanger et partager ».
L’élu pontissalien le confirme : « les entreprises sont aussi demandeuses de ce genre de foire ». Malgré son annulation en 2021, les bonnes habitudes ne se sont pas perdues et le milieu professionnel a répondu présent. « Ils sont encore plus nombreux qu’en 2019 » assure Bertrand Guinchard. Bien évidemment, les professionnels sont là pour faire de bonnes affaires, mais aussi créer du lien avec les clients et les prospects. Une ambiance et un environnement différents du quotidien qui plaisent de part et d’autre. Chacun à préparer son stand. La convivialité et la séduction commerciale sont de mise. En fonction du secteur d’activité, les objectifs diffèrent, entre les ventes, les devis et les contacts.
Vu l’engouement qu’elle suscite, la Haute Foire de Pontarlier semble être un outil intéressant pour développer son activité professionnelle. 2023 confirmera-t-il la règle ? Un premier bilan sera connu et entendu lundi prochain.
L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard, l’élu en charge de l’économie sur le territoire pontissalien