Pour éviter les désagréments subis par le secteur commercial lors des travaux routiers, menés dans le Haut-Doubs, sur la nationale 57, en 2024, la Fédération Commerce Grand Pontarlier et les acteurs du tourisme annoncent qu’ils seront beaucoup plus vigilants en 2025. Une rencontre avec les pouvoirs publics sera sollicitée. Et ce, afin de de connaître les modalités des futurs travaux pour les transmettre le plus précisément possible aux acteurs économiques impactés.
Dans sa dernière communication, la fédération Commerce Grand Pontarlier dresse un bilan économique estival plutôt favorable. Il apparaît une augmentation de plus de 10%, depuis le début de l’année, des chèques cadeaux. Par ailleurs, après un printemps et un début d’été calmes, en raison d’une météo compliquée, l’activité économique a repris des couleurs ensuite. Et ce, grâce aux touristes qui ont fini par arriver. L’activité commerciale reste néanmoins « variable » en fonction des enseignes, quelque soit le secteur pontissalien.
Comme c’est le cas tous les deux ans, MT Expos et Marc Toulian organisent, du 6 au 8 septembre, une nouvelle édition du salon de l’habitat. Le rendez-vous est fixé à l’Espace Pourny de Pontarlier de 10h à 19h. Sur place, le public pourra rencontrer des professionnels du bâtiment pour répondre à toutes leurs questions concernant leurs projets personnels dans les domaines de la construction, la rénovation et en aménagements intérieur et extérieur. Pour cette nouvelle édition, ils seront 65 présents.
L'interview de la rédaction : Marc Toulian, directeur de l'évènement
Un besoin pour tous les acteurs
Dans un contexte parfois difficile pour les artisans, en cette période d’incertitude politique, cette biennale est la bienvenue. En 2024 encore, les exposants ont très rapidement exprimé leur désir de s’associer à cet évènement. Sa date est également formidablement bien positionnée. En pleine rentrée scolaire, les familles se projettent également dans des investissements plus ambitieux. Le salon pontissalien leur permet de les réfléchir, les maturer mais également de s’intéresser à leur financement. On vient de tout le Haut-Doubs, mais aussi de Suisse voisine pour s’informer et dans le meilleur des cas s’engager.
Les économies d’énergie
De plus en plus, les envies de travaux s’accompagnent d’une réflexion autour des économies d’énergie. « Le public est demandeur. La bascule est bien réelle » explique M. Toulian, le directeur de l’évènement commercial. Les demandes et curiosités sont nombreuses, qu’il s’agisse des panneaux solaires ou de la pompe à chaleur nouvelle génération. Les artisans eux-mêmes ont saisi ces opportunités et proposent toujours des concepts et des nouveautés en la matière. Précisons également que les interlocuteurs ont été choisis et sont des professionnels de proximité. Ce qui est un plus non négligeable, en termes de confiance et de communication.
L'interview de la rédaction : Marc Toulian, directeur de l'évènement
Pour tout savoir sur ce salon de l’habitat : www.destination-habitat.fr
Après un an de fonctionnement, la petite épicerie d’Epeugney, « Chez la Patou », fermera ses portes. Motivée et déterminée comme jamais, Patricia Aymonin, doit rendre les armes. Confrontée à un contexte économique difficile, contraint et délicat, la commerçante cessera son activité en janvier prochain. L’équation est bien difficile à mener. Réussir à rendre une activité commerciale rentable, tout en contenant les prix, en essayant de marger un minimum, en faisant vivre d’autres professionnels locaux, en animant le territoire et en conservant ses valeurs, est une vraie gageure.
La démarche de Patricia Aymonin est d’un altruisme exemplaire. Souhaitant faire vivre son village et rendre service, elle a mis en jeu une partie de ses économies pour donner naissance à ce lieu de vie. Ils viennent de communes proches pour faire leurs courses ou boire un verre dans le bar ou sur la terrasse aménagée. La commerçante n’a jamais compté ses heures et son investissement, mais, force et de constater, qu’elle ne peut pas vivre de cette activité. « Le chiffre d’affaires est bon. Les clients sont là . Néanmoins, les bénéfices sont insuffisants » explique-t-elle. « Ne faisant partie d’aucune franchise, ma marge est trop basse pour en vivre. Je ne le souhaite pas et je ne peux pas assommer la clientèle » poursuit-elle. Avec un temps de travail trop important, estimé entre 12 et 17h quotidiennement, les questionnements sont vite apparus. « Je dois me déplacer dans les grandes enseignes pour faire les courses, gérer la logistique du magasin et assurer la vente » narre Patricia, qui ne regrette pas cette aventure, surtout humaine.
L'interview de la rédaction : Patricia Aymonin
Trouver un repreneur
Patricia Aymonin aimerait que son projet se poursuive. Elle en est persuadée : « ces petites boutiques ont de l’avenir ». Elles ont également un rôle social et environnemental de premier ordre. Encore quatre mois pour trouver un successeur. Seule obligation, racheter le mobilier et les produits. Pour l’heure, la commune ne fait payer aucun loyer. Parmi les hypothèses possibles, celle qui verrait une association prendre en charge ce commerce. Patricia en est convaincue, « une telle affaire ne peut pas être gérée seule ». Un groupe de bénévoles pourrait s’en saisir pour la faire vivre encore et la fructifier.
L'interview de la rédaction : Patricia Aymonin
Les personnes intéressées peuvent contacter Patricia Aymonin en composant le 06.89.31.65.81
Le coup d’envoi des soldes d’été a été donné hier, mercredi, partout en France. Cette année, le rendez-vous commercial se déroule dans un contexte très particulier avec une météo perturbée, qui a bien du mal à devenir estivale, et le climat politique très incertain, qui a, aussi, des conséquences sur le moral des Français. Les soldes d’été 2024 s’achèveront le 23 juillet prochain.
La grosse coupure internet, qui impacte entre 500 et 700 clients, sur le territoire pontissalien, a été prise très au sérieux par la ville de Pontarlier et Bertrand Guinchard, l’élu en charge de l’économie. L’incident est survenu mardi, après qu’un engin de chantier ait sectionné la fibre, à hauteur de la rue de la gare. Et ce, alors qu’aucun plan n’indiquait la présence d’une ligne à cet endroit. Après une certaine confusion, quant au délai donné pour réparer la panne, M. Guinchard confirme un retour à la normale d’ici ce soir, pour une grande partie des utilisateurs. Un rétablissement complet du service est prévu pour demain, vendredi. Mail d’Orange à l’appui.
L'interview de la rédaction / Bertrand Guinchard
« Cette panne a provoqué un gros désagrément pour le monde économique en cette période » explique Bertrand Guinchard. Et de poursuivre : « certaines entreprises sont presque à l’arrêt. Sans internet, c’est compliqué de travailler. Les commerces ne sont pas épargnés également. Ils ne peuvent pas recevoir leurs commandes ou encaisser », en raison des dysfonctionnements qui touchent les outils qui servent à valider les paiements des clients.
Le tourisme et l’activité commerciale seront au cœur des débats du conseil municipal bisontin de ce jeudi soir. Pour Anne Vignot, la bonne santé du centre-ville de Besançon revêt une importance particulière. Selon elle, ces sites doivent être en capacité « de proposer une offre diversifiée, à laquelle s’ajoutent un cadre de vie agréable et une riche activité culturelle et commerciale ». C’est la raison pour laquelle 330.000 euros ont été apportés, par le service commerce de la ville, en 2023, pour soutenir les initiatives des associations de commerçants.
La Maire de Besançon dresse un bilan satisfaisant concernant la vitalité du centre-ville. Elle évoque un taux de vacance de 5% en janvier 2024 sur le périmètre de référence, une offre diversifiée et une montée de gamme, notamment chez les restaurateurs, avec des productions bio, véganes et proposant une variété de goût et de saveur. La Maire de Besançon apprécie également la présence d’enseignes répondant aux enjeux de pouvoir d’achat des consommateurs. Parmi lesquelles, celles engagées dans la vente d’articles de seconde main. Néanmoins, Anne Vignot admet que certaines boutiques, dont l’activité est liée au textile et à la chaussure notamment, éprouvent des difficultés. Le E-commerce n’est pas étranger à cette situation.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Et le tourisme ?
La Ville de Besançon présente une bonne année touristique 2023. Ce qui profite également à l’activité économique. Selon des chiffres communiqués par la cité, plus de 49.500 visiteurs ont été accueillis, l’été dernier, par l’office de tourisme. « Un chiffre en hausse par rapport à 2022 ( 48.400) ». Pour les autres mois, une hausse de 31% de visiteurs a été enregistrée entre 2022 et 2023. Anne Vignot et la majorité municipale veulent conserver ce dynamisme en rendant le centre-ville de Besançon toujours plus attractif et agréable à vivre. « Si certaines franchises ont choisi Besançon, (comme récemment Starbucks), c’est qu’elles reconnaissent notre territoire » conclut-elle.
La Ville de Besançon recherche un restaurateur ou une restauratrice pour le bar-restaurant du complexe sportif La Fayette, situé entre la piscine et la patinoire. Situé au cœur du parc d’affaires La Fayette, ce lieu peut ouvrir ses portes le midi pour accueillir les employés des entreprises alentour et le public des deux structures bisontines. Une offre snack complètera les possibilités pendant les séances ouvertes au public de la patinoire.
Par ailleurs, les clubs pourront avoir des sollicitations « traiteur et réception » sur leurs manifestations et galas. Si cela vous intéresse, l’appel à projet est disponible ici : https://www.grandbesancon.fr/infos-pratiques/marches-publics / ou sur demande via l’adresse mail suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
A Morteau, le magasin Casino va changer d’enseigne à la fin du mois de mai. Pour l’heure, l’entité n’est pas encore connue, mais cette décision fait suite aux difficultés du groupe, qui a dû céder, dans un premier temps, 121 magasins à ses concurrents Auchan, les Mousquetaires et Carrefour, sur les 287 prévus. La cession des 166 autres aura lieu en deux phases, les 31 mai et 1er juillet prochains.
Rappelons qu’il y a quelques jours, les 173 salariés de la plateforme logistique Easydis de Besançon, appartenant au groupe Casino, apprenaient la fermeture du site en septembre prochain, si aucun repreneur ne se manifeste. Les syndicats attendent avec beaucoup d’appréhension le rendez-vous des 6 et 7 mai prochains, au cours duquel leur sera présenté le projet de transformation détaillé et les mesures d’accompagnement prévues.
Ce jeudi 21 mars, le Tribunal de commerce de Bordeaux a accepté le plan de sauvegarde de la société Hermione Retail qui exploite 26 magasins Galeries Lafayette, dont ceux de Besançon et Belfort. Dans un communiqué de presse, la Ville de Besançon se félicite de cette décision, qui signifie « le maintien de l’emploi pour les salariés des magasins de Besançon et Belfort ». Néanmoins, Anne Vignot et Damien Meslot, son homologue belfortain, reconnaissent « la situation très fragile de ces enseignes ». Ils disent rester vigilants quant à cette situation et « prêts à intervenir en cas de difficulté pour travailler sur une solution éventuelle de rachat des murs et de rénovation ».