Dans les villes du Département du Doubs Floriane Jeandenand du Rassemblement National est en tête à Pontarlier et Valdahon, avec respectivement 28,9% et 39,9%. Dans le Haut-Doubs, Annie Genevard, la députée LR sortante, arrive en deuxième position à Pontarlier (28,5%). Elle occupe cette même place à Valdahon (29,4%). Elle est en tête dans son fief de Morteau (37,7%). A Maîche, Nicolas Pacquot, le député sortant de l’ancienne majorité présidentielle, arrive en tête (39,1%). La deuxième place revient à Matthieu Bloch, soutenu par le Rassemblement National et Eric Ciotti (36%). C’est la candidate communiste du Nouveau Front Populaire Virginie Dayet qui complète le podium, en troisième position (20,2%).
Responsable politique locale et nationale, Annie Genevard est une élue respectée, qui s’est fait une véritable légitimité sur le territoire de la cinquième circonscription du Doubs. Réélue dès le 1er tour en 2022, la députée du Doubs, secrétaire générale des Républicains, n’a pas tardé à reprendre son bâton de pèlerin dès que la dissolution de l’Assemblée nationale a été actée. Elue de terrain, maîtrisant ses dossiers, connue pour sa détermination, Annie Genevard est une élue expérimentée. Les déboires de son parti sont-ils un caillou dans sa chaussure, qui pourrait la faire trembler ? L’extrême droite est-elle en capacité de la détrôner ? Rien n’est moins sûr. Rencontre.
Conviendrez-vous Mme Genevard que le monde politique, à droite comme à gauche, ne montre pas une belle image actuellement ?
Je le déplore. Néanmoins, dans ce contexte, il faut se concentrer sur l’essentiel. Depuis la dissolution, par le Président de la République, de nouvelles élections législatives ont lieu. Chaque candidat sollicitera la confiance de ses concitoyens. Il faut se concentrer sur les programmes, sur les propositions, sur les personnalités qu’ils présentent, dans un contexte politique, il est vrai, je vous l’accorde, qui est très troublé. Dans ce contexte, il faut des élus solides pour tenir le cap. Je veux, pour les habitants de la cinquième circonscription du Doubs, être ce repère de confiance et de stabilité.
Que vous disent les électeurs que vous rencontrez lors de cette campagne ?
Depuis deux ans, j’ai rencontré près de 600 personnes, que j’ai reçues à mes permanences. On est en contact en permanence avec la population de nos territoires. Ils me disent que la réalité parisienne politicienne est bien loin de la réalité de ce qu’ils vivent dans nos territoires, dans leurs métiers, dans leurs associations, dans leurs villages. C’est précisément, ce temps particulier de la campagne que je mets à profit pour les écouter avec beaucoup d’attention. Je vais partout, dans tous les points de la circonscription. Malheureusement, la campagne est très courte. Je ne peux pas aller dans chaque village comme je le fais habituellement. Mais je vais dans tous les secteurs. C’est très important de voir tous les gens, de les voir là où ils vivent, de visiter les entreprises, d’écouter les responsables associatifs, les élus… . Tous ceux qui travaillent en France, mais également les frontaliers. Dans ces temps troublés, il faut revenir à des choses essentielles : la proximité, le respect, les engagements et travailler pour le redressement de notre pays.
Je vous trouve très positive. Néanmoins, cela n’a pas été trop difficile de repartir pour une énième campagne ?
Bien sûr. Nous avons tous été très surpris. Je pense que le Président de la République a pris un risque en décidant cette dissolution, qui impose une campagne très rapide. Il y a beaucoup d’inquiétude, et même parfois de l’angoisse sur l’avenir du pays, avec une extrême gauche très virulente, qui reprend de la vigueur, et avec la tentation d’aller voter pour des partis politiques, comme le Rassemblement National, qui fait croire qu’il va résoudre tous les problèmes, sans n’avoir jamais exercé les responsabilités du pouvoir. Je dis à mes concitoyens, regardez ceux qui travaillent pour vous. Ceux qui ont fait bouger les choses. Il faut bien regarder les programmes et voir ce que les candidats proposent.
Quelles idées et valeurs, défendez-vous durant cette campagne ?
Je fais campagne sur des enjeux nationaux et locaux. Je veux travailler pour défendre la laïcité, rétablir la sécurité dans notre pays, transmettre les valeurs de la République, rétablir la qualité de notre école, soutenir le pouvoir d’achat, promouvoir une écologie fondée sur le progrès, … . Sur les enjeux plus locaux, je veux continuer de travailler main dans la main avec les élus, les habitants. La ruralité, telle que nous la connaissons ici, a un avenir. Nous avons la chance d’avoir un territoire frontalier extrêmement dynamique, des entreprises et de l’emploi. Je veux relayer les attentes de la population en matière de santé, d’école, de pouvoir d’achat, … . J’ai pu exercer des responsabilités importantes qui m’ont permis de faire bouger des dossiers difficiles. C’est dans ce sens que je veux continuer à travailler. Je représente la droite. Une droite ferme, parce qu’il faut de la fermeté, mais aussi une droite libérale, car nous avons aussi besoin de liberté, et expérimentée.
L'interview de la rédaction : Anne Genevard
Réunis en bureau politique, les ténors des LR ont décidé d’exclure Eric Ciotti. Annie Genevard, secrétaire générale du mouvement, et François-Xavier Bellamy assureront l’intérim à la tête du parti. L’instance avait été convoquée en urgence après l’annonce par Eric Ciotti d’un accord politique avec le Rassemblement national. Alors que ce dernier avait fermé les portes du siège du parti, à Paris, Annie Genevard, la députée du Doubs, à l’initiative de ce bureau politique exceptionnel, qui possédait un double des clés, est parvenue à les rouvrir. De son côté Eric Ciotti a annoncé qu’il n’abdiquerait pas. Affaire à suivre.
La décision est tombée en cette fin d’après-midi. Réunis en bureau politique, les membres LR ont décidé d’exclure Eric Ciotti. Annie Genevard, secrétaire générale du mouvement, et François-Xavier Bellamy assureront l’intérim à la tête du parti. L’instance avait été convoquée en urgence après l’annonce par Eric Ciotti d’un accord politique avec le Rassemblement national.
Deux députés Les Républicains, dont la députée doubiste Annie Genevard, ont déposé une proposition de loi pour réguler l’usage des écrans en présence d’enfants de moins de 3 ans. Les deux parlementaires veulent interdire toute exposition aux tablettes, télévisions et téléphones pour ces jeunes bambins, gardés par une assistante maternelle ou en crèche.
Il est expliqué que l’utilisation de ces appareils sont à l’origine de troubles du langage. Rappelons également que les conclusions du groupe d’experts, mis en place par Emmanuel Macron, sont attendues dans le courant du printemps.
Politique. La liste des quatorze parlementaires, qui constituent la commission mixte paritaire, chargée de négocier le contenu du projet de loi sur l’immigration, est connue. Parmi eux figure Annie Genevard, la députée de la cinquième circonscription du Doubs. Ces élus, composés de sept députés et sept sénateurs, se réuniront à partir de ce lundi 18 décembre pour tenter d’aboutir à un consensus. Précisons que cette commission représente les équilibres politiques des deux chambres parlementaires françaises.
Ce jeudi après-midi, s’est tenue à Besançon, dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie Saône-Doubs, l’Assemblée Générale évènementielle France Horlogerie. A l’initiative de cet évènement, France horlogerie, qui regroupe environ 70 entreprises françaises, engagées dans la fabrication de marques de montres françaises, de composants et d’horlogerie de gros volume. Ce rendez-vous s’est déroulé dans la cité comtoise alors que le collectif travaille sur un grand programme de réindustrialisation de la filière horlogère française.
L'interview de la rédaction / Guillaume Adamn secrétaire départemental de France Horlogerie
A cette occasion, l’ensemble des acteurs industriels et pouvoirs publics locaux et nationaux ont répondu présent. Il faut dire que l’enjeu est de taille. Il est vrai que cette mobilisation est importante pour la pérennité et le bon développement de cette filière. A proximité de la frontière suisse, l’industrie horlogère française doit être en capacité de se démarquer, de se renouveler et de s’imposer. « Il faut retrouver confiance. L’horlogerie doit retrouver un avenir en France. Ayons une vision, développons une stratégie et adoptons un esprit collectif » a lancé la députée du Doubs Annie Genevard, qui a conclu cet évènement en terre bisontine.
Annie Genevard
Des volontés d’investissement
110 millions d’euros, c’est la somme qui pourrait être investie par les industriels pour redynamiser et relancer ce secteur d’activité en France. Soit un objectif de 175 millions d’euros de chiffres d’affaires supplémentaires et 1600 emplois supplémentaires créés. Le tout dans l’Hexagone et avec une finalité d’ici 2030. Des outils performants devraient voir le jour. Rappelons que ce projet s’inscrit également « dans le cadre du plan de réindustrialisation, initié par le gouvernement, avec comme cible privilégié cinq objets du quotidien que sont : le lin, la chaussure, le vélo, le jouet et la montre. « Pouvoirs publics et industriels se rejoignent sur cette volonté » explique Guillaume Adam, secrétaire général de France Horlogerie.
Jean-Pierre Bodet, président de France Horlogerie
Une collaboration entre entreprises et territoires
L'interview de la rédaction : Cédric Bole, Maire de Morteau
En 2022, le secteur de l’horlogerie, tous domaines confondus, représente environ 381 millions d’euros de chiffre d’affaires. Soit une progression de 12% par rapport à 2021. Il concentre entre 3000 et 3500 emplois sur le territoire national. Aux côtés de la député Annie Genevard, le Maire de Morteau Cédric Bôle et l’un de ses adjoints, Pierre Vaufrey, avaient fait le déplacement. L’édile mortuacien rappelle l’importance de l’horlogerie sur le territoire national mortuacien. « Nous sommes ici en soutien et pour accompagner nos entreprises de demain ». Il s’inscrit pleinement dans la démarche de réindustrialisation qui est lancée. « Il nous faut soutenir nos entreprises dans ces démarche et évolutions innovantes. Il nous faut accompagner ce développement et toutes les questions liées aux compétences. Cela passe par la formation, le logement, l’attractivité, … » explique M. Bole. Et de conclure : « réindustrialiser, c’est aussi une collaboration entre les entreprises et leur territoire ».
L’intersyndicale de Pontarlier vient d’adresser un courrier à la députée du Doubs Annie Genevard. Le 8 juin prochain, les parlementaires auront à se positionner sur la proposition de loi des députés LIOT, visant à abroger la retraite à 64 ans promulguée par le gouvernement.
C’est dans ce cadre-là que Mme Genevard a été interpellée. « Pour l’aider à clairement se positionner », il l’invite à venir découvrir le métier d’ATSEM, dans une école de Pontarlier, lors d’un stage, pendant quelques jours. Une manière, selon l’intersyndicale, de se prononcer en toute connaissance de cause.
Dans une situation bien délicate depuis la réforme des retraites, Eric Ciotti, le président des LR, que l’on situe très à droite, et qui semble bien inaudible, vient de communiquer dans le JDD son contre gouvernement. Il est composé de 32 secrétaires nationaux.
Il attend de ces élus et personnalités politiques qu’elles montent au créneau et réfléchissent à un projet d’alternance. C’est sous la houlette de la députée du Doubs Annie Genevard, nommée coordinatrice, que cette équipe a vu le jour. Dans cette formation, on notera la présence de Nadine Morano ( immigration), Michel Barnier (affaires étrangères), Philippe Juvin (Travail).
Eric Ciotti, le nouveau président des Républicains, a désigné Annie Genevard, députée du Doubs, secrétaire générale du parti. Rappelons que la parlementaire avait assuré la présidence par intérim des Républicains pendant plusieurs mois. Sa brillante réélection au printemps dernier aux élections législatives dans sa circonscription du Haut-Doubs, son expérience au perchoir de l’Assemblé Nationale et son parcours au sein de sa famille politique expliquent cette nouvelle responsabilité.