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Dans la cinquième circonscription du Doubs, Annie Genevard est arrivée largement en tête du 1er tour des élections législatives dimanche soir. Une victoire sans contestation puisque la députée LR sortante a rassemblé  plus de 42% des suffrages. Loin devant Philippe Alpy de la Majorité Présidentielle (19,5%) et Martine Ludi de la NUPES (18,7%).

Mme Genevard améliore son score par rapport en 2017 avec près de 900 voix supplémentaires. Elle fait partie des élus qui ont le mieux réussi au niveau national. Son très bon ancrage sur son territoire et sa campagne dynamique ont payé.

L'interview de la rédaction / Annie Genevard

C’est assez surprenant. En pleine campagne électorale, qui est plus sur un territoire rural, seulement deux candidats aux élections législatives dans la cinquième circonscription du Doubs, ont participé ce mardi matin, à Malpas, au grand oral, organisé par la FDSEA et les Jeunes Agricultures. Annie Gennevard (LR) et Philippe Alppy, le candidat de la majorité présidentielle, ont répondu favorablement à cette invitation.

ALPY GENEVARD 2

 

De nombreux sujets ont été évoqués. L’environnement, le retour du loup, le foncier agricole, l’emploi, les retraites, la transmission, l’agribashing, … sont autant de problématiques vues durant ces deux heures d’intervention. Philippe Monnet, le président de la FDSEA du Doubs, juge ces moments importants. Il regrette que des candidats à une élection, certes locale, mais avec un enjeu national s’intéressent peu au devenir de ceux « qui nourrissent le pays Â». Il explique que  les personnes  qui ambitionnent de siéger au palais Bourbon doivent être au fait « des difficultés de la profession, d’apporter des solutions et d’être de bons relais auprès des plus hautes instances de l’état Â».

Annie Genevard et Philippe Alpy

Malgré qu’ils soient rivaux, les deux candidats ont montré de l’intérêt et de l’écoute. Maîtrisant leur sujet, ils ont questionné et partagé leur point de vue sur les problématiques abordées. De riches et techniques discussions qui ont permis à la profession d’être rassurée sur l’intérêt que leur portent certains élus locaux, désireux de siéger  dans les prochaines  semaines à l’assemblée nationale.

MONNET

 

L'interview de la rédaction / Philippe Monnet

 

 

 

La Députée du Doubs Annie Genevard indique dans un communiqué de presse qu’une enveloppe de 140.000 euros a été alloué, via les projets des contrats de plan Etat-Région (CPER), pour l’étude d’itinéraire de la RN57 entre Etalans et la frontière suisse. Cette étude permettra d'identifier les aménagements à prévoir. La parlementaire rappelle son engagement pour la prise en compte notamment du créneau de dépassement "La Main - La Vrine" et de la "descente des Tavins" à Jougne.

Annie Genevard a pris sa décision. La Députée de la cinquième circonscription du Doubs a choisi de se représenter pour un nouveau mandat. Annie Genevard est loin d’être une inconnue sur la scène publique et politique locale et nationale. La parlementaire du Haut-Doubs sollicite ainsi un troisième mandat. Tout au long de ces cinq dernières années, l’ancienne maire de Morteau a occupé la fonction de Vice-présidente de l’Assemblée nationale. Sa gestion des débats, lorsqu’elle officiait au perchoir, a été saluée par ses collègues députés. Plein Air a rencontré Mme Genevard.

Pourquoi avez-vous choisi de vous représenter ?

L’enthousiasme est toujours là. Il en faut pour exercer ce mandat. J’ai envie de continuer à servir, à être utile à mon territoire, à ses habitants, de continuer les dossiers sur lesquels je travaille depuis longtemps et continuer une fonction que je crois utile à la fois au niveau national, par le travail qui est fait à l’Assemblée nationale, et au niveau de ma circonscription. Je pense que j’en ai désormais l’expérience. Je crois avoir la confiance de beaucoup des habitants de cette circonscription, que je parcours en tous sens et que je connais bien. Je n’oublie pas la relation de proximité que j’aie pu avoir, pendant ce mandat, avec les personnes que je reçois dans mes permanences, les entreprises et les élus que je visite et les associations que je rencontre. Cette proximité, cette relation de confiance et l’expérience que j’en aie peuvent être utiles.

Vous considérez-vous comme une élue nationale ou locale ?

Je suis à la fois une élue nationale et une élue locale. C’est évident. Ce mandat fonctionne sur deux jambes. Lorsque je reçois toutes sortes de personnes qui m’alertent sur tels ou tels problèmes, j’essaie de faire évoluer la réglementation et la législation chaque fois que c’est possible. C’est très utile d’avoir cet aller-retour entre les réalités que je connais et le travail à l’Assemblée nationale. Le Député représente la nation, les Français. Nous devons à la fois être à l’écoute de ce qui préoccupe nos concitoyens et mener un travail de législateur et de contrôle de l’action du gouvernement.

Certains parlementaires ont choisi de jeter l’éponge. Avez-vous longuement réfléchi avant de prendre votre décision ?

Si j’ai réfléchi, ce n’est pas très longtemps. Ma décision a été prise assez rapidement. Quand on exerce un mandat, que ce soit celui de maire, que j’ai exercé, de conseiller départemental ou régional ou député, il faut aimer la responsabilité publique, rencontrer nos concitoyens, avoir beaucoup d’attention et de patience pour les comprendre et essayer de répondre au mieux aux préoccupations. Cela suppose d’avoir envie. Cela suppose d’avoir la flamme. Clairement, je l’aie.

L’incertitude est grande quant à l’issue du scrutin présidentiel. Etes-vous inquiète ?

J’annonce aujourd’hui ma candidature parce que traditionnellement, en février, nous le faisons, mais nous sommes d’abord dans la séquence présidentielle. Nous n’allons pas tout mélanger. Je fais campagne dans le cadre de la présidentielle pour Valérie Pécresse, la candidate des Républicains que je soutiens. Viendra le temps de la campagne des législatives. Il n’est pas encore venu. Une haie après l’autre.

Ferez-vous campagne et avez-vous besoin de faire campagne ?

Bien sûr. Par respect pour les électeurs. Il ne faut pas être présomptueux Il n’y a pas d’élection qui soit gagnée naturellement. Il faut donc aller à la rencontre. Le temps de la campagne, c’est une question de respect des électeurs et des citoyens. Je ferai campagne avec le même enthousiasme, la même détermination, le même engagement que celui que l’on me connaît. Cela me paraît tout à fait normal.

L'interview de la rédaction

Ce samedi, devant le bureau des Républicains, rue Victor Hugo, à Besançon, rebaptisé à l’occasion de la campagne de la présidentielle, permanence Valérie Pécresse, une grande partie des soutiens politiques doubistes de la candidate étaient présents. A l’appel de la députée du Doubs Annie Genevard, qui fait partie de la garde rapprochée de Mme Pécresse, un collectif, intitulé « l’appel des 100 élus Â»,  a vu le jour.  Pour Mme Genevard, il est important que l’union des composantes de la droite et du centre se décline également au niveau départemental.

122 élus ont d’ores et déjà apporté leur soutien et adhèrent à ce collectif, qui sera co-présidé par un trio d’élus nationaux et départemental  - Annie Genevard (Vice-présidente de l’Assemblée nationale, députée du Doubs), Christine Bouquin (présidente du conseil départemental du Doubs) et le sénateur Jacques Grosperrin - et trois vice-présidents - Cédric Bole (maire de Morteau), Maxime Pignard ( conseiller municipal bisontin)  et Fabien Pelletier (adjoint au maire de Châtillon-le-Duc). Tous sont déterminés à faire gagner leur candidate. « Valérie Pécresse représente une véritable espérance à droite. C’est une femme d’ordre Â» explique Fabien Pelletier. « Elle s’impose de plus en plus chez les jeunes Â» a confirmé le jeune élu bisontin Maxime Pignard.

VALERIE PECRESSE SOUTIEN DOUBS BOLE

Qui sont les élus qui soutiennent Valérie Pécresse ?

Lucien Benméhal (maire de Montbenoît). Marie Noëlle Biguenet ( maire de Montbéliard). Cédric Bôle (maire de Morteau). Christine Bouquin (Présidente du Conseil Départemental du Doubs). Francis Bourdin (maire de Maisons-du-Bois-Lièvremont). Jean-Marc Bousset ( maire de Pouilley-les-Vignes). Eric Clémence (maire des Fontenelles). Yves Cuinet (Maire de Silley). Gérard Dèque (maire de Métabief). Marcel Felt (maire de Miserey-Salines). Fabien Henriet (maire d’Arçon). Bernard Jacquet (maire des Gras). Bernard Louis (maire de Novillars). Philippe Marechal (maire d’Amancey). Adrien Pellegrini (maire de la Longeville). Sébastien Populaire ( Maire de Touillon Loutelet). Manuela Rambaud (maire du Russey). Catherine Rognon (maire de Montlebon). Ludovic Fagaut (Vice-président du département du Doubs), … .

L'interview de la rédaction / Annie Genevard


La députée du Doubs Annie Genevard fait partie de la garde rapprochée de Valérie Pécresse, la candidate Les Républicains, à la présidentielle d’avril prochain. La présidente de la région Ile-de-France, qui vient d’inaugurer son QG de campagne dans le XVIIè arrondissement de Paris, a également présenté l’équipe qui sera à ses côtés tout au long de cette campagne. Annie Genevard est l’une des quatorze conseillers politique désignés par Valérie Pécresse.

Dans un communiqué de presse, Annie Genevard indique sa « stupéfaction Â» en apprenant « la possible disparition du Cabinet de radiologie à Morteau en 2022 Â». « Comment est-il possible de priver un bassin de vie de 20.000 à 25.000 personnes d’un service aussi essentiel que celui-là ? » écrit-elle. La parlementaire doubiste s’interroge notamment sur la situation de l’hôpital de Morteau qui « ne pourra plus exercer les mêmes missions sans cabinet de radiologie en proximité Â».

Mme Genevard invite l’Agence de santé de Bourgogne Franche-Comté à « se saisir de cette situation et s’efforcer, en accord avec les professionnels de santé concernés, de mettre des propositions sur la table Â».

A l’occasion de la mission opérationnelle transfrontalière, qui s’est fixée comme objectif de défendre les intérêts des territoires transfrontaliers, Joël Giraud, le secrétaire d’Etat chargé de la Ruralité, est à Morteau ce mardi. Cet évènement se déroule sur deux journées à Morteau et La-Chaux-de-Fonds, en Suisse voisine. Parmi les élus concernés, Annie Genevard, député du Doubs, Cédric Bole, Maire de Morteau, Anne Vignot, Maire de Besançon et Philippe Alpy, vice-président du conseil départemental du Doubs   

C’est un véritable problème. Les territoires frontaliers peinent à accueillir des professionnels de santé. Certains secteurs manquent de médecin, mais également d’infirmier, de dentiste ou d’ophtalmologiste. La suisse voisine, avec ses rémunérations défiant toute concurrence, et parfois des conditions de travail jugées plus attractives, attire de nombreux soignants français. Ce qui fragilise les établissements de santé et l’offre qui en découle.

Soucieuses de cette situation, Annie Genevard, Députée du Doubs, et Virginie Duby-Muller, députée de Haute-Savoie, ont sollicité un entretien auprès du cabinet du ministre de la santé  afin de l’alerter « sur la situation très tendue en matière de démographie médicale dans les territoires frontaliers Â».

Les deux parlementaires ont ainsi proposé à Olivier Véran que soit étendu le coefficient « coût de la vie Â» aux territoires frontaliers avec la Suisse comme cela a été mis en Å“uvre en ÃŽle de France. Cette prime ayant vocation à compenser le coût de la vie en frontière. Une proposition que les conseillers du ministre ont entendu. Mme Genevard explique que ces derniers  ont chargé « la Direction de la Recherche et des études en santé d’évaluer précisément la situation Â». Les députées ont signalé « l’urgence de la situation qui appelle des décisions rapides Â».

L'interview de la rédaction

Dans un communiqué de presse, Annie Genevard, députée du Doubs, « prend acte avec satisfaction de la possibilité pour les travailleurs frontaliers de télétravailler jusqu'au 30 septembre 2021 Â».

Et de continuer : « Initialement fixée au 30 juin, l'échéance a été reportée afin de s'adapter au contexte sanitaire qui se dégrade à nouveau Â». La parlementaire avait sollicité plusieurs fois la Ministre du Travail à ce sujet, « consciente de l'importance de cette mesure Â».