La Coordination Rurale appelle les agriculteurs et soutiens du monde rural à se rassembler à 11h, devant la permanence de la députée Annie Genevard, 5 rue du Parc à Pontarlier, également ministre de l’agriculture.
Le syndicat dénonce un « véritable massacre sanitaire » lié aux abattages imposés dans le cadre de la lutte contre la Dermatose Nodulaire Contagieuse Bovine (DNC). Après les actions menées à Besançon et Étalans, cette mobilisation entend défendre « nos animaux, nos fermes et notre dignité ». Les organisateurs précisent que le rassemblement se déroulera sans dégradation, mais avec une détermination totale.
Réuni ce mardi 9 décembre par Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, le Parlement du sanitaire a fait le point sur la lutte contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) bovine. Depuis le 29 juin, 108 foyers ont été recensés dans sept départements. Face à cette situation, la ministre a réaffirmé l’objectif d’éradication de la maladie.
Trois piliers sanitaires maintenus
La stratégie de lutte repose sur trois axes majeurs : le dépeuplement de l’ensemble des bovins dans les foyers afin de stopper la circulation du virus, la limitation stricte des mouvements d’animaux et la vaccination rapide et obligatoire autour des zones infectées.
Levée de zones et reprise encadrée des échanges
Selon l’État, cette stratégie a déjà permis la levée de trois zones réglementées, désormais regroupées en une « zone vaccinale », à partir de laquelle les mouvements de bovins vers le reste du territoire national ont pu reprendre sous conditions assouplies.
Par ailleurs, un accord sanitaire conclu avec l’Italie autorise, depuis le 8 décembre, la reprise des échanges de bovins vaccinés, sous conditions sanitaires strictes.
Vigilance renforcée face aux mouvements illicites
L’apparition récente de nouveaux foyers, « probablement liée à des mouvements illicites d’animaux », a conduit la ministre à appeler à une stricte application des règles. Un renforcement des contrôles et des sanctions a été annoncé.
Indemnisations et perspective vaccinale 2026
La réunion a également permis de faire un point sur les indemnisations : près de 6 millions d’euros ont déjà été versés aux éleveurs touchés. Enfin, les échanges sur la stratégie vaccinale pour 2026 ont été ouverts avec les parties prenantes, une décision étant attendue d’ici fin janvier.
Invitée ce matin de BFM et d’Apolline de Malherbe, la ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Annie Genevard a rappelé le lancement, ce matin, à Rungis le “Grand Réveil Alimentaire”. Une initiative destinée à mobiliser producteurs, transformateurs, distributeurs et consommateurs pour enrayer le recul de l’autonomie alimentaire française, alors que le pays s’apprête à importer davantage de denrées qu’il n’en exporte, une première depuis des décennies. Ce lancement intervient dans un climat tendu : plusieurs syndicats agricoles dénoncent une opération trop symbolique et insuffisamment suivie d’actes concrets, tandis que les débats sur la souveraineté alimentaire s’imposent de plus en plus dans l’arène politique.
Face à l’épidémie de dermatose nodulaire bovine, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a déclaré samedi à Besançon que la vaccination généralisée du cheptel français est désormais une option. Après l’abattage de 83 bovins à Pouilley-Français (Doubs), elle s’est dite prête à examiner la demande portée par la Coordination rurale et la Confédération paysanne.
Le « parlement de l’élevage » se réunira demain, mardi 9 décembre, pour définir une stratégie d’éradication. Ce dimanche, la ministre a toutefois tempéré son propos, rappelant qu’une vaccination totale prive un pays de ses débouchés commerciaux.
Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, se rendra ce samedi 6 décembre dans le Doubs pour faire le point sur la situation sanitaire. Un premier cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a en effet été confirmé le 28 novembre 2025 dans une exploitation de Pouilley-Français, entraînant l’élargissement de la zone réglementée conformément au protocole gouvernemental. En début d’après-midi, elle rencontrera les représentants en préfecture du Doubs à Besançon.
Suite à la mobilisation qui s’est tenue mercredi à Pouilley-Français, après la découverte d’un cas d’un bovin touché par dermatose nodulaire contagieuse (DNC), Annie Genevard, la ministre franc-comtoise de l’agriculture, a réagi sur ses réseaux sociaux.
Mme Genevard a reconnu « des décisions sanitaires difficiles mais indispensables » et assuré son « soutien indéfectible » aux éleveurs, rappelant la mobilisation de l’État sur les plans psychologique, moral et financier. Elle précise que la stratégie nationale « — détection rapide, restrictions de mouvements, vaccination massive et dépeuplement des foyers — a déjà permis de lever trois zones réglementées dans d’autres départements ». Concernant les interrogations sur l’efficacité du vaccin, la ministre rappelle qu’un bovin peut déclarer la maladie s’il a été contaminé avant d’être pleinement immunisé, soit dans les 21 jours suivant l’injection.
Enfin, elle explique que « les analyses confirment que la vache malade était bien infectée par le virus, et que la DNC circulait discrètement dans le troupeau depuis plusieurs semaines ». Annie Genevard appelle à l’unité et à la vigilance : « Les fausses informations et les appels à violer les règles ralentissent l’éradication de la DNC. »
À l’occasion du salon SITEVI, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a dévoilé un plan de soutien massif à la viticulture française, confrontée à la baisse de la consommation, aux effets du changement climatique et aux tensions géopolitiques pesant sur les exportations.
Ce plan prévoit 130 M€ pour un nouvel arrachage définitif, afin de rééquilibrer l’offre dans les bassins les plus fragilisés, la prorogation en 2026 des prêts structurels garantis à 70 % par Bpifrance, élargis aux coopératives et un allégement des charges sociales, avec 15 M€ mobilisés entre fin 2025 et 2026. En parallèle, la France demande à Bruxelles l’activation de la réserve de crise européenne, notamment pour financer la distillation des surstocks non marchands. « Ce n’est pas un plan d’urgence, mais un investissement pour redonner un avenir à notre viticulture », a affirmé Mme Genevard
Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, a exprimé sa prudence face à l’accord UE-Mercosur, tempérant l’optimisme affiché par le président Emmanuel Macron. Elle alerte sur les risques pour plusieurs filières agricoles sensibles (bœuf, volaille, sucre, maïs, éthanol) et insiste sur la nécessité de garanties solides : clause de sauvegarde rapide, mesures miroir et contrôles renforcés. Pour Genevard, la France ne signera pas un accord qui sacrifierait ses agriculteurs. Elle appelle à une mobilisation ferme pour préserver la souveraineté alimentaire et la cohérence des normes européennes.
Face à l’épidémie de dermatose nodulaire contagieuse, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, a annoncé ce jeudi matin la reprise progressive des exportations de bovins français, à partir du samedi 1er novembre. Cette reprise s’effectuera hors des zones de surveillance encore touchées par la contagion.
Suite à son interview, donnée ce dimanche au JDD, Annie Genevard, ministre de l’agriculture, a précisé ses choix et son désir de conserver sa place au gouvernement. « Je n’ai pas fait un choix de confort, mais de conviction. J’ai choisi de rester auprès des agriculteurs et au service du pays. La France voit sa dette s’envoler, ses finances se dégrader, son corps social se fracturer. C’est cela qui doit nous préoccuper » a réagi la ministre sur ses réseaux sociaux.