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Concernant la crise sanitaire liée au covid-19, elle s’est encore intensifiée ces 7 derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté, où tous les indicateurs sont à la hausse. Le taux d’incidence en population générale dépasse les 1 000 cas de Covid pour 100 000 habitants en Bourgogne-Franche-Comté. Le taux de positivité, qui augmente de 5 points par semaine depuis près d’un mois, approche les 35%. Par ailleurs, il est précisé que « la prise en charge des patients atteints de formes sévères de la maladie implique une augmentation de l’activité hospitalière ».

La Bourgogne-Franche-Comté n’échappe pas à l’expansion du moustique tigre désormais présent en Saône-et-Loire, en Côte d’Or, dans la Nièvre, dans le Doubs et dans le Jura. Cet insecte est installé depuis de nombreuses années dans les territoires ultra-marins, notamment dans l’Océan indien où une épidémie de dengue a sévi sur l’Île de la Réunion pendant 4 années consécutives. En métropole, il s’est développé de manière significative depuis 2004. Il est désormais présent dans 67 départements.

La capacité du moustique tigre à être vecteur du chikungunya, de la dengue ou du virus zika, en fait une cible de surveillance prioritaire pour les autorités sanitaires et leurs partenaires, durant sa période d’activité en métropole, du 1er au 30 novembre.

L’objectif de cette surveillance renforcée est double : ralentir la progression de l’implantation du moustique tigre ; limiter le risque d’importation et de circulation des virus dont il peut être le vecteur en métropole. De plus, le moustique tigre est très nuisant, pique aussi en journée, et sa piqûre est plutôt douloureuse.

Pour éviter son implantation :

A savoir, les moustiques se développent dans l’eau, sous forme de larves.

  • Vider (une fois par semaine) coupelles et soucoupes sous les pots de fleurs, gamelles des animaux, replis des bâches, seaux, pieds de parasol…
  • Couvrir les récupérateurs d’eau
  • Ranger (à l’abri de la pluie) les jouets, brouettes, seaux, arrosoirs
  • Entretenir les gouttières, rigoles et chenaux
  • Jeter déchets et pneus usagés
  • Créer un équilibre dans les bassins d’agréments : les poissons mangent les larves de moustiques

Ce jeudi après-midi, le CHU Minjoz de Besançon lançait sa campagne de recrutement. Une centaine de postes, principalement de soignants, sont à pourvoir au sein de l’établissement. Néanmoins, d’autres métiers sont concernés. Pour postuler, rien de plus simple, il suffit de s’inscrire sur le site internet dédié à cette démarche et d’y déposer sa lettre de motivation et son  curriculum vitae.

Pour l’hôpital bisontin, l’urgence est de mise. Ce manque de personnel se traduit par la fermeture d’une centaine de lits. Emmanuel Luigi, le directeur général du CHU Minjoz, ne cache pas son inquiétude pour l’avenir et  la prise en charge à venir des patients durant cette période estivale.  Dans ces conditions, on cherche l’efficacité et on tente de nouvelles formes d’actions pour convaincre le plus grand nombre à venir renforcer les équipes de l’hôpital public.

Devenir indispensable

Les professionnels diplômés ou répondant aux compétences souhaités sont invités à déposer leur candidature en ligne. Baptisée « devenir indispensable », cette campagne de recrutement donne la parole à des patients de l’établissement qui évoquent leur séjour à l’hôpital, le professionnalisme du personnel et son altruisme. Chaque semaine, une vidéo sera mise en ligne. Elle saura interpeller celles et ceux qui ont envie de s’engager aux côtés des personnes en souffrance.

Une augmentation des demandes de disponibilité

Comme le rappelle M. Luigi, ce n’est pas la première fois que l’hôpital connaît de telles difficultés. Selon lui, les raisons sont multiples. Il évoque notamment la crise du covid-19, mais également les départs naturels, et notamment les demandes de disponibilité. La direction de l’hôpital cherche à comprendre d’où provient ce choix. S’il provient notamment de la lassitude, « des réponses devront être apportées » conclut M. Luigi.

Plus de six mois après le premier appel, l’Etablissement français du sang lance une deuxième fois le protocole d’urgence maximale pour prévenir sur une situation qui pourrait s’avérer catastrophique. 

Un Été compliqué

“L’été est toujours une période difficile” selon Christophe Barisien, médecin coordinateur des activités de prélèvement à l’EFS Bourgogne Franche-Comté. En effet, les donneurs sont moins disponibles en raison des congés, des départs en vacances et l’on assiste en même temps à un manque de personnel pour organiser la collecte à cause de ces mêmes congés. Ainsi, pour aborder la saison estivale, un stock important de poches de sang doit toujours être prêt. Le stock habituel se situe autour de 110 000 poches nationalement. Aujourd'hui, celui-ci est plutôt de 90 000 poches et la journée mondiale du don du sang n’a pas permis de réhausser les stocks. En effet, cette journée qui est en réalité une semaine, cette année démarrée le 14 juin, est placée judicieusement. Cependant, même si la mobilisation cette année a été importante avec plus de 1 400 dons sur ces séances particulières, le docteur Barisien nous confie que “les records n’ont pas été explosés”. 

Une mobilisation immédiate nécessaire

Sans ces records de dons, les stocks n’ont pû être rehaussés et ainsi la mobilisation des citoyens dans les prochaines semaines est absolument indispensable. Christophe Barisien nous rappelle la procédure à suivre : “on doit être âgé de 18 à 71 ans, présenter un document d’identité et être en relative bonne santé”. Toutes les personnes présentant des pathologies infectieuses, comme le Covid, sont par exemple exclues. Selon le médecin coordinateur, ces critères, même dans une situation exceptionnelle, ne peuvent être modifiés. “Ce sont des critères de sélection définis par un arrêté ministériel, ils sont là pour la sécurité à la fois des donneurs et des receveurs". 

Ces prochaines semaines, la mobilisation des francs-comtois sera donc décisive et on appelle tous nos lecteurs à aller donner leur sang s’ils sont en capacité. Tous les sites de collecte, très nombreux avec des sites exceptionnels sur les lieux de vacances, sont disponibles sur le site de l’EFS : https://dondesang.efs.sante.fr/ et sur l'application mobile.

 

L'interview de la rédaction / Christophe Barisien    

François Braun vient d’être nommé ministre de la Santé et de la prévention à la place de Brigitte Bourguignon. Le belfortain de naissance va pouvoir appliquer les 41 recommandations qu’il a déposées la semaine dernière sur le bureau d’Elisabeth Borne.

 

Une famille de médecins

Né à Belfort en 1962, François Braun est le descendant de quatre générations de médecins belfortains. Son père a été pendant près de vingt ans le chef du service des urgences de la cité du Lion. Son arrière-grand-père, le Dr Henri Braun, a fondé l’ancienne clinique médicale Braun de Belfort. En 1979, il entre en première année de médecine à Nancy, soutient sa thèse en 1989 et reste au service des urgences de Verdun qu’il a intégrées lors de sa sixième année.

Avant d'être nommé au gouvernement, François Braun dirigeait le service des urgences du CHR de Metz-Thionville. Il y officiait depuis juin 2009. D'abord en tant que praticien hospitalier, puis comme médecin-chef des urgences depuis quatre ans. Depuis 2014, Braun est président de Samu Urgences de France (SUdF). En janvier, le président Macron l’a nommé référent santé pour sa campagne, puis fin mai, il l’a missionné pour un rapport flash sur la situation des urgentistes.

« Urgentiste je suis, urgentiste je reste, avec dans mon ADN la volonté de qualifier les problèmes et agir rapidement pour les résoudre. » clame François Braun lors de sa première allocution en tant que ministre de la Santé. « J’ai accepté le poste pour essayer de relever les enjeux pour la santé, pour nos concitoyens, pour les soignants. »

 

Une personnalité qui divise

Selon des informations recueillies sur Franceinfo, Patricia Schneider, responsable locale du syndicat SUD-Santé, affirme « qu’il n'était pas très présent sur le terrain ». Elle se souvient l'avoir « surtout vu en période Covid, quand il a fallu organiser les transferts de malades et qu'il y avait les caméras ».

François Braun « connaît très bien ce sujet [les urgences], il a un caractère posé et réfléchi, il n'est pas à la recherche du buzz », juge Christian Rabaud, infectiologue au CHU de Nancy, interrogé par France 3 Grand Est. 

« Il sait écouter tout en restant ferme sur ses positions. Il a la méthode pour convaincre sur des propositions phares qui peuvent heurter certaines catégories professionnelles » salue Agnès Ricard-Hibon, la cheffe du Samu dans le Val-d'Oise, membre de Samu-Urgences de France, dans Marianne.

« François Braun a toujours voulu faire marcher son service coûte que coûte » regrette Pascal Pannetier, ancien psychiatre aux urgences de Metz-Thionville, dans le même hebdomadaire. « Il a répété partout dans les médias qu'il y avait un problème budgétaire à l'hôpital. Et en même temps, il a été le premier à faire fonctionner un service qui se désorganise, sans prendre en compte la souffrance de ses collègues, dont beaucoup ont été en arrêt maladie pour cause de surmenage, ou sont tout simplement partis. »

« Pour nous, cette nomination est une véritable provocation » a réagi Christophe Prudhomme, porte-parole de l'Association des médecins urgentistes de France sur Franceinfo. « Comment pouvons-nous avoir confiance dans ce monsieur ? Les propositions qui sont faites par François Braun sont catastrophiques. Il explique qu'on peut fermer les urgences la nuit. Il ne représente pas les urgentistes », poursuit-il.

 Le président de l'Association des médecins urgentistes de France, Patrick Pelloux, est très opposé à la régulation d'accès aux urgences, une des conclusions de la "mission flash" de François Braun. Selon lui, « en refusant l'accès aux urgences, on s'éloigne de notre mission de service public ».

L’épidémie de covid-19 s’est encore accélérée ces sept derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté. Le taux d’incidence en population générale dépasse les 600 cas pour 100 000 habitants, en hausse de l’ordre de 50% par rapport à la semaine dernière. La forte progression de l’épidémie s’observe dans toutes les tranches d’âges et à l’échelle des huit départements. Cette tendance se ressent sur les hospitalisations, dont les indicateurs sont également au rouge.

Les nombreux partenaires de la CCI de Besançon avaient rendez-vous ce mardi 21 juin pour la remise du chèque Color Life. Plus de 110 000 euros ont été collecté au total pour cette 5e édition en faveur de la lutte contre le cancer, un record depuis sa création en 2015.

24 058 €. C’est le montant récolté par la CCI (chambre de commerce et d'industrie) de Besançon et l’école de commerce IMEA au profit de la ligue contre le cancer pour l’édition 2022 de la Color Life. À l’occasion de cette remise de chèque, tous les partenaires étaient conviés. L’événement qui a pour but de promouvoir le sport santé et de sensibiliser la jeunesse contre les dangers du tabagisme a connu un franc succès cette année encore. Organisée par une équipe d’étudiants et les bénévoles de la ligue contre le cancer dans le parc de la Gare d’Eau, la manifestation a réuni des centaines de personnes.

Un montant historique

Plus de 110 000 € cumulés. Les fonds récoltés vont permettre à l’association de faciliter la recherche nationale et locale. Cela permet aussi d’aider au mieux les personnes atteintes du cancer à travers un accompagnement financier et psychologique, notamment pour les enfants malades. Toutes les 3 semaines se tient une réunion où sont choisies les familles qui bénéficieront de cette aide. Un chèque est reversé directement aux concernés. L’organisation accompagne aussi les proches des malades après le deuil, le “service proximité cancer” est disponible à Besançon, Valdahon et Pontarlier.  

Concernant l’épidémie de Covid-19, l’agence régionale de santé indique que les contaminations poursuivent leur forte poussée ces 7 derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté. Cette hausse des contaminations s’accompagne d’une remontée des hospitalisations. Selon l’ARS, « la campagne de vaccination pour le deuxième rappel se poursuit, mais pas assez vite ». Elle incite « toutes les personnes éligibles à se faire vacciner sans attendre, pour passer un été et un automne sereins ».

La mobilisation ne faiblit pas au CHS de Novillars. Ce mercredi, les agents ont envahi le conseil de surveillance de l’établissement. Ils ont de nouveau alerté sur leurs conditions de travail et leurs difficultés à soigner. Selon le collectif , « l’hôpital implose ». Le statu quo est encore bien réel. Les manifestants déplorent l’absence de réponse de leur direction.

C’est un rendez-vous qu’il est d’ores et déjà possible de renseigner sur son agenda. Ce mercredi 29 juin, l’établissement de santé de Quingey, organise une journée portes ouvertes de 14h à 18h à destination du grand public. Au programme ; visites, ateliers et temps d’échanges pour mieux comprendre le fonctionnement d’un tel établissement.

Cette rencontre permettra également de mettre un accent particulier sur les nouvelles technologies au service de la prise en charge des patients. Grâce aux réponses aux appels à projet de l’ARS (accidentés de la route) et du Département, l’établissement a acquis des équipements innovants.