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Hier, mardi 22 juin, correspondait à la journée nationale du don d’organes et de tissus. Dans ce cadre, un stand s’est tenu tout au long de la matinée au CHU de Besançon organisé par le service de prélèvements d’organes de l’hôpital et par l’agence de la biomédecine. Le but de cette journée et de ce stand était de pallier le cruel manque d’information sur le sujet qui a des conséquences directes sur les décisions de don et donc sur la vie des plus de 26 000 personnes en attente d’une greffe d’organes en France.

Un enjeu : baisser le taux d’opposition due au manque d’information

Les infirmières du stand installées dans le hall du CHU de 9h à 13h indiquent que dans les sondages réalisés, plus de 85% de la population française se dit favorable au don. Un chiffre qui, de plus, est en hausse d’année en année. Cependant, dans la réalité médicale, ce pourcentage ne se retrouve pas puisque le taux d’opposition au don d’organes lors de la mort de proches est de plus de 30%. Selon Florine et Elise, deux infirmières au service de la coordination des prélèvements d’organes et de tissus au CHU, ce taux pourrait baisser simplement par une meilleure information puisque de nombreuses familles ne sont pas au courant de la décision sur cette question de leur proche défunt et lors d’un deuil, prendre une telle décision est toujours particulièrement complexe. De plus, elles observent que certaines personnes pratiquent une sorte de « pré autopsie » sur leur corps en estimant qu’ils sont trop vieux ou malades et que leurs organes ne seraient d’aucune utilité. Elles rappellent donc que c’est aux médecins de prendre cette décision et que tout ce qu’a à penser n’importe quel citoyen est s’il est favorable à donner ses organes, tout ou parti.

Le consentement présumé expliqué

Cependant, même si le don est primordial et qu’il permet de sauver, améliorer et prolonger de nombreuses vies, ces infirmières rappellent que le refus de donner est un droit. Ce droit en revanche doit être manifesté, depuis la loi de 1974 qui « n’a pas changé » rappelle Elise, la disposition du « consentement présumé » est appliquée. Si l’on s’oppose au don, on peut donc le faire savoir de trois manières. Tout d’abord, la solution la plus simple est de le confier à ses proches qui pourront ainsi être les transmetteurs de cette décision lors du décès. Ensuite, il est aussi possible de rédiger une lettre « en forme de testament, que l’on glisse par exemple dans son portefeuille » qui pourrait faire savoir notre position sur la question. Enfin, depuis 2017 est disponible un registre national des refus sur internet qui est systématiquement vérifié après la mort et où l’on peut renseigner si l’on veut s’opposer à tout don ou seulement à certaines parties du corps.

Tout au long de la matinée, afin d’informer, de sensibiliser et de lever les tabous sur cette question, des vidéos étaient diffusées sur le stand qui montraient des témoignages de receveurs mais aussi de proches de donneurs, émus mais satisfaits de cette expérience. On invite donc tous nos lecteurs à se poser cette question primordiale du don et à en informer ses proches.

 

L'interview de la rédaction / Florine et Elise   

Jeudi,  journée nationale sur le don d’organes et la greffe, le CHU Minjoz se mobilise et décline plusieurs temps. Tout d’abord, sur la chaîne YouTube de l’établissement et son site internet des proches de donneurs et de patients receveurs apportent leur témoignage, via des vidéos,  pour sensibiliser sur le don. Un stand d’information est prévu de 9h à 13h dans le hall d’entrée de l’hôpital pour échanger sur cette thématique.

 

L’Agence Régionale de Santé indique que la circulation du virus de la Covid-19 est en forte hausse ces 7 derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté. « Cette évolution défavorable engagée la semaine dernière se poursuit et s’amplifie ». L’incidence en population générale s’établit à plus de 300 cas pour 100 000 habitants ces 7 derniers jours, un chiffre multiplié par plus de 2 par rapport à la semaine dernière. 

 

Ce vendredi, les enfants de l’école Jean Macé étaient sensibilisés aux dangers du rayon du soleil. Depuis le mois d’avril dernier et jusqu’à la fin de l’année scolaire sont prévus auprès du jeune public. La prochaine se tiendra à l’école de Mamirolle.

Durant toute la matinée, la direction Hygiène Santé de Besançon et ses animateurs ont sensibilisé les élèves aux dangers du soleil. Pour ce faire, des plateaux de jeu avaient été installés. L’objectif étant de transmettre les bonnes attitudes et les bons gestes pour bien se protéger. Le constat est sans appel. Les cancers de la peau apparaissent plus précocement. D’où l’importance de ces temps d’information et de sensibilisation.

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La crème solaire, mais pas que…

Se protéger, s’hydrater, ne pas s’exposer aux rayons du soleil, notamment durant les heures où ils sont les plus puissants, entre 11h et 16h, appliquer de la crème solaire sur les parties du corps qui ne sont pas recouvertes, … font partie des informations divulguées. L’approche par le jeu semble être pertinent. Il permet de rendre nos chères têtes blondes actrices et plus attentives. Pas facile de faire changer les mentalités. Surtout lorsque la société promeut le culte du corps et de l’apparence. Le bronzage étant une référence.

Le reportage de la rédaction

Durant deux jours, mardi et mercredi, dans le cadre de la journée mondiale du don de sang, l’Etablissement Français du Sang organisait une grande collecte à Besançon sur la place de la Révolution. A cette période de l’année, à quelques semaines des premiers départs en vacances, les stocks sont au plus bas et il convient de mobiliser la population.

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Une heure, c’est le temps qu’il faut pour donner son sang. En prenant ce laps de temps, le donneur sauve trois vies. D’où l’importance de franchir le pas. L’Etablissement Français du Sang espère que cette collecte évènementielle a  apporté son lot de nouveaux donneurs.

 

L'interview de la rédaction / Morgane Mantovani de l’EFS Bourgogne Franche-Comté est au micro de la rédaction

Depuis novembre 2021, le service ORL du CHU de Besançon propose une prise en charge sous anesthésie locale aux patients nécessitant une intervention sur les cordes vocales. Ces interventions se font désormais au fauteuil, en consultation.

Exit le bloc opératoire et l’anesthésie générale, un vrai plus pour les patients qui peuvent être de retour à domicile seulement deux heures après le geste. Une technique innovante, encore peu répandue en France…

Nous n’en avons pas terminé avec l’épidémie de Covid-19. La tendance à la baisse s’est inversée ces sept derniers jours. L’incidence inférieure à 150 cas pour 100 000 habitants durant la période précédente, a cessé de reculer en population générale ; elle augmente dans tous les départements chez les plus de 65 ans. L’ARS recommande par ailleurs aux personnes de plus de 60 ans de ne pas attendre pour faire leur deuxième dose de rappel de vaccin, auprès du professionnel de santé de leur choix.

Un an après une grève historique le 10 juin 2021, les psychologues déplorent l’absence de consultation de la profession par le gouvernement pour rédiger les lois de santé publique

 

Ce vendredi 10 juin s’est tenue une manifestation devant l’Agence Régionale de Santé de Besançon répondant à l’appel national de la CGT et de la Fédération française des psychologues qui a vu des mobilisations avoir lieu dans 17 villes françaises. Se déclarant “jamais consultés” et oubliés du Ségur de la santé de janvier 2022, les professionnels, qu’ils soient du public ou libéraux, ont des revendications claires.

Un phénomène national qui touche la population franc-comtoise

Cet appel à la mobilisation a été lancé par le centre hospitalier de Novillars. Situé à 12km de Besançon, il s’agit de l'établissement de référence de la région en psychiatrie, il couvre un bassin de 324 000 habitants. Les psychologues déplorent donc déjà cette centralisation beaucoup trop importante qui voit des professionnels devoir faire la route “depuis Saint Claude”. Ainsi, les francs-comtois manquent de dispositifs psychiatriques mais ce phénomène n’est pas récent. Ce qui est nouveau en revanche, ce sont les dispositifs mis en place par l’Etat, poussés par la situation psychiatrique compliquée induite par la crise Covid, qui sont loin de satisfaire la profession.

Un tri des patients et une exclusion de professionnels

Ces dispositifs, il s’agit notamment de Mon Psy qui inclut 1200 praticiens référencés dans le pays mais en exclut par la même occasion 27 800, selon le site du CMP. Au-delà d’exclure certains psychologues, le dispositif effectue un “tri des patients” selon Sébastien Hof car c’est aux médecins de prescrire les thérapies, celles-ci ne sont pas libres. Le psychothérapeute libéral basé à Besançon déclare que ce tri est effectué sur la gravité de la situation psychique des patients. Ainsi,  Mon Psy renvoie à 7 séances de trente minutes avec un professionnel seulement les patients atteints de “dépression légère à modéré et d’addictions”. “C’est comme si on était bons qu’à accompagner des gens qui pourraient avoir de faibles difficultés or ce n’est pas ça dont souffre la majorité de la population française” déclare Sébastien Hof. La durée de trente minutes des séances avait déjà été l’objet de revendications l’année dernière. La solution trouvée par le gouvernement a été de permettre l’extension de la durée sans pour autant augmenter le revenu des praticiens.

 

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Un manque de moyens qui dépasse la profession

Les psychologues revendiquent donc également une revalorisation de leurs salaires gelés depuis 20 ans. Plus généralement, ils requièrent une augmentation des moyens, comme la plupart des professions de santé dont ils se sentent solidaires. Le centre hospitalier de Novillars ayant récemment annoncé une nouvelle fermeture de 20 lits, les psychologues de tous horizons, public et privé, déplorent la dégradation du service de santé publique.

 

Une délégation a été reçue par l’Agence régionale de santé à l’occasion de cette mobilisation. Celle-ci doit répondre aux revendications des praticiens qui requièrent donc d’un côté une collaboration avec le gouvernement dans le cadre des nouveaux arrêtés, dispositifs et lois et de l’autre une plus grande autonomie dans l'exercice de leur profession. Sébastien Hof conclut ainsi : “le gouvernement a plutôt tendance à dire aux psychologues ce qu’ils ont à faire, quels outils utiliser et je trouve ça très dommageable”.

 

L'interview de la rédaction / Sébastien Hof / Psychothérapeute libéral 

 

 

 

 

Un mouvement de psychologues est prévu ce vendredi 10 mai, à 14h, devant l’Agence Régionale de Santé à Besançon. Parmi les revendications énoncées : un arrêt immédiat de la politique de démantèlement des institutions, le renfort de l’offre de soins, la revalorisation salariale de la profession et l’abandon des plateformes « visant  à organiser le tri des patients ».

Une marche départementale pour le don de sang se déroulera ce dimanche 12 juin sur le site du Mont Roland à Dole. Trois parcours de 5, 10 et 15 kilomètres sont au programme. Le départ est prévu à partir de 9h, devant le sanctuaire. Dernier départ à 11h. Renseignements et inscriptions au 06.52.59.56.32 ou 06.71.83.67.93