De nouveaux tirs sont survenus dimanche soir dans le quartier Planoise, rue de Fribourg, à Besançon. Ils ont retenti vers 22h. Ils n’ont fait aucun blessé. Ces nouveaux coups de feu apparaissent après ceux enregistrés le 29 août dernier. Rappelons que deux jeunes avaient été blessés. L’un d’eux n’a pas survécu à ses blessures.
L’adolescent de 15 ans, grièvement blessé, lors des coups de feu tirés le 29 août dernier à Planoise, rue de Fribourg, n’a pas survécu à ses blessures. Il est décédé ce dimanche au CHU Minjoz. Son pronostic vital était réservé. Il était en état de mort cérébral. La jeune victime avait été touchée par une balle au niveau de la moelle épinière.
Un jeune homme de 25 ans a été placé en détention provisoire en attendant son audience qui se tiendra ce lundi 5 septembre. Le 1er septembre dernier, alors qu’il circulait sur les trottoirs avec sa trottinette, les policiers ont procédé à son contrôle. Ils ont découvert sur lui et lors d’une perquisition à son domicile des produits stupéfiants : 138 grammes de cocaïne, des cachets d’ecstasy, une balance et quelques grammes de résine de cannabis.
Il semble s’être servi de cet engin de locomotion pour vendre sa drogue. L’individu pourrait ne pas avoir agi seul. C’est la raison pour laquelle deux autres comparses sont recherchés. Depuis trois semaines, les policiers pontissaliens ont démantelé quatre lieux de deal.
Ce vendredi soir, à 18h, un collectif d’habitants a organisé un rassemblement dans le quartier Planoise, sur la place Nelson Mandela, pour dire « stop à la violence ». Le 29 août dernier, des coups de feu ont retenti rue de Fribourg, blessant deux adolescents, dont un grièvement. Une centaine de personnes est venue exprimer ses peurs, ses inquiétudes et sa colère.

Dans le cortège, des habitants, d’anciens habitants, mais qui gardent toujours un regard bienveillant sur le quartier, des voisins, qui ont pris l’habitude de venir y faire leurs emplettes, et des élus bisontins de tous bords. Tout le monde s’accorde à dire que la violence est montée d’un cran. Les participants aimeraient aider à faire évoluer cette situation, mais ils se sentent bien démunis. Rappelons qu’actuellement, un des deux adolescents blessés se trouvent entre la vie et la mort.
Le reportage de la rédaction : des habitants du quartier et Abdel Guezali (élu bisontin)
Dans le cadre de leur mission, les policiers sont parfois amenés à vérifier les parties communes des immeubles. C’était le cas ce mercredi, rue de Chalezeule. Un garage abritant trois engins motorisés, deux en règle, et une moto cross suspecte et non-homologuée. Après avoir saisi le véhicule qu’ils ont ensuite confié à la fourrière, les agents de police disséqueront les images des caméras du centre de surveillance urbaine pour déterminer si ce véhicule a participé à un ou plusieurs rodéos urbains. Ensuite, ils contacteront et convoqueront le propriétaire, afin qu’il se présente pour justifier de la propriété de la moto, et de son homologation.
La nouveauté mise en place depuis le 1er septembre est la plateforme numérique https://www.moncommissariat.interieur.gouv.fr/fr. Il est possible pour les personnes qui ont des informations, de signaler où sont stocké les éventuels deux-roues ayant participé à des rodéos.
Le reportage de la rédaction
Un grave accident de la route s’est produit hier, vers 23h, à Clairvaux-les-Lacs (39). Deux voitures sont impliquées. On déplore un blessé grave et trois blessés légers qui ont été transportés sur un centre hospitalier. Sept engins et dix-sept sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.
Le parquet de Besançon a apporté des précisions ce jeudi en fin d’après-midi concernant l’affaire Océane, qui s'est donnée la mort le 4 juin 2022 à Valdahon. Elle avait dénoncé un viol ainsi qu’une agression sexuelle qu'elle avait subi quelques mois plus tôt. Le dossier sera bientôt transmis au parquet de Dijon car les faits auraient été commis à Beaune. Par ailleurs, disposant enfin des analyses toxicologiques des cheveux d'Océane, le procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux a précisé "que le rapport toxicologique ne fait pas apparaître de soumission chimique". L'audition du mis en cause n'a pas encore eu lieu. Elle devra être effectuée par le parquet de Dijon, désormais compétent dans cette affaire.
Seif Boulazreg est décédé dans la nuit du 23 au 24 juillet au pied de la Citadelle de Besançon après avoir chuté d’un mur de 4,5 mètres. Il avait pris la fuite après s’est fait refoulé de la discothèque Le QG. Il a ensuite été poursuivi par le gérant de la discothèque ainsi qu’un videur avant de tomber mortellement de plusieurs mètres de haut. Les analyses toxicologiques ont révélé la présence de cocaïne dans son sang, ainsi qu’un taux d’alcool de 1,98 g.
Beaucoup de choses ont circulé sur les réseaux sociaux récemment, mettant en cause le gérant de la discothèque, le videur, les policiers, ou encore le parquet de Besançon. Le procureur de la République, Etienne Manteaux, a tenu une conférence de presse ce jeudi soir afin de clarifier la situation et de rappeler « qu’aucun élément ne conduisait à la thèse d’un homicide volontaire ». « Tout est parfaitement synchrone et correspond aux déclarations. Les éléments objectifs à notre disposition et la chronologie des faits ne permettent pas du tout d’évoquer un homicide » a-t-il martelé. Cependant, afin d’accéder aux demandes de la famille du défunt, le procureur ouvrira dès demain une information judiciaire pour rechercher les causes de la mort. La famille souhaite qu’une nouvelle autopsie soit réalisée, et a demandé une contre-expertise.
Le procureur de la République, Etienne Manteaux :
La gendarmerie du Doubs lance un avis de recherche après la disparition d’une personne âgée de 78 ans depuis hier mardi matin. Elle a quitté son domicile de Cuse et Adrisans pour se rendre dans un commerce d’alimentation à Rougemont.
Elle a été aperçue pour la dernière fois à Villersexel, à bord de son véhicule Peugeot 208 blanc, immatriculé DW-033-LF. Toutes personnes susceptibles d'avoir des renseignements sur la localisation de Mme Halm et/ou de son véhicule sont priés de se faire connaître auprès de la gendarmerie en composant le numéro de la brigade de Baume-les-Dames au 03.81.84.11.17. ou le 17.
La découverte d’une tortue exotique de 20 kilos dans un ruisseau à Pouilley-les-Vignes par des agents municipaux le 22 août dernier et hier d’un chat savannah, une espèce obtenue par le croisement d’un chat domestique et d’un serval, à Métabief interpelle Gilles Moyne, le responsable du Centre Athénas, spécialisé dans la sauvegarde de la faune sauvage, à l’Etoile dans le Jura. Selon lui, il est à craindre un trafic d’espèces. La vente de savannah serait particulièrement juteuse et engendrerait le déploiement d’élevages illicites dans la région. La proximité d’aéroports favoriserait ce marché.
Difficile pour l’heure de connaître le pédigrée du félin. Soit l’animal s’est enfuit de chez quelqu’un. Soit il a été remis dans la nature car , comme tout animal sauvage, il devenait difficilement maîtrisable. Ces animaux hybrides ne sont pas adaptés à la vie domestique. Leur détention est soumise à une réglementation spécifique qui peut être contournée, avec toutes les conséquences que cela engendre, notamment pour le milieu naturel.
Gilles Moyne rappelle que le trafic d’espèces sauvages est le troisième trafic le plus rémunérateur après les armes et la drogue. « Nous dissuadons les personnes de détenir ce type d’animaux. S’ils veulent vraiment avoir de l’empathie avec un animal qu’ils adoptent ceux abandonnés à la SPA » conclut-il.
Pour information, le félin a été capturé ce matin à Métabief.
L'interview de la rédaction / Gilles Moyne