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Dans le Jura, petit à petit les entreprises du bâtiment reprennent leur activité. A la CAPEB, on annonce que « 82% des entreprises artisanales Â» ont repris les chantiers. Le chiffre est nettement en deçà au niveau national, puisque la fédération française du bâtiment annonce une reprise d’activité à hauteur de 25%. Aujourd’hui, Paul Henry Bard, le secrétaire général de la CAPEB du Jura, salue la capacité des chefs d’entreprise à s’adapter face à cette situation particulière. Il adresse d’ailleurs un message de confiance aux particuliers, qui voient encore d’un très mauvais Å“il l’accueil d’entreprises au sein de leur foyer durant cette période de confinement. « Il faut travailler proprement, ne pas prendre de risques Â» explique Mr Bard. Dernièrement un guide a été publié pour décrire les mesures et les règles barrières à prendre pour sécuriser au maximum les interventions sur les chantiers. Néanmoins, le syndicat demande à ce que certains fonctionnaires n’ajoutent pas des contraintes supplémentaires à celles qui existent déjà. « Nous appelons à l’application du guide, en laissant aux chefs d’entreprise le soin de juger, mais n’essayons pas d’en faire toujours plus en matière de sécurité » ajoute le secrétaire général de la CAPEB du Jura.

« Nous sommes inquiets sur la casse économique Â»

Mr Bard s’attend à des lendemains difficiles. « Nous n’aurons pas la productivité que l’on avait auparavant. Nous sommes effectivement inquiets sur la casse économique qui va suivre cette période de confinement Â» précise-t-il. Paul Henry Bard reconnaît que l’état, via le préfet du Jura, est à l’écoute des entreprises. Une oreille attentive que la CAPEB du Jura espère pouvoir bénéficier le plus longtemps possible. « Nous essayons d’avoir confiance. Si l’on a plus confiance, il n’y a plus grand-chose à faire, Néanmoins, la confiance n’exclut pas la vigilance Â» conclut le responsable jurassien.

Le Sénateur Jean-François Longeot interpelle l’Association Française des Banques et la Fédération Française Bancaire face à la difficulté d’accès aux prêts pendant cette période délicate. Malgré la mesure de l’État garantissant des prêts à hauteur de 300 milliards d’euros, ainsi que l’assouplissement des obligations réglementaires par la Banque Centrale Européenne, le Sénateur s’interroge sur certaines pratiques.

Jean-François Longeot a ainsi interrogé les organismes bancaires sur les raisons de la remontée moyenne de 0,25% des taux sur les crédits. Sur la demande de garanties, cautions personnelles et autres documents comptables demandés par les banques aux entreprises pour obtenir le PGE. Et enfin, sur la volonté des banques de ré-échelonner les remboursements.

NAISSANCES

11/04/20 – Mila de Claudio PEREIRA BRAGA, contremaître et de Audrey JULLIAND, conseillère financière.

11/04/20 – Kessy de Charlène PODESTA, sans profession.

10/04/20 – Liam de Joseph STUDER, ouvrier et de Marine GLORIAN, serveuse.

13/04/20 – Tamim de Mohamed SASSI, carrossier et de Khadija CHBECHIB, sans profession.

15/04/20 – Anouk de Jonas HERBERA, directeur de service et de Marie GAMBEY, professeur d’activités physiques adaptées.

14/04/20 – Charly de Teddy CORNEVAUX, régleur commande numérique et Laurène MAITRE, opératrice en horlogerie.

11/04/20 – Mélitine de Matthieu LEBLANC, agriculteur et de Ludivine MAUGAIN, conseillère en économie sociale et familiale.

15/04/20 – Lizy de Fabien SERRA, technicien et de Betty DHILLY, enseignante.

15/04/20 – Antonio de Josué BARAST, agent de sécurité et de Ando PEPIN, femme de ménage.

DÉCÈS

15/04/20 – Françoise JAILLET, 85 ans, retraitée, domiciliée à Sirod (Jura) veuve de Jean POISSON.

15/04/20 – Maurice VIOGET, 83 ans, retraité, domicilié à Doubs (Doubs) époux de Anne-Françoise SCHAETZ

Depuis le confinement mis en place le 17 mars, l’économie connaît un frein majeur. 3 340 établissements scolaires ainsi que 154 200 entreprises du secteur marchand non agricole sont à l’arrêt.

Un stand-by général non sans conséquences. Selon l’INSEE, la consommation d’énergie a lourdement chuté (environ 2500MW par demi-journée avant le confinement, contre environ 1500 aujourd’hui), tout comme le trafic routier. La qualité de l’air, en revanche, s’est améliorée.