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Covid-19 : Quel masque, quel prix, pour quel usage ?

C’est l’une des nombreuses ambigüités suscitées par le gouvernement d’Edouard Philippe, le port du masque deviendra-t-il obligatoire à compter du 11 mai prochain ? Pour l’heure, seul son usage dans les transports en commun, les VTC et les taxis s’annonce  obligatoire. Néanmoins, les professionnels de santé s’accordent à dire que son port est nécessaire. « Il permet surtout de protéger les autres lors de nos éternuements ou lorsque l’on postillonne » explique Fanny Darsin, infirmière libérale dans le Haut-Doubs.

Bien le positionner

Fanny Darsin rappelle que le masque n’est pas un accessoire de mode. Elle précise qu’il doit être positionné sur une partie du visage, englobant le nez et la bouche. L’infirmière martèle qu’il ne faut pas le toucher. « On ne le retire que lorsque l’on a terminé de l’utiliser. En aucun cas, on le met sous son cou. Comme il est inutile de le mettre sous le nez Â» ajoute-t-elle. L’infirmière rappelle également que le port du masque ne doit en rien occulter l’application des gestes barrières et le respect des mesures de distanciation sociale.

Quel masque choisir ?

Masques chirurgicaux ? Masques en tissu lavables ? Masques FFP2 ? les possibilités sont multiples. Fanny Darsin émet quelques réserves sur l’efficacité des masques en tissu fabriqués artisanalement, n’ayant reçus aucune homologation. « C’est toujours mieux que rien, mais ma préférence s’oriente davantage vers les masques en tissu lavable homologués » ajoute-t-elle. Elle déconseille d’acheter des masques FFP2, dont le coût est relativement élevé, et qui doivent être réservés aux professionnels de santé. L’achat des masques chirurgicaux, massivement vendus actuellement dans les grandes surfaces, est également possible. A condition bien sûr d’en faire un bon usage. Seul regret, « leur coût Â», « qui en pleine crise de covid-19 est devenu « très excessif Â» , « par rapport au prix auquel nous les achetons habituellement Â» conclut-elle.