C’est, selon Yves Ketterer, le président de l’association « trottoirs libres », un véritable fléau à Besançon, qui semble, s’être amplifié encore durant la période de confinement. Le collectif, composé de piétons, marcheurs et cyclistes, né en janvier 2018, se mobilise contre « la mauvaise organisation de l’espace public » et son utilisation par les automobilistes et autres utilisateurs de véhicules à moteur.
Les exemples de voitures, stationnées sur les trottoirs ou les chemins piétonniers, empêchant les personnes âgées ou en situation de handicap de se déplacer correctement, sont légion à Besançon. « Ce week-end, dans le quartier Saint-Ferjeux, six voitures occupaient un espace qui ne leur étaient pas été réservées. Alors qu’il en existait d’autres à leur disposition, à quelques mètres de certaines habitations » déplore Mr Ketterer. L’association dénonce clairement le laxisme de l’équipe municipale en place et de son maire, « qui « laissent impunément » fleurir ces débordements. Pourtant dénoncée par le législateur, à travers la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances. « Les voitures s’arrêtent n’importe où, avec la bénédiction du maire » déplore Mr Ketterer.
A l’ordre du jour du conseil municipal du 6 mai
L’association « trottoirs libres » aurait aimé que cette problématique soit abordée lors du conseil municipal du 6 mai, mais apparemment elle a reçu une fin de non-recevoir. Ce que ses militants regrettent. Ces derniers entendent bien continuer leur combat, qui a déjà porté ses fruits, concernant par exemple le respect des superficies des terrasses utilisées par certains bars et restaurants du centre-ville bisontin ou encore le déplacement de mobiliers urbains.
