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Tout au long de cette année scolaire, un projet éducatif novateur et pluridisciplinaire est proposé à la classe de 3è Découverte Professionnelle du Lycée Jeanne d’Arc, implanté au centre ville de Pontarlier. Par l’intermédiaire de la pratique du golf, l’établissement scolaire transmet des savoir faire et des savoir être à ces élèves.

« Nous voulons apprendre à ces adolescents à gérer leur concentration, leur stress et leurs émotions, à persévérer dans l’effort et à ne pas se décourager dans différentes situations» explique Mr Besson, directeur adjoint et enseignant. Au-delà de la pratique et de la découverte de cette discipline, ce projet a également toute sa place dans les autres apprentissages. Ainsi, le golf anime également les cours d’anglais, de sciences de la vie et de la terre (découverte de la faune et de la flore locales) et d’éducation civique (règles de vie, savoir vivre et savoir être). D’ici le printemps prochain, quand la classe retournera sur les greens du site des Etraches, les jeunes auront travaillé sur la réalisation d’un mini golf et la conception d’un streetgolf, toujours en lien avec le monde professionnel local.

Des jeunes conquis

Il n’y a pas de doute, ce projet intéresse les adolescents et semble avoir déjà un impact sur leur quotidien. « Quand on doit faire un effort, on se souvient qu’au golf, on a rien lâché lorsque l’on voulait absolument mettre la balle dans le trou. Dans la vie, c’est la même chose. Il faut rester concentré et donner du meilleur de soi Â» explique Théo, un jeune collégien. « On a passé de bons moments. On a découvert un sport que l’on ne connaissait pas. Au départ, nous étions un peu sceptiques. Nous avions quelques appréhensions et une image fausse de ce sport. Puis au fur et à mesure des séances, grâce à nos profs et aux animateurs des Etraches, notre regard a évolué Â» reconnait Charlotte. En juin prochain, une évaluation sera menée par les enseignants pontissaliens , qui apprécieront alors les résultats obtenus et décideront de la poursuite ou non de cette initiative.

Un homme de 25 ans s’est jeté sous un train cet après midi à Foucherans (39). Il a été traîné sur plusieurs mètres. Il s’agissait d’un train de marchandises. Grièvement blessée au bassin, la victime a été transportée par hélicoptère à l’hôpital de Besançon.

Jean-Louis Fousseret a tenu sa toute première conférence de presse ce jeudi en tant que candidat dans un café du centre ville de Besançon. L’occasion pour le maire socialiste sortant de réaffirmer ses ambitions et de décrocher quelques flèches en direction de l’opposition.

D'abord, Jean-Louis Fousseret a voulu montrer qu’il avait su rassembler les forces de gauche avec qui il gouverne la ville de Besançon depuis 2001. Le porte parole du parti communiste bisontin Christophe Lime et la conseillère régionale écologiste Anne Vigniot était à ses côtés pour cette conférence de presse, de même que Nicolas Bodin, le secrétaire général du PS dans le Doubs… « L’union, nous la poursuivons pendant que d’autres ne font qu’en parler Â» a lancé le maire sortant, faisant référence aux tractations entre la droite et le centre. Jean-Louis Fousseret n’hésite d'ailleurs pas à comparer l’UDI Philippe Gonon à un « lièvre Â» qui court devant l'UMP Jacques Grosperrin.

Le décor des municipales à Besançon est ainsi planté. Durant la conférence de presse, l’édile socialiste a bien entendu expliqué pourquoi il brigue un troisième mandat… Ce sera d’ailleurs son dernier, comme il l’a confirmé. Parce qu’il a "la forme et l’envie", dit-il et parce qu’il veut finir le travail entamé.

Jean-Louis Fousseret est malgré tout conscient que cette campagne sera rude, le contexte national n’étant pas très favorable à la gauche. D’ailleurs, il n’a pas forcément envie de voir débarquer un membre du gouvernement pour le soutenir.  Non, le maire sortant compte mener une campagne locale et défendre son bilan. En deux mandats, lui et son équipe estiment avoir fait bouger la capitale franc-comtoise, la ville a été transformée répètent-ils en chÅ“ur… Et à ceux qui ne supportent pas le bruit des marteaux piqueurs aux coins des rues, arrivée du tram oblige, Jean-Louis Fousseret leur répond. Grâce à tout ce qui a été fait, « plus personne ne parle de Besançon comme étant la belle endormie Â». JJ/plein air

Après les parents d’élèves hier, c’était au tour des enseignants de dénoncer la réforme des rythmes scolaires aujourd’hui. Les différents protagonistes s’entendent pour dénoncer un projet « bâclé Â» et « sans concertation Â».

En Franche Comté, selon le rectorat, 22% des enseignants ont participé à cette journée de mobilisation. 29,7% dans le premier degré. Soit 30,8% dans le Doubs ; 4,8% dans le Jura ; 49% en Haute Saône et 13,8% dans le Territoire de Belfort.

Après les parents d’élèves hier, c’est au tour des enseignants de dénoncer la réforme des rythmes scolaires. Les différents protagonistes s’entendent pour dénoncer un projet « bâclé Â» et « sans concertation Â» mais qu’en est-il pour le développement de l’enfant ? C’est la question que nous avons posée à Valérie Longchampt, thérapeute familiale et éducatrice de jeunes enfants, qui exerce à Pontarlier.

Que pensez-vous de cette réforme, Mme Longchampt ?

C’est une réforme assez essentielle pour une approche globale de l’enfant et de ses rythmes. A l’école, il faut bien l’admettre, les journées sont longues et chargées. Bien sûr, cela provoque de la contestation parce qu’il y a encore des questions qui restent floues. Les interrogations les plus récurrents portent sur la qualité des activités, leur encadrement, leur coût, les moyens à disposition pour accueillir les enfants et le bienfondé de ce projet pour l’enfant. En ce qui me concerne, je suis assez d’accord avec les propos du pédopsychiatre Marcel Rufo quand il dit que cette réforme «  c’est l’ouverture de l’école sur l’extérieur, que cela va donner davantage d’accès à la culture, à l’animation, aux sports et que cela permettra une meilleure égalité des chances pour les enfants en difficulté ou issus de milieux défavorisés Â». Ces activités qui se développeront dans le cadre périscolaire seront l’occasion aussi pour les enfants d’avoir plus de plaisir pour aller à l’école, de s’épanouir, d’acquérir de la confiance en soi. Des études récentes ont démontré que les écoliers français souffraient plus que leurs camarades européens d’un manque de confiance en eux. Il s’agit bien de remettre du plaisir et de la confiance dans les apprentissages car beaucoup d’enfants sont en difficulté.

Il y a sans doute une problématique que l’on ne peut pas occulter et qui est celle des moyens . Les communes rurales auront sans doute plus de difficultés à proposer des activités intéressantes et innovantes que les communes urbaines ?

Il faudra vraiment réfléchir à comment on peut mutualiser les moyens entre communes. Il faudra de la concertation. C’est vrai qu’il y a des déséquilibres entre les territoires. Certaines communes disposent déjà d’infrastructures alors que d’autres n’en ont pas. Il est clair qu’il ne faut pas occulter les problèmes d’organisation.

Jugez-vous ce projet « précipité Â» ou « bâclé Â» ?

Je suis assez d’accord sur le fait qu’il y a eu un manque de concertation et que les choses se sont un peu précipitées. Il faut reconnaître que de passer de quatre jours à quatre jours et demi cela bouleverse aussi l’organisation des familles. Je pense par exemple aux mamans qui travaillent à temps partiel et qui prennent leur mercredi pour s’occuper de leurs enfants. Il faudra aussi prendre du temps pour évaluer cette réforme. Il est indispensable de poser tout cela à plat.

Précisons, qu'à l'initiative du conseil local de la FCPE de Pontarlier, Mme Longchampt animera  une conférence débat sur le thème des rythmes scolaires ce vendredi soir à 20h à Pontarlier, à la salle Morand, en face de la gare.

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